En France, on est considéré comme pauvre si ses revenus mensuels sont inférieurs à 1 102 euros par mois. Ce montant équivaut à 60% du revenu mensuel médian des Français.
Le seuil international de pauvreté de 1,90 dollar, qui reste en vigueur jusqu'à l'automne 2022, résulte de la moyenne des seuils nationaux de pauvreté de 15 pays pauvres dans les années 1990, exprimés en PPA de 2011.
Il ne reste plus à l'Insee à compter dans ces fichiers tous ceux qui vivent avec moins de 918 euros pour une personne, 2 295 euros pour un couple, etc. Ce qui donne le nombre de pauvres.
Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 102 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 314 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
Être pauvre, c'est avoir un revenu très inférieur à celui dont dispose la plus grande partie de la population. Pour l'Insee, comme pour Eurostat, une personne est pauvre si son niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian de la population française.
Une enquête CSA réalisée en 2020 juste avant le premier confinement établissait à 2 683 euros nets/mois le revenu moyen permettant de vivre convenablement, avant imposition. Les Français évaluent à 490 euros la somme qui leur manque chaque mois pour vivre convenablement.
La moitié des individus a un niveau de vie inférieur à 20 300 euros (soit 1 692 euros par mois). Pour une famille composée d'un couple avec deux enfants de moins de quatorze ans, cela correspond à un revenu disponible de 42 630 euros par an (soit 3 553 euros par mois).
Pour prendre ce fait en compte, la pauvreté est définie de manière relative : le seuil de pauvreté par unité de consommation correspond ainsi à 60 % du niveau de vie médian. Ainsi, toute personne dont le niveau est de vie est inférieur à 1102 euros par mois est considérée comme pauvre en France en 2019.
Les seuils de faible revenu (SFR)
De façon plus particulière, le seuil est défini comme étant le revenu en deçà duquel une famille est susceptible de dépenser 20 points de pourcentage de plus de son revenu pour la nourriture, le logement et l'habillement que la famille moyenne.
En 2019, en France métropolitaine, le niveau de vie médian de la population s'élève à 22 040 euros annuels. Il correspond à un revenu disponible de 1 837 euros par mois pour une personne seule et de 3 857 euros par mois pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.
Les ménages dont le niveau de vie est compris entre 60 et 90 % du niveau de vie médian sont dits modestes (soit entre 1 028 et 1 542 euros par unité de consommation et par mois).
Le niveau de vie est plus faible aux grands âges : avec 23 730 euros par an en moyenne, soit 1 978 euros par mois, les personnes de 80 ans ou plus disposent de 156 euros de moins par mois que les 75-79 ans, 200 euros de moins que les 70-74 ans et 244 euros de moins que les 65-69 ans.
La population la plus concernée par la pauvreté est la tranche 15–24 ans, avec un taux de 10 % en 2000 pour le seuil relatif de 50 %. Les personnes âgées sont les moins concernées, avec toutefois, une remontée du taux de pauvreté après 80 ans.
Le seuil de richesse, établi par l'observatoire des inégalités, est fixé cette année à 3.470 euros pour une personne seule, après impôts, soit le double du niveau de vie médian que l'Insee fixe à 1.735 euros (en 2017). Ce sont donc 5 millions de personnes qui gagnent plus que ce seuil de richesse.
L'Insee retient ensuite, par convention, comme partout dans l'Union européenne, 60% de ce niveau de vie médian - on est alors à 1063 euros -, et il dénombre les personnes ayant un niveau de vie sous ce seuil de 1063 euros. Les 9,3 millions auxquels on aboutit représentent 14,8% de l'ensemble de la population.
Si définir la classe moyenne est un jeu périlleux, il apparaît une certitude : à 4 000 euros net par mois, on entre dans le top des 10 % de Français les plus riches, constate l'Observatoire des Inégalités, organisme indépendant qui passe aux cribles les publications sur le sujet.
Dans la plupart des cas, vous gagnez un revenu tiré de vos biens si vous ne faites que louer des locaux et fournir des services essentiels. Ces services comprennent le chauffage, l'éclairage, le stationnement et les services d'une salle de lavage.
Allocations familiales, revenu de solidarité active (RSA), allocation logement, allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), bourses scolaires, aides locales pour le logement social dans certaines régions, etc.
Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population. Elles sont moins souvent en emploi ou à la retraite que le reste de la population et davantage au chômage ou inactives non retraitées.
Elles sont qualifiées d'aisées au-delà de 2 300 euros et de riches au-dessus de 3 155 euros par mois. Pour les couples sans enfants, le seuil de pauvreté se situe à 1 550 euros. Ces couples appartiennent aux classes moyennes entre 2 500 euros et 4 500 euros et à la catégorie des riches au-dessus de 6 200 euros.
En 2021, une personne est considérée comme pauvre d'après l'Insee, si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois, pour un niveau de vie médian établi à 1 771 euros mensuels pour une personne seule après impôts (allocations sociales comprises).
L'INSEEC a noté une différence de 13,7% entre les hommes et les femmes. Le salaire médian des femmes s'élève à 1 639€ tandis que celui-ci des hommes est de 1 899€. Selon la Direction statistique du ministère des Solidarités (Drees), il faudrait 1 760€ pour vivre décemment en France.
Salaire médian ou salaire moyen ? 2 000 euros net mensuel ne correspond donc pas tout à fait au salaire médian. Selon les derniers chiffres dévoilés par l'Insee, le salaire net médian dans le privé était de 1 940 euros en 2019. Les 10% des salariés les moins rémunérés touchaient moins de 1 319 euros par mois.
Salaire : Un responsable ou directeur marketing peut facilement toucher un salaire de 5000 euros par mois, y compris en début de carrière. Dans les plus grandes entreprises, il est assez fréquent que la rémunération puisse même doubler.