Le désenfumage est commandé automatiquement par la détection incendie installée dans les circulations horizontales communes. Cette commande automatique est doublée par la commande manuelle de l'unité de commande manuelle centralisée (UCMC) du centralisateur de mise en sécurité incendie (CMSI).
LES PRINCIPES DU DÉSENFUMAGE. - limiter la propagation de l'incendie ; - faciliter l'intervention des secours. Les fumées doivent donc être évacuées le plus tôt possible et le plus près possible de la source afin de diminuer les volumes à extraire et les risques de propagation.
Les locaux de plus de 300 mètres carrés situés en rez-de-chaussée et en étage, les locaux de plus de 100 mètres carrés aveugles et ceux situés en sous-sol ainsi que tous les escaliers comportent un dispositif de désenfumage naturel ou mécanique.
Les ouvrants, au nombre de quatre au moins par niveau et d'une surface unitaire minimum d'un mètre carré, doivent être disposés dans les dégagements ou dans les locaux les plus proches des dispositifs d'accès aux escaliers et, pour faciliter le désenfumage, sur des façades opposées.
Art. 101 : "Le propriétaire ou, le cas échéant, la personne responsable désignée par ses soins, est tenu de faire effectuer, au moins une fois par an, les vérifications des installations de détection, de désenfumage, de ventilation (…).
Désenfumage naturel ou désenfumage mécanique
Le balayage de l'espace que l'on veut maintenir praticable, par un apport d'air neuf et d'évacuation des fumées. Le balayage naturel, La différence de pressions entre le volume que l'on souhaite protéger et le volume sinistré mis en dépression relative.
Le désenfumage peut fonctionner de deux façons possibles, mécaniquement ou manuellement. Voici les principales méthodes de fonctionnement pour la lutter contre la fumée des incendies : Par balayage de l'espace que l'on souhaite utiliser et rendre praticable en évacuant les fumées et avec un apport d'air nouveau.
Le dispositif de commande de ce système de désenfumage est situé au niveau bas de la cage d'escalier. En exploitation normale, le réarmement (fermeture) doit être possible depuis le niveau bas de l'escalier ou depuis le dernier palier.
Lors d'un test de sécurité ou lorsqu'un incendie s'est déclaré, les trappes sont ouvertes par l'activation d'un treuil pneumatique situé au rez-de-chaussée du bâtiment. Concrètement, il s'agit d'un système avec un treuil, une manivelle, avec un thermofusible et un vérin situé au niveau de la trappe.
Le désenfumage naturel est effectué grâce à des systèmes d'évacuation de fumées et des amenées d'air naturel qui communiquent avec l'extérieur soit par le biais de conduits, soit directement par des ouvrants en façade ou des exutoires.
Les IGH doivent être équipés d'un système de sécurité incendie (SSI) comportant uniquement des zones de détection automatiques. Ce système doit répondre aux exigences de la réglementation des ERP (établissements recevant du public).
Comment organiser l'évacuation générale du bâtiment ? Le principe général souvent retenu repose sur une évacuation séquencée, réalisée par groupe d'étages, afin de favoriser la fluidité des flux de personnes empruntant les escaliers pour rejoindre le(s) aire(s) de rassemblement au niveau d'évacuation sur l'extérieur.
Ainsi, tous les IGH et certains ERP, notamment ceux disposant de locaux à sommeil, doivent être protégés par un SSI de catégorie A.
Les trois niveaux de prévention sont les niveaux primaire, secondaire et tertiaire. Dans la prévention primaire, on empêche effectivement la maladie de se développer. Les vaccinations, les conseils pour modifier les comportements à haut risque, et parfois la chimioprophylaxie font partie de la prévention primaire.
Sont classiquement distinguées : la prévention primaire qui agit en amont de la maladie (ex : vaccination et action sur les facteurs de risque) ; la prévention secondaire qui agit à un stade précoce de son évolution (dépistages) ; et la prévention tertiaire qui agit sur les complications et les risques de récidive."
et un comburant (oxygène). Un feu se propage de quatre manières : par rayonnement, conduction, convection ou projection. Le rayonnement correspond à un transfert de la chaleur via rayons infrarouges ou rayons thermiques. Dans le cas d'une conduction, la chaleur se propage à l'intérieur même d'un matériau.
Le compartimentage est fondamental pour limiter au mieux la propagation du feu et des fumées dans les bâtiments. Compartimenter, signifie diviser en plusieurs espaces afin de restreindre le feu dans lequel il s'est déclaré.
1er calcul : code du travail
La règle du centième de la superfi cie du local desservi se rapporte à la surface géométrique des évacuations de fumée et des amenées d'air. La surface utile d'évacuation minimale de fumée est le 1/200e de la même superfi cie, soit 6 m2.
Le désenfumage naturel, c'est quoi et à quoi sert il ? Le principe du désenfumage naturel est relativement simple. Il est réalisé par des amenées d'air naturelles et des systèmes d'évacuation des fumées, communiquant avec l'extérieur, soit directement soit par l'intermédiaire de conduits.
I° - Le Responsable :
Il est la personne coordinatrice de l'équipe d'évacuation. Les Guides et Serre-files doivent lui rendre compte de leurs faits et mouvements ainsi que de l'évolution de l'évacuation. Le Responsable rend compte à la Direction qui reste décisionnaire.