À la tête du
Au nom de la guerre et du « salut public », une politique de répression est instaurée par le gouvernement révolutionnaire, sous la pression d'événements menaçant la sûreté de l'État. C'est l'application outrancière de ces sévérités nécessaires qui forme ce que l'on a appelé la terreur.
Danton est considéré comme un de ceux qui ont préparé la journée révolutionnaire décisive du 10 août 1792, qui vit la chute de la royauté (le roi est fait prisonnier après la prise du palais des Tuileries). Après cette date, il devient ministre de la justice et, comme tel, couvre les massacres de septembre 1792.
Favorables à la République, dominés par Georges Danton, Jean-Paul Marat et Maximilien de Robespierre, les montagnards connurent leur apogée au printemps de 1793, avec 300 députés à la Convention nationale, pour la plupart élus de la Seine et des grandes villes.
Robespierre. Maximilien de Robespierre, né en 1758 à Arras (Nord-Pas-de-Calais), avocat et homme politique, est élu représentant du Tiers État.
Ces soldats professionnels chargés de veiller sur la capitale prennent le parti des émeutiers et vont leur assurer la victoire. Sous le commandement de deux officiers, Élie et Hulin, ils amènent deux canons et les pointent sur la Bastille.
Il est un révolutionnaire français et une grande figure de la Terreur. Robespierre est né en 1758 à Arras. Il a été élevé par son grand-père maternel après la mort de sa mère et l'abandon de son père. Il réussit parfaitement à l'école et devient un brillant avocat après avoir obtenu sa licence de droit.
Successivement choisi pour représenter l'assemblée des habitants non corporés de la ville d'Arras (23- 25 mars ) puis celle des électeurs du Tiers état de la ville (26- 29 mars ), il est élu, le 26 avril 1789 , par l'assemblée électorale d'Artois, parmi les huit députés du Tiers état.
Marat et Robespierre sont deux des trois membres du "triumvirat" dénoncé par les Girondins le 25 septembre 1792 à la Convention. Avec Danton, ils sont accusés de vouloir la dictature et d'avoir orchestré les massacres de Septembre.
Celui qui avait osé défier le Comité de Salut Public en exigeant la fin de la Terreur sera condamné à mort à la suite d'un simulacre de procès et exécuté le 5 avril 1794.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Robespierre atteint le sommet de sa puissance en juin 1794, en étant élu président de la Convention nationale grâce au soutien de la Commune de Paris.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
E. Fabre d'Églantine (1750 - 5 avril 1794 à la suite du procès de Georges Danton et des dantonistes), acteur, dramaturge, poète et homme politique français. Exécuté avec Danton.
La Terreur est décidée le 5 septembre 1793 par la Convention (assemblée qui dirige la Première République). Elle se termine le 28 juillet 1794 avec l'arrestation des Jacobins et la mort de Robespierre.
Robespierre est avocat dans le nord de la France lorsqu'il est élu député du tiers-état d'Arras. Il devient président de l'important club des jacobins où il est surnommé rapidement « l'incorruptible ». C'est un des principaux artisans de la Terreur car il veut empêcher par tous les moyens un échec de la Révolution.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Cette révolte populaire contre le régime monarchique a entraîné des conséquences profondes et durables. La chute de la Bastille a symbolisé la fin de l'ancien régime et a marqué le début de la Révolution. Elle a inspiré et encouragé les masses à se soulever contre l'oppression et à réclamer leurs droits.
Les derniers prisonniers de la Bastille. Sur les sept, quatre (Jean La Corrège, Jean Béchade, Bernard Laroche dit Beausablon, et Jean-Antoine Pujade) étaient des faussaires emprisonnés en 1787 pour avoir falsifié des lettres de change acceptées par la firme bancaire tourton-Ravel.
Les Parisiens attaquent la Bastille
Puis ils se dirigent vers la Bastille pour s'emparer de l'armement qui, pensait-on, s'y trouvait. La Bastille, à l'est de Paris, était une forteresse transformée en prison d'État. En juillet 1789 y étaient détenus 7 prisonniers (4 faussaires, 2 fous et un criminel).
Imprégné des idées de Rousseau, il défend un idéal politique, celui d'une République sociale et démocratique. Robespierre souhaiterait que la République soit fondée sur la morale, l'honnêteté des citoyens dévoués au bien public et l'égalité.
La réaction thermidorienne du 27 juillet 1794(9 thermidor an II dans le calendrier révolutionnaire) est une révolte parlementaire contre Maximilien Robespierre, qui dirigeait la Convention nationale depuis juin 1794.
La Révolution française est un événement majeur de la fin du xviiie siècle. Née des difficultés de la monarchie et des contestations de l'absolutisme, elle marque une rupture totale avec l'Ancien Régime (la période précédente) dans le domaine politique, mais aussi dans les domaines économique, social et culturel.