1. Bâtiment pénitentiaire, lieu où s'exécutait la peine des travaux forcés ; lieu de détention ou de déportation. 2. La peine de travaux forcés : Vingt ans de bagne.
Étymologie. ( XVII e siècle) De l'italien bagno (« bain ») qui désignait à l'origine le bagne de Livourne, toponyme transformé par antonomase (→ voir grève) ; le bagne de Livourne était construit sur d'anciens bains romains.
Bagne de Mana (ou bagne des femmes) Bagne de Saint-Laurent-du-Maroni (Saint-Laurent-du-Maroni et Saint-Jean-du-Maroni) Camp Charvein (dit « Camp de la Mort ») Camp Crique Anguille (Montsinéry-Tonnegrande) ou Bagne des annamites, s'y trouvaient aussi des opposants indochinois à la colonisation française.
C'est une situation très pénible.
Le bagne est une sorte de prison où les prisonniers, nommés les bagnards, sont obligés de travailler. Il est réservé, en principe, à des condamnés punis des plus graves crimes et délits.
Son propos était simple : au moment où la France sombrait dans un marasme économique, l'abrogation du bagne allégerait les dépenses de l'Etat. L'argument porta : le 17 juin 1938, dans le cadre de la loi sur le redressement financier, la transportation outre-mer fut enfin abolie.
Le bagne de Toulon fut un établissement pénitentiaire, aujourd'hui disparu, situé à Toulon (Var). Pouvant loger plus de 4 000 forçats, il fut le bagne le plus grand, et aussi le plus longtemps ouvert, de 1748 à 1873, cessant d'exister avec la création des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie.
baladin n.m. Autrefois, bouffon de comédie, farceur de place publique ; comédien ambulant.
D'airain, dur, résistant ; implacable, impitoyable.
Lupanar, mot lat. signifiant «maison de prostitution, lieu de débauche» (de lupa «louve» et au fig. «courtisane, prostituée»). Fréq.
Cette loi organise la peine des Travaux forcés à accomplir hors du territoire métropolitain pour les prisonniers de droit commun. La Guyane est choisie tant pour extraire du corps social sa frange « contaminée et contaminante » que pour offrir une voie de réhabilitation par le travail au grand air.
Fondé en 1852 sous Louis-Napoléon Bonaparte, ce bagne était situé sur l'anse du Chaton, non loin de la pointe de Buzaré, à Cayenne en Guyane française. Les installations du pénitencier étaient constituées de trois baraquements désignés sous le nom de « Europe », « Afrique » et « Asie ».
− Criminel condamné aux travaux forcés dans un bagne (ou, autrefois, aux galères).
Lieu où étaient détenus les condamnés aux travaux forcés.
Le site des Archives National d'Outre Mer (ANOM) est un site très riche et donc une sources à connaître pour tous les généalogistes. Une des collections proposées en ligne est constituée, pour les bagnes coloniaux, par une base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne.
La peine de travaux forcés est une peine de détention assortie de travail obligatoire qui peut être infligée aux individus condamnés à l'emprisonnement pour des crimes ou des délits. La peine de travaux forcés est encore en vigueur dans certains pays.
1. Réprobation publique qui s'attache à des actions jugées condamnables : Couvrir quelqu'un d'opprobre. 2. Cause, sujet de honte pour quelqu'un : Fils qui est l'opprobre de la famille.
Le bronze. Le bronze est un alliage non ferreux composé de cuivre et d'étain.
Cette loi, formulée par Ferdinand Lassalle au XIXe siècle, montre que la rémunération réelle d'un salarié tend inexorablement à se rapprocher de son niveau « naturel » qui correspond au coût du minimum des subsistances nécessaires au maintien de sa force de travail et à la survie de sa famille.
1. Regarder quelqu'un avec insolence et supériorité, en se moquant : Narguer les autorités. 2. Braver quelqu'un, quelque chose ; mépriser : Narguer le danger.
une pers.] Bouleverser, renverser, mettre sens dessus dessous. Synon. chambarder.
baladin, banquiste (pop.), bateleur (vx), bouffon (vx), charlatan (vx), forain2, jongleur. Troupe de saltimbanques; baraque, roulotte, voiture de saltimbanques; boniment, parade de saltimbanques. V. acrobate ex.
Interdit d'accès, le bagne où fut envoyé Alfred Dreyfus, au large des côtes guyanaises, est aujourd'hui à l'abandon. On ne peut pas aller au Diable. L'île est interdite. D'abord parce qu'y accéder est dangereux, comme autrefois s'en évader.
Le 17 juin 1938, Gaston Monnerville, petit-fils d'esclave guyanais devenu sous-secrétaire d'État aux Colonies, fait voter une loi prévoyant enfin la suppression du bagne de Cayenne. Celle-ci ne deviendra effective qu'en 1946, quand la colonie sera érigée en département d'outre-mer.
Les Îles du Salut doivent leur nom à l'expédition de Kourou, entreprise entre 1763 et 1765 pour réaffirmer la puissance coloniale française. Cette opération est un désastre et va voir 60% des colons envoyés décimés par la faim et les fièvres.