Résistance thermique faible (R= 1.15 m². K/W pour une brique de 20 cm d'épaisseur). De ce fait, une isolation complémentaire est indispensable.
La brique terre cuite Bgv'iso, la solution thermique pour les murs RT2020.
A priori, les lotissements actuels tendent à privilégier les structures types "briques terre cuite" de 25 cm d'épaisseur ou type "blocs béton cellulaire" - qui profitent d'une isolation répartie pouvant amoindrir l'impact des variations de température - en complément de rupteurs de ponts thermiques.
Les briques de 20cm de type B ont une résistance thermique R supérieure à 0,5 et inférieure à 1m2. K/W, et supérieure à 1 m2. K/W pour celles de typeA. Avec une brique de 20 cm et une isolation rapportée –le mode constructif le plus courant– la résistance thermique du mur atteint 4 voire 5m2.
La brique rouge possède de très bonnes capacités d'isolation. Elle est esthétique et ne nécessite pas forcément la pose d'un enduit. En outre, elle régule naturellement l'humidité pour un air intérieur sain. Comme le parpaing, la brique est solide, résistante et facile à poser.
Résistance thermique faible (R= 1.15 m². K/W pour une brique de 20 cm d'épaisseur). De ce fait, une isolation complémentaire est indispensable.
À part le polyuréthane (déconseillé par Que Choisir en intérieur, voir encadré Matériaux), le mieux, c'est la laine de verre. On en trouve avec un λ de 0,03, contre une moyenne, tous isolants courants confondus, de 0,04. Soit 14 cm d'épaisseur au lieu de 18 pour une même résistance thermique.
Isoler un mur en briques
À l'intérieur, on utilisera de la laine minérale ou un isolant biosourcé, glissé entre des rails métalliques. Dehors, le polystyrène expansé ou extrudé est une excellente solution pour isoler un mur. Un bardage de finition viendra alors recouvrir les panneaux collés ou vissés.
En tout premier lieu, la brique monomur est mieux isolante que le parpaing seul, mais légèrement moins que l'association du parpaing et d'une contre-cloison. Les performances thermiques de cette brique sont donc à relativiser, sauf pour le déphasage, où elle bat le parpaing à plates coutures.
Le coefficient de résistance thermique R pour 20 cm d'épaisseur est égal à : 0,20 pour le parpaing ; 0,75 voire plus de 1 pour la brique alvéolée ; 3 (en 37,5) pour la brique Monomur ; 2,90 pour le béton cellulaire. Si vous ajoutez 10 cm de laine de verre à un parpaing, le coefficient passe à 2,5529.
Ainsi, pour les murs, l'isolation minimale requise doit avoir une résistance thermique R= 3.7 m2 K/W. En ce qui concerne les combles aménagés, la résistante thermique R minimale attendue est de 6 m2 K/W. Les combles perdus, quant à eux, exigent une résistance thermique minimale R=7 m2 K/W.
La réglementation thermique 2020 précise l'épaisseur à choisir pour votre isolation. En l'occurrence, l'épaisseur d'un isolant doit maintenant être de 300 mm. Pour rappel, avec la RT 2012, l'épaisseur de l'isolant pouvait aller de 60 mm pour le plancher bas à 100 mm pour la toiture.
La consommation de chauffage ne devra pas dépasser 12 kWhep/m²/an. La consommation totale d'énergie primaire (chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage, appareils électriques) ne devra quant à elle pas excéder 100 kWh/m²/an.
D'une épaisseur de 49 cm, les briques présentent une très faible conductivité thermique, rendant possible la construction d'une maison qui respecte toutes les normes de la maison passive.
Si la brique creuse a devancé la brique pleine dans la construction, c'est qu'elle présente de nombreux avantages, notamment en terme d'énergie : Son inertie thermique. Comme toutes les briques, la brique creuse restitue le soir la chaleur qu'elle a emmagasinée durant la journée. Résultat : économies d'énergie !
Il vous faut donc ajouter à l'épaisseur de laine de verre, de laine de roche ou de laine de bois celle de l'ossature et celle du plâtre ou des briques : comptez au minimum 25 cm d'épaisseur tout compris pour une isolation efficace, avec une bonne résistance thermique.
Le principal inconvénient de la brique monomur est son prix plus élevé, par rapport à celui d'une brique traditionnelle. Lors de la construction d'une maison individuelle, la différence de prix peut aller entre 2000 et 3000 €.
Le pare-vapeur est déconseillé pour la construction neuve avec des matériaux sains, en ossature bois ou pour la rénovation de bâtisses construites avec des matériaux naturels. Sa valeur SD est très élevée : il transforme un logement en boite à oeufs thermique dont aucune paroi ne peut respirer.
La résistance thermique des isolants minces multicouche varie de 0,1 à 1 m²/K/W, soit une résistance relativement faible. Il gagne en intérêt s'il est associé à un autre isolant.
Parmi les matériaux de ce genre, on retrouve le polystyrène extrudé, le polyuréthane ou le verre cellulaire. Certaines personnes optent également pour le liège expansé. Ce matériau est très apprécié, car il est insensible à l'humidité, ne pourrit pas facilement et laisse passer la vapeur d'eau.
Le bois, un excellent isolant thermique
Même si le bois est 12 à 15 fois plus isolant que le béton, il n'est pas isolant à proprement parler. Les excellentes performances thermiques des maisons à ossature bois résultent, en effet, des techniques mises en œuvre dans la construction.
Le bois est, selon les professionnels, 12 à 15 fois plus isolant que le béton, mais le bois est également 3 à 7 fois plus conducteur que les vrais isolants... C'est en effet la conductivité thermique, qui est l'une des caractéristiques thermiques des matériaux, qui définit la performance d'un isolant.