Les fleurs et le mal appartiennent à des champs lexicaux opposés, et en unissant ces deux termes, Baudelaire indique le sens de son projet poétique : transformer le mal en beauté esthétique.
tout enfin, depuis Page 4 BAUDELAIRE CONTEMPORAIN 13 le visible jusqu'à l'invisible, depuis le ciel jusqu'à l'enfer, celui-là, dis-je, n'est vraiment pas poète.»1 « Une foule de gens se figurent que le but de la poésie est un enseignement quelconque, qu'elle doit tantôt fortifier la conscience, tantôt perfectionner les ...
Quels sont les thèmes abordés dans Les Fleurs du Mal ? Les thèmes principaux de l'œuvre du poète Charles Baudelaire "Les Fleurs du Mal" oscillent entre l'amour, la mélancolie, le mal-être, le voyage, le beau et le laid.... Parcourez cet article pour découvrir notre analyse de chacun de ces thèmes.
Charles Baudelaire est inclassable. Il se rattache à plusieurs mouvements artistiques : le symbolisme, le romantisme et le Parnasse. – Baudelaire appartient au symbolisme en raison de sa quête d'idéal.
Par analogie, l'alchimie poétique consiste à transformer le laid en beau grâce à la langue et au style. Le poète est un alchimiste, car il sait nous révéler la beauté cachée du monde et des choses : “Car j'ai de chaque chose extrait la quintessence” écrit ainsi Baudelaire dans son projet d'épilogue.
– L'alchimie pratique, application directe de l'alchimie théorique, était la recherche de la Pierre philosophale. Elle revêtait deux aspects principaux, complémentaires : la transmutation des métaux, qui était le Grand Œuvre au sens restreint du terme, et la Médecine universelle.
La Modernité est un essai de Baudelaire publié dans Le Peintre de la vie moderne en 1863. Il y définit le concept de modernité comme la quête de la beauté des tendances éphémères, pour l'intégrer, à des fins artistiques, à ce qui est éternel.
Le projet de Baudelaire, c'est d'aller chercher partout ce qui lui permettra d'atteindre l'idéal. Partout, même dans les aspects les plus noirs de son existence et de celle de son lectorat, auquel il s'associe dans le poème Au lecteur : «Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère !»
Il cherche à extraire la beauté du mal par le travail poétique afin de dépasser la souffrance propre à l'âme humaine. La condition du poète : À travers ce dualisme entre spleen et idéal, c'est la condition du poète que l'auteur prend pour sujet.
Le terme « idéal » apparaît dans le poème dans le vers « Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal ». En plus d'être le poète du spleen, Baudelaire est aussi le poète de l'idéal, « c'est-à-dire de l'aspiration vers la perfection, vers le monde des Idées où toute contrainte est effacée ».
L'Alchimie
Baudelaire se considère comme un alchimiste qui transforme la laideur du réel en beauté : « J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or », écrit-il dans son poème « Orgueil ». Le poète se doit de transformer le réel par le verbe, en en extrayant la quintessence.
Baudelaire fait de charnière entre la vieille et la nouvelle idée de la poésie. Il ouvre le Symbolisme. Les symbolistes expriment et voient les choses comme Symboles. Le poème de Baudelaire « Correspondance », où il parle des correspondances dans tout les choses de la Nature, a été considéré le Manifeste du Symbolisme.
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Pour introduire l'analyse : Le texte que nous étudions a été publié dans Les Fleurs du mal, en 1861.
Ayant été mis sous conseil judiciaire par sa famille, il devient, pour vivre, journaliste et critique d'art. Il admire les oeuvres d'Eugène Delacroix et d'Edgar Poe dont il traduit des oeuvres. Il commence alors à écrire des poèmes qu'il publie dans des revues mais qui rencontrent peu d'écho auprès du public.
Baudelaire est un auteur du XIXème siècle (1821 – 1867). Critique d'art, traducteur d'Edgar Poe, il est surtout connu pour son recueil de poèmes Les Fleurs du Mal.
Baudelaire célèbre ainsi une charogne en décomposition dans « Une charogne » ou transforme la beauté en laideur dans « Les métamorphoses du vampire ». A cet égard, le titre du recueil est significatif : il s'agit d'extraire la beauté du mal.
Avec les Fleurs du Mal, la poésie moderne est née. Nous découvrons un recueil de plus de 100 poèmes d'une grande modernité et d'une nouvelle esthétique qui fait surgir à chaque page le sublime et le Beau. L'oeuvre est éblouissante, inépuisable et extraordinaire.
Au physique, elle avait une démarche triomphale, des cheveux noirs éclatants, de grands yeux bruns, des lèvres sensuelles, et ce que Baudelaire appelait des « seins aigus ». De caractère, elle aurait été sournoise, menteuse, débauchée, dépensière, alcoolique, ignorante et stupide...
Jeanne Duval est la source d'inspiration de Baudelaire. Elle représente pour lui l'animalité pure. Au travers de son œuvre, Baudelaire a tenté de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, la violence et la volupté (Une martyre).
La section Les Fleurs du Mal (poèmes CIX à CXVII) regroupe des poèmes qui explorent la condition humaine et les aspects les plus sombres de la vie. Baudelaire y décrit l'angoisse existentielle, la souffrance, la mort et la déchéance, en explorant les thèmes de la solitude, de la maladie et de la dépression.
Dettes, liaisons, drogue... La vie tumultueuse de Charles Baudelaire aura contribué à créer un imaginaire puissant autour du poète maudit. Charles Baudelaire (1821-1867) vit en totale contradiction avec les codes sociaux et moraux de son époque. Il représente ce poète incompris et écorché vif par la société.
Souffrant de la syphilis dès l'âge de 20 ans, mis sous tutelle financière par sa mère et son beau-père, le général Aupick, en 1857, le dandy mélancolique voit son œuvre maîtresse, Les Fleurs du mal, frappée de censure. Assailli par les créanciers et rattrapé par la maladie, il meurt incompris et sans le sou, à 46 ans.
Le poète est accusé d'outrage à la morale publique et d'offense à la morale religieuse. Le spleen, le masochisme, la mort et les femmes sont des thèmes qui apparaissent régulièrement dans son œuvre et qui dérangent.