-C., les comices centuriates élisaient les magistrats supérieurs (consuls, préteurs, censeurs) et votaient les lois proposées par les consuls. À partir de 218 avant J. -C., ils perdirent leur pouvoir législatif, mais déclaraient la guerre et ratifiaient les traités de paix.
Les comices sont dans la République romaine des assemblées qui expriment la volonté du peuple romain dans les domaines électoraux, législatifs et judiciaires. Ces assemblées sont au nombre de trois, ou quatre si l'on comprend le concile plébéien.
Ils formaient un collège de deux magistrats qui, jusqu'au principat d'Auguste, étaient élus pour un an par le peuple romain réuni en comices centuriates. Ils exercaient l'imperium, pouvoir suprême civil et militaire, et commandaient les armées.
La tradition attribue la création des comices centuriates au sixième roi de Rome, Servius Tullius, lors de la répartition du peuple romain en centuries.
Les comices tributes se réunissent au Forum mais vont voter au Champs de Mars. Ils sont alors regroupés sur la décision d'un tribun de la plèbe.
Dans le système romain, les lois sont votées (et les magistrats élus) par des curies (comices curiates), tribus (comices tributes) et centuries (comices centuriates).
Ces constructions monumentales de l'architecture romaine peuvent être dédiées à la pratique extérieure d'un des cultes de la religion romaine, à loger symboliquement une administration ou encore à vénérer une personne.
J. -C. Durant la Monarchie romaine, le roi est le seul magistrat. Il est assisté par deux questeurs qu'il a nommés, ainsi que d'autres assistants pour diverses tâches.
Ils décident des sénatus-consultes, véritables lois, surveillent l'installation des nouveaux cultes, ont la garde du Trésor, attribuent les crédits nécessaires aux campagnes militaires. Le sénat assure la direction et permet la continuité de la politique romaine. Il élit les consuls et détermine leur mission.
Leur mission principale est la protection des Français et de leurs intérêts et le devoir de rendre compte aux autorités consulaires françaises des événements intéressant ces autorités. Leurs fonctions représentent un investissement, en travail et sur le plan financier, à leur charge.
On appelle cursus honorum la série de magistratures que devait exercer un Romain dans le cadre des institutions, avant de parvenir au consulat. Ce sont la questure, l'édilité (patricienne ou plébéienne), le tribunat de la plèbe (pour les plébéiens), la prêture, le consulat.
Élaborée par Bonaparte, la nouvelle Constitution confie l'exécutif à trois consuls (Bonaparte, Cambacérès, Lebrun) ; en fait, le Premier consul (Bonaparte) détient seul la réalité du pouvoir : nommé consul pour dix ans par un article spécial, il est indéfiniment rééligible, et exerce un pouvoir exécutif sans limites.
Chaque magistrat acquiert un degré de pouvoir (maior potestas). Celui qui en détient le plus est le dictateur, suivi ensuite du censeur, du consul, du préteur, de l'édile et enfin du questeur.
La République romaine est la période de la Rome antique où le pouvoir n'était pas détenu par un seul homme, les citoyens élisaient leurs magistrats que le Sénat romain contrôlait.
Il existe deux types d'assemblées romaines : les comices (comitia) et les conciles (concilium). Les comices sont les assemblées de tous les citoyens (populus romanus ou peuple de Rome).
Du latin magistratus (« magistrature », « charge », « fonction publique »).
Il se compose de décurions, nommés parmi l'aristocratie locale.
1. Dignité, fonction de magistrat ; durée de cette charge. 2. Corps des magistrats et, en particulier, ensemble des magistrats du siège (magistrature assise) et du parquet (magistrature debout).
-C., la Maison Carrée offrait, avec le sanctuaire de la Fontaine, un deuxième lieu de culte augustéen au sein de la colonie Nemausus. Elle était dédiée aux héritiers d'Auguste, Caius et Lucius Caesar, “princes de la jeunesse”, comme l'indique l'inscription sur son fronton.
Cella : Pièce centrale d'un temple, habitée par le dieu ou la déesse, dans laquelle était dressée sa statue. La cella était parfois divisée en trois nefs par deux rangées intérieures de colonnes.
Les comices sont convoqués par des licteurs ou par des hérauts. On vote par curies, chaque curie ayant une voix; mais dans un curie chaque citoyen de cette curie a sa propre voix et la majorité des voix dans une curie détermine le vote de toute la curie.
S. P. Q. R. signifie en latin Senatus populusque romanus signifiant "le sénat et le peuple romain". Cette devise abrégée est devenue l'emblème de la République romaine, puis par tradition de l'Empire romain.
Le citoyen romain dispose aussi de droits civils : jus conubii (ou conubium) : droit de mariage légal avec une romaine. jus commercii (ou commercium) : droit d'acheter et de vendre sur le territoire romain. jus legis actionis : droit d'intenter une action judiciaire devant un tribunal romain.