La communication paradoxale se base sur la diversité des façons dont nous pouvons interpréter un même message. Nous doutons des intentions de l'autre personne et nous choisissons d'interpréter ce qu'elle nous dit de la façon qui nous convient le plus ou dont nous pensons qu'elle correspond à ce qu'elle veut dire.
La communication est paradoxale lorsqu'elle contient deux messages qui se qualifient l'un l'autre de manière conflictuelle.
Qui s'avère contraire à une vraisemblance, une opinion ou à la normale. Exemple : J'ai rarement vu un esprit si paradoxal. Il est d'une logique implacable et pourtant il ne parvient pas à avoir des conclusions sensées. Étymologie : du latin "paradoxon" (paradoxe).
Le langage paradoxal est une expression qui se contredit elle-même, un langage qui contient son propre paradoxe. La notion de langage paradoxal est similaire à celle de double contrainte (double bind, en anglais), une idée apparente en systémique.
L'approche pragmatique fait apparaître une nouvelle catégorie que Récanati (1978) appelle "paradoxe pragmatique" : la contradiction entre ce que dit un énoncé et le fait même de son énonciation.
On appelle paradoxe un raisonnement qui contredit une idée généralement admise. Il produit un effet de surprise et est porteur de vérité. Cette immortalité que donne un beau trépas. » Figure de l'ironie, l'antiphrase consiste à exprimer le contraire de sa pensée, sans pour autant voiler sa véritable opinion.
2/ Ne vous engagez jamais dans une action en étant sur d'échouer. 3/ Communiquez sur la communication : dévoiler les non-dits, repérez les demandes tacites. Pour dépasser une injonction paradoxale, autorisez-vous à communiquer sur l'absurdité de la demande elle-même. 4/ Gardez en ligne de mire l'objectif suprême.
Contrairement à d'autres figures d'opposition qui prennent forme autour du sens des mots, le paradoxe tient compte du contexte et du sens commun. Il contient une contradiction et un raisonnement qui sont parfois absurdes ou qui n'ont pas de sens logique, mais qui stimulent la réflexion.
Le paradoxe a l'apparence d'une vérité, mais il renferme pourtant une contradiction ou un conflit. Un exemple de paradoxe bien connu est le paradoxe du menteur : "J'affirme que je mens." Cette phrase est éminemment paradoxale, puisque son sens littéral semble s'annuler de lui-même.
De façon paradoxale, contradictoire.
PARADOXALEMENT, adv. A. − [Modifie un verbe] D'une manière paradoxale, qui défie la raison. Un berceau suspendant paradoxalement au-dessus de l'abîme des tonnes de pierres au moyen de leur propre poids (Faure,Espr.
Métacommuniquer comme outil revient à prendre du recul par rapport au contenu de l'échange. Cela permet de modifier la perception que l'on a d'un sujet et de repositionner les choses en clarifiant ou en redéfinissant la ponctuation d'une relation.
La grande nouveauté apportée par l'École de Palo Alto est d'avoir mis la communication interpersonnelle au centre de sa vision et d'en avoir proposé une formalisation rigoureuse élaborée autour de quelques grands principes : le primat de la relation sur l'individualité ; le fait que tout comportement humain a une ...
Selon l'anthropologiste Gregory Bateson, qui le premier a défini la notion de double contrainte, ces conflits sont à l'origine à la fois de créativité et de psychose. Ce qui fait la différence, c'est d'être capable ou non d'identifier et de dépasser la contrainte de manière appropriée.
Paul Watzlawick explique qu'on ne sort d'une boucle paradoxale (double contrainte) que par un recadrage, permettant une lecture de la situation à un niveau différent. La double contrainte étant une situation insoluble directement, sa résolution passe par un changement de niveau ou d'échelle.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (le plus souvent un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire, comme « une obscure clarté » (Corneille).
Définition : un oxymore (synonyme : alliance de mots) est une figure de style par laquelle on allie deux termes qui semblent se contredire. On rapproche de manière paradoxale des termes qui peuvent paraître contraires. En d'autres termes, dans l'oxymore, un même objet a des qualités contradictoires.
Une problématisation, c'est l'ensemble des pratiques discursives ou non discursives qui fait entrer quelque chose dans le jeu du vrai et du faux et le constitue comme objet pour la pensée [2] 1489.. Si l'apparition d'un terme dans un corpus donné est « un fait qui ne doit être ni sous-estimé ni surinterprété » [3]
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Pour faire émerger le problème, on part d'un constat, que l'on explique et auquel il faut donner un contexte. On pose la problématique (deux questions maximum). On propose d'y répondre en deux ou trois parties, qui correspondent aux principaux arguments ou hypothèses choisis.
Un paradoxe est une opinion qui va à l'encontre de l'opinion courante, de la logique ou de la raison. Ces quelques exemples font paraître la vie plus bizarre (et plus drôle) que la fiction.
Le paradoxe du grand-père est un paradoxe temporel dont le but est de rendre compte du caractère problématique ou improbable du voyage dans le temps rétrograde : un voyageur temporel se projette dans le passé et tue son grand-père avant même que ce dernier ait eu des enfants.