La ruche bourdonnante est l'emblème de la Comédie-Française. Entourée de la devise de la troupe« Simul et singulis ». Elle était gravée sur les jetons de présence distribués aux comédiens dès 1682. En écho à cette devise, depuis 2018, trois ruches sont installées sur le toit de la
Son emblème est une ruche avec des abeilles, à l'image d'une institution foisonnante.
La Troupe. « Dès sa naissance en 1680, la troupe de la Comédie-Française fut le fruit de la fusion de deux troupes d'horizons différents. Heureuse diversité qui l'a conduite à ce collectif dont la devise "Simul et Singulis", être ensemble et être soi-même, nourrit chacun dans son art.
En tant que théâtre national, son rôle est d'assurer la représentation régulière des principales pièces du répertoire classique.
Le comique
Si les comédies peuvent n'avoir pour simple but que de faire rire (farces, théâtre de boulevard), elles ont le plus souvent une visée plus profonde. En faisant rire les spectateurs d'un personnage caractériel ou d'une situation absurde, l'auteur dénonce les défauts et les travers humains.
La devise de la comédie est d'ailleurs imaginée par un écrivain du XVIIe siècle : castigat ridendo mores (« corriger les mœurs par le rire »).
Les sociétaires de la Comédie-Française sont, depuis l'origine de la troupe en 1680, des comédiens choisis parmi les pensionnaires ayant au moins une année d'engagement.
Cette règle permet à la troupe de lui donner de la visibilité, tout en étant un gage de qualité pour le film, en obligeant le comédien «à ne pas faire n'importe quoi». «Cela permet aussi de savoir, quand on regarde un film, à quelle époque les comédiens appartenaient à la troupe.»
Le Comité d'administration
Il est renouvelé chaque année. Plus précisément : le/la Doyen(ne), actuellement Madame la Doyenne Claude Mathieu. trois sociétaires titulaires et un suppléant élus par l'assemblée générale des sociétaires.
"Castigat ridendo mores" : "elle (la comédie) corrige les moeurs par le rire". Vous discuterez cette citation du poète latin Horace (reprise par le poète Jean de Santeul, 1630-1697) à l'aide d'un développement structuré et argumenté.
J. -C. sous le siècle de Périclès, en pleine démocratie athénienne, le poète Cratinos crée la Vieille Comédie en tant qu'institution d'opposition politique. Ainsi, avec la Vieille Comédie, le théâtre est transformé en tribune.
Guillaume Dubufe a peint le plafond en 1885 (La Vérité, un miroir à la main, est entourée par les figures allégoriques du Drame et de la Poésie. La Comédie porte un masque de velours et la Tragédie brandit un poignard).
L'administrateur Émile Perrin, en 1879, s'en inquiéta et répondit au souhait exprimé par l'archiviste Georges Monval, fervent moliériste : un « sosie » du grand fauteuil Louis XIII fut livré aux Argan modernes. Le fauteuil de Molière prit ses invalides, glorieusement, et devint relique.
Par ailleurs, les salaires au sein de la Comédie-Française vont de 2 200 euros brut environ pour les salariés à 4 000 euros brut mensuels pour les pensionnaires (les comédiens engagés, le temps de leur première année) et 7 000 euros pour les sociétaires.
Ainsi, le sociétaire le plus récent est payé environ 3 160 euros par mois (chiffres donnés en brut), tandis qu'un sociétaire situé en haut de l'échelle peut recevoir jusqu'à 3 800 euros. Ils touchent en outre un « feu » (un cachet) à chaque représentation.
Ce théâtre national est subventionné par le ministère de la Culture pour un montant de 24,6 M€. Du côté des dépenses, l'ensemble de celles-ci permettant au théâtre d'être en ordre de marche est de quelques 29,9 M€, ce qui recouvre largement les dépenses de personnels qui sont au total de 29 M€.
« Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte : à rien pardonner le pur amour éclate. » « Couvrez ce sein que je ne saurais voir. » « Ceux de qui la conduite offre le plus à rire / Sont toujours sur autrui les premiers à médire. » « Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. »
Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
Le mot Théâtre vient du grec 'Tea' qui signifie la vue, ainsi un texte de théâtre n'est pas un texte comme les autres. Il est fait pour être joué par des comédiens et vu par des spectateurs.
Ils s'expriment dans un langage ordinaire et parfois ridicule. Selon la doctrine classique, le dénouement doit être heureux : les bons sont récompensés, les ridicules échouent, les amoureux se marient. Le sujet préféré des comédies classiques est l'amour entre jeunes gens contrarié par les pères ou les maris.
Les personnages de la comédie sont, à l'origine, des marionnettes sans individualité propre, c'est-à-dire des types qui obéissent à un comportement caricatural et attendu.
Le registre comique s'applique à des sujets ordinaires, traités dans un style familier, où souvent domine l'intention satirique et morale : la comédie "châtie les mœurs en riant", tournant en ridicule des caractères ou des vices à la mode. Formes dominantes : Types de texte : théâtral, narratif.