L'existence désigne le fait d'être, indépendamment de toute connaissance possible. Elle se distingue de l'essence, qui définit ce qu'une chose est, et du néant, qui, par définition, n'a pas de réalité.
L'existence se distingue de la réalité parce qu'elle est référée au point de vue du sujet qui la saisit ; mais cette relation est inessentielle du point de vue de la réalité ainsi saisie. Ainsi, l'existence partage-t-elle avec la réalité le mode d'être de la chose, de la « res », qui s'impose au constat.
1. Fait d'exister, d'avoir une réalité : Prouver l'existence d'un complot. 2. Présence en un lieu, fait d'être là : Depuis son retour, il n'a pas signalé son existence.
Dans cette première acception, « exister » signifie simplement « être présent dans le monde », et cette définition semble suffisante pour caractériser l'ensemble des êtres inertes. La notion d'« existence » est alors synonyme de « réalité ».
- Le sens de la vie comme importance : avoir une vie qui a du sens, c'est avoir le sentiment et la conviction que notre vie possède une valeur intrinsèque, que la vie que nous menons est bonne et que ce que nous entreprenons a un certain impact positif sur le monde ou notre entourage.
Le but de l'existence n'est pas de trouver le bonheur : c'est de trouver son utilité
Le but de n'importe quelle action serait d'augmenter notre plaisir et/ou diminuer notre souffrance. Il dérive de cette constatation que « ce qui est bien est ce qui amène le plus de bonheur à la plus grande quantité de personne possible ». Pour Bentham, le sens de la vie est le « principe du plus grand bonheur ».
L'existence, fondamentalement, est « projet » : le choix, l'engagement sont donc au cœur de la pensée de Sartre. Par conséquent, l'existence excède bien la vie, mais seul l'homme peut se déterminer comme existant, alors que la vie appartient aussi bien à l'homme qu'aux plantes et aux animaux.
Vivre, ce n'est pas seulement exister. En effet, la vie renvoie à une perspective biologique. La vie, à ce titre, peut caractériser la plante, l'animal et l'homme. Toutefois seul l'homme peut être qualifié d'existant : il est en effet le seul être vivant capable de se représenter sa vie et d'ouvrir un horizon de sens.
Contraire : apparence, fausseté, illusion.
C'est pourquoi, au XXe siècle, la philosophie existentielle de Sartre nous rappelle que l'existence humaine est un pouvoir suprême, celui de donner du sens à sa vie. L'Homme naît sans but et ne cesse de changer, de par ses actes, jusqu'à sa mort, où son identité se fige définitivement.
En ce sens, l'existence est le simple fait d'être, l'être conçu sans détermination aucune, sans prédicat, sans rien : l'être commence par l'indétermination de l'existence, indétermination du fait d'être pur et simple. Ainsi, cette première idée de l'existence la ferait concevoir par une connaissance immédiate.
Quel est l'autre moyen le plus simple de se prouver sa propre existence ? Se prendre pour objet à travers la conscience que l'on a de soi-même. Il n'y a pas d'autre moyen de prouver sa propre existence. Voir qu'autrui reconnaît notre existence comme étant vraie.
Selon cette approche, la vie est susceptible d'être significative : nous pouvons lui conférer un sens grâce à notre sensibilité. Jean Grondin parle d'une « saveur de la vie » et le sens de la vie est pour ainsi dire une capacité de « sentir » et de jouir de la vie.
Il nous faut vivre en accord avec nous-même. Et il nous faut cultiver notre émerveillement pour la splendeur de cet univers, et des êtres vivants, dont nous faisons partie. Le sens de la vie, c'est le maintien de notre ordre interne, et de celui de la biosphère.
Pour exister, il faut trouver un plaisir à ce que l'on fait. Il faut également être en accord avec une certaine image de soi, entretenir des rêves et projets. Il faut enfin et surtout être perçu, pris en compte et considéré par d'autres personnes comme quelqu'un qui importe à leurs yeux.
La version la plus connue du dualisme est élaborée par René Descartes dans les Méditations métaphysiques parus en 1641. Il y soutient que l'esprit et le corps sont « réellement distincts », c'est-à-dire que l'un peut exister sans l'autre.
L'existence désigne le fait d'être, indépendamment de toute connaissance possible. Elle se distingue de l'essence, qui définit ce qu'une chose est, et du néant, qui, par définition, n'a pas de réalité.
Être se définit par les attributs qui sont les siens, par catégorie, mais ils ne disent pas une singularité. Tandis que exister, c'est un verbe qui n'a pas de complément d'objet.
Pour vivre, l'homme doit s'alimenter, se vêtir, se loger ou trouver un abri. Cela ne le distingue pas de l'animal. Mais l'homme est doué de conscience : à ce titre, il doit s'efforcer de l'employer. S'il n'utilisait pas sa pensée, l'homme ne serait pas véritablement humain.
Dieu a un plan pour notre bonheur. La vie a un but et une signification. Dieu, notre père aimant, veut que nous trouvions le bonheur et la joie. Pour ce faire, il a élaboré un plan pour nous fait progresser, vivre par la foi, fonder une famille et retourner vivre avec lui un jour.
Si la vie a un sens, c'est que nous sommes habités par ce désir viscéral de sens. Voilà pourquoi il importe de se fixer un grand idéal à atteindre. Comme le dit le Père Boulad : « ce n'est pas le chemin qui est impossible, c'est l'impossible qui est le chemin. »
Lorsque nous donnons notre vie à Christ, ce n'est que le début. Dieu dépose une semence de tout ce qu'il est au plus profond de notre être et met en nous le vouloir de faire ce qui est bien. Chaque fois que nous coopérons avec Dieu, nous faisons un pas de géant en avant.