Ils jouent un rôle fondamental dans le développement des caractéristiques sexuelles secondaires et dans la ménarche. Dans le cycle menstruel, ils favorisent la croissance de l'endomètre en le préparant à l'implantation de l'embryon. Ils ont également un effet préventif sur les maladies cérébrovasculaires.
Les œstrogènes sont sécrétés surtout par l'ovaire (isolément dans la première moitié de chaque cycle menstruel, en association avec la progestérone dans la seconde moitié) et par le placenta au cours de la grossesse. Les glandes surrénales et les testicules en produisent de faibles quantités.
Ainsi, les fruits, les légumes, les céréales, les noix, les graines (ex. graines de lin,..) et les légumineuses en contiennent en quantité variable. La source la plus concentrée de phytoestrogènes est le soya. Un niveau élevé d'oestrogènes dans le sang augmente le risque de cancer du sein.
Sous l'effet de la progestérone, le cerveau cesse progressivement de sécréter la FSH et la LH : les ovaires diminuent leur production d'estrogènes, puis de progestérone, jusqu'au prochain cycle. La diminution des taux sanguins de l'ensemble de ces hormones est responsable du déclenchement des règles.
Il existe deux hormones gonadotrophines : l'hormone folliculo-stimulante (FSH), qui stimule le développement des ovules, et l'hormone lutéinisante (LH), qui est importante à la maturation des ovules.
La LH et la FSH favorisent l'ovulation et stimulent la sécrétion des hormones sexuelles, l'œstradiol (un œstrogène) et la progestérone, par les ovaires.
On distingue différentes classes de substances parmi les oestrogènes, les isoflavones et les lignanes constituant les deux groupes principaux. Les isoflavones se trouvent principalement dans le soja et les autres légumineuses. Les lignanes sont présents essentiellement dans les graines riches en huiles, par ex.
Acides gras essentiels oméga-3
L'organisme féminin dépend d'un apport suffisant de graisses pour produire des hormones importantes telles que l'œstrogène, la progestérone, la vitamine D ou le cortisol. Les acides gras oméga-3 font partie des acides gras polyinsaturés et essentiels.
Les œstrogènes influencent d'innombrables organes et tissus. Leur action principale se situe au niveau de l'endomètre, des seins et des ovaires, induisant une prolifération cellulaire. Ils jouent un rôle fondamental dans le développement des caractéristiques sexuelles secondaires et dans la ménarche.
Les ovaires, au nombre de deux, sont des glandes qui sont situées dans le bassin près de l'utérus. Les oestrogènes agissent sur le système uro-génital, la glande mammaire, le squelette, la peau et les muqueuses, le système cardiovasculaire, le cerveau, le système digestif.
Comment savoir si j'ai un manque de progestérone ? Certains symptômes comme un cycle court, des spottings réguliers, des épisodes depressifs fréquents, de la fatigue chronique, les insomnies... sont des indicateurs assez fiables d'un manque de progestérone.
Comme certaines plantes, des huiles essentielles développent une action hormonale. L'huile essentielle de sauge officinale, celle cumin ou de carvi ont une activité œstrogénique. Les molécules d'huile de sarriette, de mélisse et de serpolet, par exemple, agissent comme l'hormone de la progestérone.
L'estradiol est l'estrogène le plus utilisé en France actuellement. Il est le plus souvent prescrit en association avec la progestérone ou un de ses dérivés (voir ci-dessous). L'estriol (PHYSIOGINE) est un estrogène également prescrit dans le traitement de la ménopause. Ses effets à long terme ne sont pas connus.
Pendant de nombreuses années, on a prescrit aux femmes un traitement hormonal substitutif ( THS ) composé d'oestrogène avec ou sans progestatif, pour alléger certains des symptômes de la ménopause.
Manger des fibres solubles qui régulent les hormones et la concentration d'œstrogènes dans le sang (avoine, légumineuses, fruits secs, algues). Penser aux oligo-éléments comme le sélénium (noix du brésil, fruits de mer) et l'iode (produits de la mer, algues, alliacés) pour les hormones thyroïdiennes. Saler moins !
Œstrogène végétal: le soja, les graines de lin et le trèfle rouge contiennent des substances analogues aux œstrogènes, qui atténuent les bouffées de chaleur. Le millepertuis: des études établissent l'effet antidépresseur du millepertuis, surtout sous forme d'extrait concentré.
Les jours dangereux pour un cycle d'une durée de 28 jours, jours durant lesquels il faut éviter les rapports sexuels avec pénétration et éjaculation vaginale sont : Les 5 jours précédant l'ovulation, soit du jour 9 au jour 14. Les 2 jours suivant l'ovulation, soit du jour 14 au jour 16.
Tout au long du cycle, ces organes communiquent et régulent leur activité entre eux. Le cerveau contrôle l'activité de l'hypophyse, qui sécrète deux hormones : la FSH (folliculo-stimulante) et la LH (lutéinisante). La LH et la FSH agissent sur l'activité des ovaires.