La vérité historique est le principal objectif recherché par l'historien : « l'histoire [...] cherche seulement à montrer comment les choses ont vraiment été » écrit Leopold von Ranke. L'historiographie permet de suivre les évolutions des méthodes appliquées par les historiens pour atteindre cet objectif.
Devoir de mémoire
Selon lui, à l'inverse de l'histoire, la mémoire isole un événement de son contexte ; elle cherche à le tirer de l'oubli pour lui-même et non pour l'insérer dans un récit cohérent créateur de sens ; selon lui, la mémoire est affective, tandis que l'histoire se veut objective.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
La philosophie a une histoire, mais non la vérité. Il y a une histoire de la philosophie, et il y a une vérité immuable. Histoire de la philosophie et vérité sont deux aspects complémentaires, irréductibles l'un à l'autre, d'une seule activité complexe. Il n'y a donc pas lieu de les opposer.
Véridique : Définition simple et facile du dictionnaire.
La quête de la vérité est le but même de la philosophie. Ainsi pour Platon, le Vrai constitue, avec le Beau et le Bien, une valeur absolue. Mais qu'est-ce que la vérité et comment y accéder puisqu'on ne peut la confondre avec la réalité qui, elle, n'est pas une valeur et relève du simple constat ?
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Les hommes ont toujours cherché la vérité. C'est grâce à cela que la science a évolué, de même que les connaissances dans de nombreux domaines, et évoluent encore. Cependant, aujourd'hui certains sont morts pour avoir eu connaissance de vérités qui ne les concernaient pas.
Ici, vérité s'oppose à fausseté, à hypocrisie, à dissimulation. Affirmation conforme à l'exactitude des faits (« dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité »). Ce qui est effectivement constaté ou éprouvé par un témoin. Dans ce sens, vérité s'oppose à mensonge ou à déformation.
La vérité est l'adéquation entre un jugement et la réalité dont il rend compte. S'intéresser aux notions contraires de la vérité permet de montrer d'autres significations. Ainsi, si la vérité s'oppose au faux, comme ce qui ne correspond pas à ce qui est, elle s'oppose aussi au mensonge ou bien à l'inauthenticité.
La réalité est ce qui est objet de constat. La vérité quant à elle est ce qui est conforme à la réalité: est vrai ce qui correspond à ce qui est. La vérité consisterait ainsi dans une correspondance, un accord entre le discours et la réalité, c'est-à-dire entre ce que je dis et ce qui est (réel).
11L'histoire et la mémoire ont en commun une actualisation du passé, mais l'histoire cherche à comprendre le passé pour en libérer le présent, alors que la mémoire entretient le poids du passé sur le présent.
Le devoir de mémoire consiste à préserver et à transmettre aux plus jeunes la mémoire et les valeurs républicaines des hommes et femmes qui ont défendu le territoire national et ses idéaux. La paix et l'histoire doivent être au cœur de l'apprentissage civique des générations futures.
« Les mémoires ont toujours une dimension subjective. Elles fonctionnent comme un discours de légitimation, de sorte qu'elles sont à la fois rappel d'événements et miroir déformant. L'historien ne peut ni les dédaigner ni s'y soumettre. »
Il existe cependant une vérité subjective qui est le fruit de l'esprit et de l'acquiescement personnel, c'est la vérité subjective. Deux vérités se confrontent car l'une se base sur des faits réels tandis que l'autre est la réflexion personnelle d'un individu sur la chose.
Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. Cette phrase de Albert Jacquard contient 31 mots.
Socrate et la vérité
Pourtant Socrate assume et proclame une unique certitude : « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien. » Cette prise de conscience est nécessaire pour celui qui veut vraiment conquérir la vérité. Celle-ci ne se donne pas, elle se dévoile progressivement.
Généralités. L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
La recherche de la vérité ne peut donc pas se passer du doute. Il est moteur pour cette recherche au double sens du terme : il la déclenche, puis il entretient son mouvement. Même si, parfois, la recherche de la vérité doit se passer du doute, faire comme s'il n'y avait pas lieu de douter, si elle veut progresser.
Définition de la mythomanie : qu'est-ce qu'un mythomane ? La mythomanie est une maladie relevant de la psychiatrie. Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations.
Contraire : exact, réel, sincère, vrai.
Faux, trompeur, calomnieux. Relatif à quelque chose qui ne dit pas la vérité, qui trompe, qui se base sur un mensonge.