Sa fréquence augmente parallèlement à celle du tabagisme qui est le principal facteur de risque de cancer de vessie. La présence de sang dans les urines est le principal mode de révélation du cancer de vessie.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Sans traitement, la tumeur va se développer dans la paroi de la vessie et ensuite envahir les organes voisins de la vessie : ganglions, prostate, vésicules séminales, utérus, trompes de Fallope, ovaire, etc. Des cellules cancéreuses vont migrer dans la circulation sanguine jusqu'au foie, aux poumons, au cerveau, etc.
La principale mesure de prévention du cancer de la vessie est de ne pas fumer ou d'arrêter de fumer.
La cystoscopie urinaire ou fibroscopie vésicale est un examen permettant d'observer l'intérieur de la vessie, et particulièrement sa paroi interne. La cystoscopie est indiquée en cas d'infections urinaires répétées, de suspicion de cancer de la vessie ou lorsque du sang est présent dans les urines.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic. Une fois guéri, le cancer de la vessie est sujet à la récidive dans 50 à 70% des cas de tumeur non invasive.
Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.
Avec environ 12 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, le cancer de la vessie est le 7ème cancer le plus fréquent en France. Généralement diagnostiqué vers l'âge de 70 ans, il affecte majoritairement plutôt les hommes que les femmes.
S'il est plus profond, s'il existe plusieurs polypes ou que le patient a tendance à récidiver, il relève du traitement par chirurgie de résection complétée par l'instillation d'un traitement endovésical (mitomycine, BCG, épirubicine…) dans la vessie afin d'éviter la récidive et la progression », précise le Dr Léon.
Voici d'autres signes et symptômes du cancer de la vessie : besoin d'uriner plus souvent que d'habitude (mictions fréquentes) besoin pressant d'uriner (mictions urgentes) brûlure ou douleur lorsqu'on urine.
Le tabac est un facteur favorisant de ces polypes de la vessie. Il existe d'autres facteurs de risque comme l'exposition à certains dérivés de produits industriels comme ceux utilisés dans l'industrie du caoutchouc, du goudron ou de la peinture (dérivés benzéniques).
On parle de « bilan d'extension ». Ce bilan se fonde largement sur le recours à l'imagerie médicale (radiographie et, surtout, scanner). Le thorax, l'abdomen et la région pelvienne seront examinés avec soin.
Notamment, lorsque la vessie a été retirée, le patient doit se réapproprier son corps, son image et apprendre à gérer un nouveau quotidien. Il doit retrouver une continence acceptable ou apprendre à vivre avec une stomie urinaire.
La cystectomie est l'intervention chirurgicale qui consiste à retirer la vessie en cas de cancer ou en cas de dysfonctionnement majeur secondaire à une maladie neurologique par exemple ou les séquelles des traitements comme la radiothérapie.
On administre habituellement une association d'agents chimiothérapeutiques pour traiter le cancer de la vessie. Voici les plus courantes : cisplatine et gemcitabine. carboplatine (Paraplatin, Paraplatin AQ) et gemcitabine.
Pour préserver sa vessie, il est essentiel d'entretenir une bonne hygiène de vie. Il faut boire en quantité suffisante (au moins 1,5 litre d'eau par jour). Certaines boissons comme le thé vert et le jus de canneberge sont d'excellents diurétiques et aident à préserver l'appareil urinaire.
Le BCG est un médicament d'immunothérapie, fait de bactéries atténuées. Il est envoyé dans votre vessie, ce qui veut dire par la voie intravésicale. Lorsque le BCG entre en contact avec les cellules cancéreuses, il cause un gonflement des tissus (réaction inflammatoire). Cela entraîne la mort des cellules cancéreuses.
"Des urines mousseuses ou écumeuses sont le signe d'alerte d'une atteinte des filtres qu'on appelle les glomérules du rein et qui peut conduire à une insuffisance rénale, surtout si vous prenez du poids et si vous remarquez l'apparition d'œdème", prévient le Dr Tostivint.
Qu'est-ce qu'une Résection Endoscopique de Tumeur de Vessie (REUV)? Toutes les tumeurs de vessie doivent être réséquées (retirées) en totalité. L'objectif est d'une part d'interrompre la croissance de la tumeur et d'éviter les complications locales liées à son expansion et d'autre part d'obtenir un diagnostic précis.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
La chimiothérapie peut être indiquée : Avant la réalisation de la chirurgie pour essayer de diminuer le volume de la tumeur initiale pour diminuer le risque de récidive ultérieure. Cette administration de la chimiothérapie avant la chirurgie est appelée chimiothérapie néo-adjuvante.
Le cancer de la vessie métastatique s'est propagé à d'autres parties du corps. Il comprend les cancers de la vessie de stade 4 et ceux qui sont réapparus dans une autre partie du corps, ce qu'on appelle récidive à distance.
La consommation de bière, et d'alcool en règle générale, diminue la libération d'ADH, l'hormone qui permet de conserver plus longtemps les liquides dans le corps afin que certaines de leurs substances bénéfiques pour l'organisme se libèrent, explique Gentside.