Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire bien identifié et sur une thématique ciblée, des entreprises, petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation. Les pouvoirs publics nationaux et régionaux sont étroitement associés à cette dynamique.
L'État mobilise divers acteurs du financement de la recherche : l'ANR et Bpifrance financent des projets de R&D menés par des acteurs des pôles de compétitivité. La Caisse des dépôts (CDC) soutient des projets de plateformes d'innovation.
Les Régions et l'Etat s'appuient sur ces pôles de compétitivité pour construire et déployer des politiques de développement économique et d'innovation dans les territoires. La phase V (2023–2026) est lancée avec la labellisation de 55 pôles de compétitivité par l'Etat, avec le soutien des régions.
50 % des ressources sont concentrées sur sept pôles principaux, dénommés « pôles de compétitivité mondiaux », comme Systematic Paris-Region (Île-de-France), Minalogic (Rhône-Alpes) et Aerospace Valley en Occitanie, par opposition aux « pôles nationaux ».
Les apports théoriques
Alfred Chandler, professeur d'histoire économique à Harvard, a été le premier à mettre en évidence l'idée de first mover et l'importance, pour la croissance d'une entreprise, d'un développement fondé sur le pôle de compétitivité.
Un pôle de compétitivité rassemble sur un territoire bien identifié et sur une thématique ciblée, des entreprises, petites et grandes, des laboratoires de recherche et des établissements de formation.
Les pôles de compétitivité favorisent l'union de toutes les énergies pour développer des projets collaboratifs de recherche et développement (R&D) particulièrement innovants.
la compétitivité prix qui dépend notamment des coûts de production ; la compétitivité hors prix ou structurelle qui, grâce notamment à la qualité, est la capacité à imposer ses produits ou services indépendamment de leur prix.
Elle traduit l'aptitude pour une entreprise, un secteur d'activité ou l'ensemble des acteurs économiques d'un pays à faire face à la concurrence. Être compétitif seulement sur les prix de vente permet éventuellement de gagner une bataille, mais pas toujours la guerre.
Le commerce international s'est d'abord développé entre les trois pôles économiques les plus puissants de la planète : l'Amérique du Nord, l'Europe occidentale et l'Asie de l'est. Ces trois ensembles constituent la Triade.
Pas véritablement, car malgré leur essor extraordinaire, les échanges se font surtout entre trois pôles, appelés la Triade : l'Europe (surtout l'Union européenne, UE) avec un peu plus de 35% des exportations et importations mondiales, la zone asiatique (avec un peu moins de 35%), devant l'Amérique du Nord (environ 18%) ...
Même en se restreignant au commerce de produits manufacturés, des indicateurs différents sont en pratique utilisés pour mesurer la compétitivité : prix de production ou prix de gros, indices de prix à la consommation, déflateurs du PIB, prix d'exportation, coûts unitaires de main-d'œuvre et taux de change.
De la productivité des firmes à leur compétitivité. L'idée est simple en fait : la hausse de la productivité des firmes améliore leur compétitivité, c'est-à-dire leur capacité à gagner des parts de marché, et donc celle du pays, ce qui accroit sa capacité à exporter.
Pour améliorer leur compétitivité, il convient de prendre des mesures visant les institutions économiques, politiques et sociales du pays, les marchés se développant dans ce cadre et les organismes qui réglementent, régulent et légitiment ces marchés.
Pour améliorer sa compétitivité prix, les déterminants principaux d'un pays sont donc le taux de change et le coût de production de ses entreprises. Le taux de change peut être influencé par la banque centrale, en fonction de sa politique monétaire.
Pour les pays développés, l'amélioration d'une compétitivité structurelle est nécessaire pour stimuler leur croissance. Grâce à la montée en gamme, aux innovations, à la hausse de productivité, le système productif national en sera d'autant plus performant et efficace.
Qu'est-ce qu'un pôle économique? Les pôles sont des regroupements d'entreprises et d'établissements d'une même région géographique qui sont interreliés en ce sens qu'ils font des affaires ou entretiennent des rapports entre eux.
Un pôle de recherche et d'enseignement supérieur est une réunion d'établissements indépendants. Il peut s'agir de structures d'enseignement ou de recherche, privés ou publiques, françaises ou européennes.
Le capital humain apparaît comme un premier facteur permettant de gagner en compétitivité : la motivation, l'implication et le bien-être des salariés, sont cités par 58,1 % des sondés tandis que la qualité et le talent des managers sont cités par 41,1 %, et la qualification des salariés par 40,7 %.
Le développement durable implique de concilier la préservation de l'environnement, un développement économique efficace et responsable et la réponse aux besoins essentiels des individus. Ce dernier volet constitue le pilier social du développement durable.
La compétitivité est notamment déterminée par les rapports relatifs des prix, sachant que la hiérarchie des prix est dépendante du niveau relatif des coûts des entreprises en concurrence.