Le mot « baptême » vient d'un verbe grec, « baptizein », qui veut dire « plonger ». On appelle donc ce sacrement par son rite central : la plongée dans l'eau, signe d'un changement de vie radical. Comme Jésus à Pâques, et avec lui, le baptisé plonge dans la mort pour renaître à une vie nouvelle, la vie de Dieu.
Dans le cadre d'un baptême religieux, la médaille de baptême comporte le plus souvent un symbole chrétien. Elle est gravée sur une face d'un motif qui évoque la tradition chrétienne. La vierge Marie est très souvent représentée sur ces médailles, en symbole de protection et d'un amour éternel.
Le baptême chrétien change fondamentalement la situation religieuse de l'homme par le pardon qu'il médiatise. Accomplissant le « baptême pour la rémission des péchés » de Jean, il fait entrer dans une communion si étroite avec Dieu que celui-ci s'y révèle comme un Père pour les croyants.
Le signe principal, celui sans lequel il n'y a pas de baptême, est le signe de l'eau, accompagné des paroles : "je te baptise, au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit". Mais il y en a d'autres, comme le signe de la croix, symbole de la mort et de la résurrection du Christ.
Pourquoi se faire baptiser
Le baptême étant un sacrement, il est le premier engagement pris par les hommes qui souhaitent suivre la voie du Seigneur. Sans le baptême, il n'est pas possible de pouvoir accéder à certains rites religieux. C'est le cas notamment du mariage.
Le baptême est le premier des sept sacrements, les autres étant l'eucharistie (la communion), la confirmation, le mariage, la réconciliation, l'ordination (lorsque l'on devient prêtre) et l'onction des malades. En faisant baptiser un bébé, ses parents s'engagent à lui donner une éducation chrétienne.
Il donna l'ordre d'arrêter le char ; tous deux descendirent dans l'eau, Philippe et l'eunuque, et Philippe le baptisa. Lorsqu'ils remontèrent de l'eau... » (Act 8, 36-39).
L'immersion et la théophanie
L'immersion de Jésus dans le Jourdain a un lien avec le péché. La théologie qui se développe au sein du christianisme voit dans le baptême de Jésus une volonté de Jésus-Christ de prendre en charge le péché du monde.
La médaille s'offre traditionnellement le jour du baptême. Toutefois, il est fréquent que les parents privilégient le port de la médaille lors de la cérémonie, ce qui oblige le parrain ou la marraine à la donner aux parents, avant le jour J. Elle peut être offerte lors du repas qui suit le baptême.
Traditionnellement, c'est la date de baptême qui doit être inscrite au dos de la médaille. D'ailleurs, pour un baptême religieux, les prêtres préconisent la date de la célébration. Toutefois, bon nombre de parents privilégient davantage la date de naissance, qu'il trouve plus logique d'inscrire.
L'un d'entre vous est baptisé
Que la personne non chrétienne soit athée ou appartienne à une autre religion n'est pas un frein à un mariage catholique. Il est cependant nécessaire de s'acquitter de certaines démarches.
Bénédiction. De l'air ou du feu.
Les chrétiens n'ont pas inventé le baptême. Des rites similaires existaient déjà dans le judaïsme. Le mikvé était un bain rituel utilisé pour l'ablution nécessaire aux rites de pureté. L'immersion totale du corps dans l'eau du mikvé faisait partie du processus de conversion au judaïsme.
Dans l'Église catholique
Le Catéchisme de l'Eglise catholique (Art. 1250 à 1252) affirme clairement la nécessité de baptiser les enfants "peu après la naissance", ajoutant : "Les parents chrétiens reconnaîtront que cette pratique correspond aussi à leur rôle de nourriciers de la vie que Dieu leur a confiée".
Pour les églises pentecôtistes, le baptême du Saint-Esprit est une deuxième expérience qui doit être recherchée après la nouvelle naissance, précédant ou suivant le baptême d'eau. Il a lieu par la prière ou l'imposition des mains. Il s'accompagne de la glossolalie et permet une expérimentation des dons du Saint-Esprit.
Toute personne baptisée ou même non baptisée (en général, la sage-femme ou la matrone) peut en baptiser une autre à condition de disposer d'un peu d'eau, de réciter la formule liturgique et d'avoir l'intention de « faire ce que fait l'Eglise ».
Une fois le baptême passé, le rôle du parrain et de la marraine est d'accompagner leur filleul(e) durant toute sa vie à travers son cheminement religieux, de seconder les parents dans l'éducation spirituelle de l'enfant. Ils sont là pour le soutenir, le guider, le conseiller et lui permettre de se réaliser dans la foi.
A quel âge doit-on baptiser ? Le plus souvent, on baptise les enfants avant leur 1 an. D'abord, par crainte qu'il ne leur arrive quelque chose, mais aussi parce que traditionnellement, c'est au plus tôt que le baptême doit se faire.
Les parrains et marraines accomplissent avant tout une démarche spirituelle. Ils doivent être eux-mêmes catholiques, baptisés et être âgés d'au moins 16 ans.
Le baptême est un rite partagé par la quasi-totalité des Églises chrétiennes, étant donné son importance dans les textes bibliques. L'eau du baptême symbolise à la fois la mort par immersion de l'ancienne vie du croyant, livrée au péché, et sa naissance dans une dimension divine et éternelle.
Le mariage à l'église n'est pas possible pour un couple dont aucun des membres n'a reçu le sacrement du baptême. En revanche, il est autorisé si l'un des deux futurs époux est baptisé. Le non-baptisé peut être athée ou croyant d'une autre religion. On parle alors de « mariage avec disparité de culte ».