C'est la servante de Marianne. Elle lui est fidèle et dévouée sans faille à sa maîtresse. Comme la plupart des servantes des comédies de Molière, Dorine a son franc-parler. Elle n'hésite pas pour dire à Tartuffe ou à son maître leurs quatre vérités.
Orgon apparaît comme un homme ridicule tout occupé à penser à Tartuffe. Le personnage de Dorine se montre très ironique. C'est une servante, mais elle n'hésite pas à se moquer de son maître (très souvent le cas dans les comédies de Molière). Dorine exagère la maladie d'Elmire : "souffrir la saignée".
Dorine explique à Cléante, le frère d'Elmire l'aveuglement de son maître, Orgon, qui avant d'héberger Tartuffe était un homme sage et raisonnable. Orgon a fait de lui son confident et son maître à penser, il lui obéit en tout et lui laisse même diriger la maison.
Damis : fils d'Orgon et frère de Mariane, il a reçu le caractère de son père (colérique) et ses actions demeurent inefficaces. Mariane : fille d'Orgon, sœur de Damis et amante de Valère. Elle est très timide et plutôt passive. Valère : amant de Mariane.
Tartuffe de Molière : ? Acte III scène 6 (Tartuffe démasqué par Damis) (Explications et commentaires détaillés)
Profondément découragée, Marianne laisse entendre qu'elle préfère mourir que souscrire à un tel mariage. Dans la dernière scène de l'acte II, Valère, dépité, confronte Marianne avec la rumeur du mariage de celle-ci avec Tartuffe. Marianne trouve son approche un peu légère et elle se vexe.
Deux camps s'opposent : celui de Tartuffe, soutenu par Orgon et sa mère, Mme Pernelle, et le reste de la famille, Elmire, l'épouse, son beau-frère Cléante, ses enfants, Damis et Mariane, sans oublier la servante Dorine.
Dans sa préface, Molière écrit que la pièce a un but moral : "Rien ne reprend mieux les hommes que la peinture de leurs défauts". Il écrit Tartuffe pour que les hommes cessent d'être de faux dévots et des hypocrites.
Loyal, exprime une déférence obligée à l'égard d'Orgon, ou "Madame" qui, dans la bouche des deux amoureux de la pièce, Tartuffe et Valère, désigne Elmire et Marianne (laquelle d'ailleurs n'est pas mariée: c'est l'usage précieux du "ma dame").
En se servant de papiers compromettants qu'Orgon lui a remis, il va le dénoncer au roi. Imprudence fatale : le roi a conservé son affection envers celui qui l'avait jadis bien servi. Il lui pardonne et c'est Tartuffe qui est arrêté.
À travers le personnage de Tartuffe, Molière souhaite dénoncer les mensonges des faux dévots , c'est-à-dire montrer le vrai visage de ces personnes qui abusent de leur place dévouée à Dieu. Molière tient surtout à différencier le vrai dévot du faux dévot qui, lui, est malhonnête.
Chez Molière, l'hypocrisie est indissociable d'une certaine subversion de la confiance. Tartuffe, de toute évidence, n'a pas choisi Orgon par hasard. Il a compris qu'il obtiendrait facilement sa confiance, et même qu'avec lui il pourrait se permettre d'être plutôt approximatif dans son rôle.
Tartuffe n'apparaît qu'à l'acte III, et Orgon à la scène 4 de l'acte I. Cela permet à Molière de peindre le couple Orgon / Tartuffe et la relation qui les unit, grâce aux répliques des autres personnages.
FLIPOTE, servante de Madame Pernelle. La scène est à Paris, dans la maison d'Orgon.
Mais il faudra attendre l'année 1669 pour que la pièce soit jouée (et connaisse un énorme succès). Quant au nom propre de Tartuffe, (nom commun qui existait à l'époque, au féminin, dans le sens de « trompeur rusé »), c'est Molière qui lui a donné son sens actuel à travers son personnage d'hypocrite.
Le succès est tel que "Tartuffe" va attirer les foudres de l'Église. L'archevêque de Paris accuse la comédie de salir l'image des croyants et celle de la dévotion. Molière, mettant en scène les méfaits d'une dévotion hypocrite, est alors censuré et doit retravailler son œuvre.
Dans ce cas, Tartuffe modifie le sens des préceptes de la religion chrétienne en sa faveur et pense qu'en détournant Orgon de sa famille, il lui sera plus facile de séduire Elmire et de s'attirer encore plus l'approbation de son mari.
Littéraire. Faux dévot. 2. Personne fourbe, hypocrite.
Tousser relève d'une stratégie pour alerter son mari. Alors que Tartuffe pense qu'elle parle d'un rhume, Elmire tente de faire appel aux sentiments de son mari en évoquant sa détresse: « Je suis au supplice ».
Tartuffe légitime sa passion pour Elmire en faisant croire à la jeune femme qu'en l'aimant, il aime l'œuvre parfaite de Dieu.
La pièce respecte la règle des trois unités : l'action (que l'on peut résumer à la tentative de Tartuffe, faux dévot et imposteur,pour s'emparer des biens d'Orgon, son bienfaiteur) se déroule dans un lieu unique : le salon d'Orgon où défilent les personnages.
Le stratagème
Pour démasquer le faux dévot, Elmire feint ainsi d'être libertine, démasquant le libertin qui se cache derrière le faux dévot. Ces stratagèmes donnent lieu à de savoureuses scènes de comédie dans la comédie.
Mariane est la supposée future épouse d'Harpagon et l'amante de Cléante. Elle vit avec sa mère malade.