La morale est une réflexion sur nos pratiques, nos actes, nos comportements et correspond à la question de Kant : « Que dois-je faire ? » Elle a pour valeur le bien, et par extension, on appelle « morale » les règles prétendant définir ce qui nous en approche ou nous y conduit, la vertu.
D'abord la moralité humaine a une fonction de régulation des échanges, rendue nécessaire par la nature même de l'homme qui vit en société sans que son instinct suffise pourtant à l'y maintenir. La moralité a ainsi une utilité anthropologique : l'homme social ne saurait s'en passer et continuer à vivre en société.
Le terme de « morale » vient du latin mores qui signifie « mœurs ». Elle désigne un ensemble de normes et de règles relatives au bien et au mal, propres à une société ou à un groupe. En philosophie, la morale tente de définir quelle est la finalité de l'action humaine pour en déduire des conduites à tenir.
Notre vie morale consiste, à la base, en une préoccupation pour la distinction entre le bien et le mal. Elle est faite de sentiments et de jugements, de même que des standards auxquels ils se rapportent et des actions qu'ils motivent.
1. Ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie : Obéir à une morale rigide. 2. Science du bien et du mal, théorie des comportements humains, en tant qu'ils sont régis par des principes éthiques.
La justice, la loyauté, la générosité et la responsabilité individuelle sont des idéaux supérieurs auxquels on croit important d'obéir : ce sont des valeurs morales. De même, « ne pas faire aux autres ce qu'on ne veut pas qu'ils nous fassent » est une règle que plusieurs trouvent fondamentale.
Le don de soi, la tolérance, le respect, la loyauté, la discipline, la noblesse sont des exemples de valeurs morales.
La moralité d'un acte ne repose que sur la moralité de son agent, autrement dit sur ses intentions. Elle ne peut en aucun cas être estimée au vu de son résultat, car si le résultat de l'action suffisait à prouver la valeur morale d'un acte, les pires intentions pourraient être louées de façon injuste et inconsidérée.
1° - La règle morale n'a qu'une sanction d'ordre intérieur, qu'une sanction morale, sanction qui, malheureusement, n'est pas de nature à effrayer beaucoup de personnes, à les empêcher d'enfreindre la règle, et à les obliger à réparer les conséquences de leurs infractions à cette règle.
D'autres types de morales
Eudémonisme : le but de l'action est la recherche du bonheur. Pessimisme : en moral, consiste à penser que le mal l'emporte sur le bien, l'homme est donc condamner à mal agir. Hédonisme : Le bonheur est le plaisir immédiat, jouissance. Stoïcisme : le destin régit la morale.
Selon la première, la morale serait une extension de l'instinct de parenté (notre tendance à nous préoccuper du bien-être de nos proches). La morale serait alors spécifique de l'homme, car elle nécessite réflexion ou normes explicites pour se développer à partir de l'instinct de parenté.
On entend ici par « réflexion morale » la manière de se situer vis-à-vis des normes sociales, que ce soit dans les rapports interindividuels, dans la régulation des comportements en société (incivilités vs respect du collectif) ou dans les jugements que l'individu porte sur le fonctionnement de la société et sur les ...
Platon en conclut que la conscience morale doit être éduquée. Ainsi, la morale n'est pas innée, et elle ne correspond pas à ce qui fait plaisir à l'individu ou à ce qui ne lui fait pas plaisir. Elle correspond à des règles qu'il faut apprendre.
La personnalité morale permet de séparer nettement patrimoine professionnel et patrimoine non professionnel. Le sort de l'un ne dépend plus alors du sort de l'autre. Un autre intérêt de la personnalité morale est d'obtenir une certaine autonomie décisionnelle.
Une théorie morale peut tomber sous cette qualification pour trois motifs correspondant à autant de propriétés de la moralité : soit elle en affaiblit l'autorité en affirmant qu'il peut être raisonnable de ne pas toujours respecter ses injonctions, soit elle atténue la rigueur de la moralité en soutenant que ses ...
Socrate, père de la philosophie morale !
Conclusion. Les Deux Sources de la morale et de la religion ont un seul objet : la religion dynamique, la matière qu'elle convertit dans son effort et la manière dont elle fait apparaître de nouvelles obligations.
Une personne morale dispose de la personnalité juridique
Ce pouvoir est exercé par son représentant légal. Il s'agit généralement d'un gérant (pour les SARL/EURL/SNC) ou d'un président (pour les SA/SAS/SASU). Une personne morale présente des caractéristiques distinctes de celles de ses associés fondateurs.
L'homme moral, c'est-à-dire celui qui se veut moral, qui a choisi de vivre moralement, n'est plus immergé dans la pure particularité de ses désirs individuels, il est entré, librement, dans le monde de l'universalité.
1. Ensemble de règles de conduite. Synonyme : bonnes mœurs, honnêteté, moralité, probité, vertu.
« Liberté, égalité, fraternité ». « Liberté, égalité, fraternité » est la devise de la République française.
Cependant, parmi les valeurs éthiques les plus importantes, on peut citer la justice, la liberté, la responsabilité, l'honnêteté et le respect.
Si l'on entend par morale un discours rationnel et systématisé sur ce qu'il est permis de faire ou non, en effet. On parlera de morale stoïcienne, de morale chrétienne, de morale kantienne, etc. L'éthique se veut au contraire une réflexion en mouvement. La force de la morale, c'est sa cohérence interne.
Le problème moral consiste à trouver, à inventer et à se donner une direction de l'action imposée par la volonté se donnant des règles dans la représentation.
Ce qui nous pousse à agir, c'est la vue d'un bien à satisfaire, et pour l'accomplir il faut connaître ce qu'est le bien lui-même. S'il nous manque ce savoir, alors nous ne pourrons que mal agir.