L'un des principaux aspects de l'écologie des loups est leur capacité à contrôler les populations d'herbivores tels que les cerfs, les élans et les bisons. Les loups sélectionnent généralement des proies faibles, malades ou âgées, ce qui contribue à maintenir les populations d'herbivores en bonne santé.
Le loup, en régulant les populations d'ongulés sauvages, s'avère pourtant être un allié des forestiers en dispersant les grands groupes de cervidés par exemple, en réduisant la pression des herbivores sur les jeunes pousses et en permettant ainsi aux jeunes arbres de ne pas être broutés.
Par sa présence à la tête de la chaîne alimentaire, le loup participe à la régulation du nombre de proies sur son territoire, évitant ainsi une surabondance d'herbivores pouvant compromettre la régénération végétale.
5 / Qui mange le loup ? Le loup est le plus grand des canidés. Il n'a pas d'ennemi naturel. Son seul prédateur est l'homme qui le chasse et détruit les forêts indispensables à sa survie.
Certains grands chats ou d'autres canidés tels que les coyotes peuvent se confronter aux loups. D'une manière générale, les louveteaux sont vulnérables.
Les prédateurs du loup sont l'ours, l'homme, le lynx et les grands rapaces. Les loups sont responsables de milliers d'attaques sur la faune (chamois, cerfs, petits gibiers) et les troupeaux (bovins et ovins).
La mise à mort proprement dite se fait généralement en deux étapes : un loup attaque l'animal à la tête ou au museau, afin d'affaiblir ses défenses. Le reste de la meute mord les pattes, les flancs, etc. Le but de l'opération est de mettre la proie à terre.
Calmement mais lentement, reculez-vous sans le quitter des yeux et ne lui tournez pas le dos. Si le loup ne recule pas et agit de manière agressive en levant haut la queue et en grognant, crier et lui jeter des objets, tout en continuant de reculer.
Les loups vivent en meute
La meute est dominée par un couple, le seul autorisé à se reproduire. C'est aussi lui qui se charge de la défense des autres et dirige la chasse.
Le loup ne considère pas l'être humain comme une proie potentielle. Son régime alimentaire est composé plutôt par des ongulés sauvages (cerf, chevreuil, chamois, sanglier, daim, mouflon) et il se méfie généralement de l'homme, considéré à juste titre comme une menace potentielle à éviter si possible.
À l'époque où le grand canidé abondait dans les forêts françaises, son rapport avec l'homme était celui d'un prédateur avec une proie potentielle. Voilà, en partie du moins, pourquoi le loup fait peur.
Une peur qui remonte au Moyen Âge
Selon les historienshistoriens, le loup change de statut dès le début du Moyen Âge. Il est alors synonyme de danger et de cruauté. Il est celui qui dévaste les troupeaux. Les récits relatant des rencontres sanglantes entre l'Homme et l'animal se multiplient.
Il est donc recommandé d'adopter certains comportements :
Se retirer lentement. Ne pas fuir en courant. Si le loup ne s'en va pas ou que la situation est ambiguë, parler fort ou taper des mains.
Santé des populations d'herbivores
Les loups sont des animaux endurants, poursuivant ses proies sur de longues distances. Ainsi, ils attrapent principalement les proies malades, faibles ou âgées. Cette sélection naturelle renforce la santé globale des populations d'herbivores.
Origine et évolution du loup
Il y a 40 millions d'années, un ancêtre des canidés et des félidés, Miacis, vit en Amérique du Nord. Puis, il y a 30 millions d'années, vient l'Hesperocyon ; on a retrouvé jusqu'en Europe un grand nombre de fossiles de cet ancêtre des canidés qui ressemble un peu à une genette.
Le loup est un animal extrêmement discret qui évite soigneusement les humains. Habituellement, il s'en détourne avant même d'être aperçu. La probabilité d'en croiser un au cours d'une promenade est donc très faible, même dans une zone de présence permanente. Si cela doit arriver, il ne faut pas tenter de l'approcher.
Dans le passé, il y a eu quelques attaques de loup avérées, notamment liées à la rage. Mais depuis 2002, seulement 6 cas d'attaques ont été recensés en Europe et aucune n'a été mortelle. Natagora recommande de toujours éviter les situations potentiellement conflictuelles avec les animaux sauvages (prédateurs ou non).
À taille égale, le loup tue le chien. Un loup isolé peut-il gagner un combat contre un humain adulte désarmé mais en pleine forme physique ?
Ces analyses montrent que les loups mangent parfois du chat. Pas étonnant quand on sait que l'animal est un carnivore opportuniste, souvent prédateur, mais parfois charognard, et capable d'avaler des proies très différentes.
Le Bite Force Quotient (en) (BFQ) du loup gris est de 136, l'un des plus élevés parmi les carnivores actuels.
Cette attaque à Saou peut être qualifiée « d'alimentaire » puisque le loup ( ou les loups) a commencé à manger le chien et qu'il a dû être dérangé par les aboiements d'autres chiens, et a pris la fuite. D'ailleurs dans les pays de l'Est le chien est connu pour être très appétent pour le loup.
Le loup n'a pas besoin d'un refuge pour dormir. Grâce à son épaisse fourrure, il peut parfaitement dormir en plein air, mais il apprécie l'abri de broussailles ou de rochers – là encore, plus pour des raisons de quiétude que de confort thermique. Enfin, la meute dort de préférence à proximité d'un point d'eau.
Les ongulés sauvages, tels que les chevreuils, les chamois, les mouflons et les cerfs constituent les proies principales du loup. De taille moyenne ou grande, ces espèces sont des cibles idéales pour les meutes affamées.
Les loups
Les loups sont des animaux particulièrement fidèles. Un mâle et une femelle se reproduiront ensemble toute leur vie. Ainsi, une meute est composée d'un couple dominant, et d'une ribambelle de rejetons que le père et la mère protègent farouchement.