Premier à avoir réfléchi sur la vie, Aristote avait compris qu'elle est à elle-même son propre sens. Aussi l'avait-il définie comme un acheminement vers soi-même. Son but, sa destination, et par conséquent aussi bien la direction que le sens de son existence lui sont inhérents.
- Le sens de la vie comme importance : avoir une vie qui a du sens, c'est avoir le sentiment et la conviction que notre vie possède une valeur intrinsèque, que la vie que nous menons est bonne et que ce que nous entreprenons a un certain impact positif sur le monde ou notre entourage.
La thèse d'Aristote est donc que l'homme est par nature voué à vivre dans une cité. C'est le sens de la fameuse citation d'Aristote selon laquelle l'homme est un animal politique.
Aristote considère la matière et la forme comme fondues ensemble, ce qui permet de produire la substance composée (σύνολον, sunolon). La matière est le pondérable, le sensible, le corps d'un animal ou d'une œuvre. La matière est associée à la puissance, car la matière est à l'objet ce que la puissance est à l'acte.
Le bonheur, dans la proportion exacte qui le relie à la moralité des êtres raisonnables, par quoi ils en sont dignes, constitue donc seul le souverain bien d'un monde [...] qui n'est en vérité qu'un monde intelligible, puisque le monde sensible ne nous promet pas, à partir de la nature des choses, une telle unité ...
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée".
Le bonheur ne peut s'atteindre que dans une vie qui a trouvé son excellence propre ; c'est pourquoi la question qui sous-tend toutes les autres est celle de la vertu, de l'excellence humaine. Le désir d'y voir clair là-dessus fait de Socrate un philosophe.
Aristote développe une théorie basée sur quatre types de causes : la matérielle, la formelle, l'efficiente et la finale. Il considère l'existence de l'être nécessaire (Dieu) comme source de tout mouvement dans le monde.
Les idées du philosophe
- Si Aristote accepte certaines idées platoniciennes, comme l'immortalité de l'âme et la nature divine des corps célestes, il remet en cause certaines théories du maître : pour lui le plus haut degré de réalité n'est pas ce qui apparaît par le raisonnement, mais ce qui est perçu par les sens.
“Ce n'est pas un ami que l'ami de tout le monde.” “La nature ne fait rien sans objet.” “L'objet de la guerre, c'est la paix.” “C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire.”
Aristote a été le critique le plus puissant de Platon, son adversaire le plus déterminé. Mais ce qui les a opposés n'est pas un simple conflit entre deux générations, ni même un cas classique de parricide.
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde. Il rejette donc l'argument d'indifférence d'Anaximandre et de Platon pour promouvoir une raison physique.
Toute chose intermédiaire est précédée et suivie d'autre chose, et ce qui précède est nécessairement cause de ce qui suit. Si l'on nous demandait laquelle d'une série de trois choses est la cause, nous dirions que c'est la première. Car ce n'est point la dernière : ce qui est à la fin n'est cause de rien.
Selon les Védas, la vie de l'être humain a quatre buts, quatre sens : « Dharma », le devoir, la vertu, la recherche de la perfection de l'être que l'on est, la réalisation de soi sur le plan moral (courage, honnêteté, tolérance, charité).
Le « sens de la vie », formulée pour la première fois en ces termes par Friedrich Nietzsche à la fin du XIX e siècle, désigne l'interrogation sur l'origine, la nature et la finalité de la vie ou plus généralement de l'existence, en particulier de l'existence humaine.
Selon cette approche, la vie est susceptible d'être significative : nous pouvons lui conférer un sens grâce à notre sensibilité. Jean Grondin parle d'une « saveur de la vie » et le sens de la vie est pour ainsi dire une capacité de « sentir » et de jouir de la vie.
(De là qu'Aristote associe par ailleurs fréquemment Dieu et nature [63][63]Par exemple, De Caelo, 271 a 33 : « Dieu et la nature ne font…. S'agissant d'accomplissement le plus parfait possible dans le devenir, il lui arrive même de mentionner Dieu seul [64]
Aristote introduit en effet la question dès le début de son enquête lorsqu'il écrit : « les principaux types de vie sont au nombre de trois : celle dont nous venons de parler (= la vie de jouissance), la vie politique, et en troisième lieu la vie contemplative » (I, 3, 1095 b 17-19).
est un philosophe grec. Disciple de Platon, il prend ses distances avec la pensée de celui-ci et fonde une école, le Lycée. Sa soif de savoir est immense : il s'intéresse à plusieurs disciplines, comme la logique, l'éthique, la politique, la physique, etc. et pose les premiers fondements de certaines d'entre elles.
“Il n'y a point de travail honteux.” “Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” Vos avis (53) : “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ”
Le bonheur consiste donc d'une part et principalement dans la contemplation, d'autre part dans l'action pure, réglée par la raison (les biens matériels, la santé ne sont nullement étrangers au bonheur; ils y aident, mais ne le constituent pas). Contemplation et action doivent s'exercer selon la vertu.
Pour être heureux, il faut que l'homme vive par l'intelligence et selon l'intelligence ; il faut qu'il ait a la fois la vertu contemplative qui fait le philosophe, et cette vertu d'un ordre inférieur, qui soumet ses actions à la loi de l'esprit et que l'on appelle pratique 4).
Bonheur et préjugé
Or, pour Épicure, le bonheur ne consiste absolument pas à jouir sans entraves et à s'oublier soi-même dans une pratique du divertissement. Cette voie-là est, au contraire, le plus sûr moyen de se condamner à la souffrance de l'insatisfaction.
La tendance au bonheur est conforme à la nature de tout être animé et sensible, pense Rousseau. Or l'homme ici-bas ne peut connaître un bonheur absolu. Seul Dieu jouit d'un tel bonheur. L'homme ne peut aspirer qu'à un bonheur relatif.
Le vrai bonheur est une décision qu'une personne prend avec sa volonté, sa patience et son désir. Si une personne a l'intention d'être heureuse, elle se réjouira des choses les plus simples et les plus petites et les célébrera.