Lorsque le rayonnement solaire arrive sur le sol de notre planète, il est en partie réfléchi. Cette réflexion, qui dépend de la couleur et de la matière de la surface concernée, est nommée « albédo ». C'est ce phénomène qui permet d'expliquer en partie les basses températures des régions polaires.
L'albédo permet de calculer grâce à un facteur entre 0 et 100 le rayonnement solaire réfléchi par une surface, 0 correspondant à une surface absorbant tous les rayons, et 100 à une surface renvoyant tous les rayons.
L'EFFET ALBÉDO ET SES IMPACTS SUR L'ENVIRONNEMENT
L'albédo c'est la part d'énergie solaire réfléchie par rapport à celle reçue. Plus un corps est clair et plus il est réfléchissant : son albédo est fort. À l'inverse, plus un corps est sombre, plus il absorbe les rayons du soleil : son albédo est faible.
Tout est dû à l'effet albédo. Quand les rayons du soleil rencontrent un obstacle, ils sont réfléchis dans une proportion qui dépend directement de la couleur de cet obstacle. Sur un sol sombre, une grande quantité de rayons est absorbée, ce qui réchauffe la terre et contribue à l'augmentation de la température.
Or, si l'albédo de la surface diminue, cette surface absorbera une plus grande partie du rayonnement incident, ce qui a pour conséquence de la réchauffer et d'augmenter la fonte de la glace/neige située juste à côté.
L'albédo du système Terre-atmosphère est la fraction de l'énergie solaire qui est réfléchie vers l'espace. Sa valeur est comprise entre 0 et 1. Plus une surface est réfléchissante, plus son albédo est élevé.
Par exemple, peindre les toits en blanc dans les villes et les zones industrielles pour refléter davantage de rayons. Une autre technique envisagée, plus controversée mais très peu coûteuse : injecter des aérosols à base de soufre dans l'atmosphère.
Celui-ci absorbe davantage de chaleur solaire que la banquise — son albédo est compris entre 5 et 10 %. Cette absorption de chaleur limite les chances que la banquise se renouvelle et augmente celles que le réchauffement climatique s'accélère.
Le substantif masculin albédo est emprunté au latin tardif (bas latin) albedo, substantif féminin signifiant blancheur. Il a été introduit au XVIII e siècle en optique et en astronomie par le mathématicien et astronome Jean-Henri Lambert.
Le réchauffement tend à diminuer la couverture de glace et donc à diminuer l'albédo, augmentant la quantité d'énergie solaire absorbée et conduisant à plus de réchauffement.
Doc.
Une surface d'albédo égal à 0 absorbe l'intégralité de la puissance lumineuse qu'elle reçoit. À l'inverse, une surface d'albédo égal à 1 en réfléchit l'intégralité. Les rayons lumineux provenant du Soleil et interceptés par la Terre sont donc en partie réfléchis vers l'espace, du fait de son albédo non nul.
Mais cet avantage climatique baisse de 30 % quand on considère l'albédo. » La pratique peut cependant être améliorée pour diminuer cet effet négatif : appliquer le biochar sur sols sombres, dans des cultures sous couvert végétal permanent, l'enfouir, ou encore le mélanger à de l'argile blanche ou de la chaux pour l' ...
Valeur de l'albédo
L'albédo est une valeur comprise entre 0 et 1 : un corps noir parfait qui absorbe toutes les longueurs d'onde sans rien réfléchir a un albédo égal à 0 ; un miroir parfait qui réfléchit toutes les longueurs d'onde sans rien absorber a un albédo égal à 1.
L'albédo global de la Terre, environ 0.30, a un effet significatif sur la température d'équilibre de la Terre. Il modifie la quantité d'énergie solaire réfléchie par la Terre par rapport à la quantité absorbée. Cela modifie l'équilibre thermique de la Terre et donc le bilan énergétique de la Terre.
L'effet de serre est originellement un phénomène naturel qui vise à résorber le rayonnement infrarouge émis par la surface de la Terre et maintenu sous forme de chaleur dans la partie inférieure de l'atmosphère.
Définition de l'effet de serre
En matière de climat, l'effet de serre est un phénomène naturel qui contribue au niveau de température moyen à la surface d'une planète dotée d'une atmosphère.
Lorsque la couleur de la surface terrestre varie, l'albédo change également. Les surfaces couvertes de neige ont un albédo élevé, les océans un albédo faible. La fonte de la glace de mer de l'Arctique (formée par de l'eau de mer gelée) entraîne un impact important sur l'albédo de notre planète.
Comme on peut le voir, pour déterminer l'albédo de notre surface, il nous suffit de connaître l'intensité du flux lumineux réfléchi par la surface et par le papier, et d'en faire le rapport. Cette intensité peut être déterminé par un radiomètre situé à même distance des 2 surfaces, ou estimé à l'aide d'un luxmètre.
Lors des périodes de faible insolation, l'effet astronomique est amplifié par le développement des calottes glaciaires qui, en augmentant l'albédo global de la Terre, contribue à son refroidissement.
Le procédé physico-chimique (représente 90% de l'absorption) : le CO2 est transmis à l'océan par simple dissolution du gaz dans l'eau de mer. Plus les eaux sont froides, plus la quantité de carbone absorbée est grande (le CO2 est plus soluble dans l'eau froide).
Les revêtements de toiture plus sombres absorbent la lumière du soleil, tandis que les toitures blanches la réfléchissent. Elles assurent donc le refroidissement passif de votre habitation. En optant pour une toiture blanche, vous garderez votre intérieur frais même en plein été !
Pourquoi les routes sont-elles repeintes en blanc quand il fait chaud ? La technique, qui consiste à recouvrir certaines routes d'une couche de peinture blanche ou de lait de chaux, permet de réduire la température au sol de plusieurs degrés en évitant ainsi que la route ne se dégrade. Coup de chaud sur le bitume.
Or, la neige et la glace ont un très fort albédo, les régions polaires réfléchissent donc la plus grande partie des rayons lumineux qui les atteignent déjà difficilement. Il y a donc un auto-entretient des conditions froides.
Un matériau à faible albédo absorbe plus d'énergie, et donc de chaleur, sa température de surface (c'est- à-dire à son contact) sera alors plus élevée. L'albédo moyen du globe terrestre est de 0,28 (0,34 pour les continents, 0,26 pour les océans).
Le bilan radiatif de la Terre est globalement nul, c'est-à-dire que la quantité d'énergie absorbée est égale à la quantité d'énergie réémise, si bien que la température moyenne est sensiblement constante. Plus précisément, le rayonnement reçu par la Terre (essentiellement solaire) est globalement réémis.