12De ce fait, dans la tradition biblique, le vin est symbole de prospérité et d'espoir. Le peuple juif a un seul désir : celui de trouver une terre fertile pour pouvoir, finalement, vivre en paix.
Ensuite, le vin nouveau représente la nouvelle alliance à laquelle l'Église prend part. Jésus montre par ce premier miracle la générosité de Dieu, mais aussi il transforme la réjouissance humaine en noces divines. Il amène déjà par cet acte le don de son corps pour sauver les humains.
Dans la tradition juive, on parle du « vin de la Torah », là, Jésus nous donne une nouvelle révélation, un vin nouveau, une nouvelle manière de vivre sa religion et sa relation à Dieu.
C'est Pâques, et la fête chrétienne est synonyme de bonne chère. D'autant qu'elle vient clore la période de carême, un temps d'abstinence de quarante jours, pratiqué en mémoire du jeûne de Jésus dans le désert et avant lui, de Moïse sur le mont Sinaï.
Lorsqu'il a institué la Sainte-Cène pendant sa visite chez les Néphites, Jésus a déclaré : « Celui qui mange de ce pain, mange de mon corps pour son âme ; et celui qui boit de ce vin, boit de mon sang pour son âme ; et son âme n'aura jamais faim ni soif, mais sera rassasiée 11. » Il leur avait été promis que, s'ils ...
Aujourd'hui, la Sainte-Cène est une ordonnance au cours de laquelle les membres de l'Église prennent du pain et de l'eau en souvenir du sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. Cette ordonnance constitue un élément essentiel du culte et du développement spirituel.
Bénédiction des vins
C'est à l'issue de la cérémonie religieuse que le prêtre s'est dirigé vers les tonneaux et les bouteilles de vin des producteurs douzénois pour bénir le vin et les vignerons du cru. Un moment émouvant pour tous et qui a donné à la messe une coloration particulière.
Le pain est qualifié de différentes épithètes : « pain des Forts », donc « des Anges » (Psaume 78,23-25), il devient, dans les interprétations midrashiques des textes bibliques plus tardifs, une « nourriture d'immortalité » (Sagesse 19,21) et une « nourriture spirituelle » (2 Corinthiens 8,15).
Ce vin est blanc et souvent liquoreux car il est aussi dilué avec de l'eau qui est mélangée dans le calice. Les prêtes préfèrent aussi son utilisation pour une autre raison très simple : c'est que le vin blanc tache moins le linge d'autel servant à essuyer le calice à chaque messe.
Ainsi, dans la tradition chrétienne, l'Eucharistie fut instituée par Jésus-Christ le soir du Jeudi saint au cours d'un repas qui, selon les synoptiques, était un repas pascal, mais qui, selon Jean, fut célébré un jour avant la fête juive de Pessa'h.
(Genèse 27, 28) ou dans les versets « Et l'Éternel des armées fera, sur cette montagne, à tous les peuples, un festin de mets savoureux, un festin de vins vieux, de choses grasses pleines de moelle, de vins vieux bien décantés. » (Isaïe 25, 6).
Quand tu veux transformer ton eau en vin, tu y ajoutes un peu de soude NaOH (en solution). Cela deviendra rouge net, peut-être pas tout à fait de la teinte du vin. Mais il ne faudra pas tenter de le boire, ce "vin". La soude est corrosive.
Lors des noces de Cana en Jean 2, on voit Jésus à une noce où le vin manque, il change alors de l'eau en vin pour que la fête continue.
En général, les prêtres choisissent des blancs liquoreux de type Sauternes ou Monbazillac. Certains optent pour des rouges puissants, un Cahors par exemple supportant mieux la dilution à l'eau dans le calice (le vin de messe est toujours mélangé à de l'eau contenue dans des burettes).
Aujourd'hui, la relique du Saint Sang est toujours conservée dans une fiole à l'abbaye bénédictine de la Sainte-Trinité.
On sait aussi que jusqu'au XIIIème siècle, les fidèles à la messe buvaient le vin, et ensuite ce sont uniquement les prêtres qui peuvent boire le vin et si possible du bon vin !
Depuis que l'homme est sédentaire, le blé est un symbole de fertilité, d'abondance et de richesse. Cette richesse est connaissance. Le blé symbolise le savoir humain, l'intelligence qui maîtrise son environnement pour le rendre fertile et assurer ainsi une nourriture abondante au corps et à l'esprit.
La manne, qui, en hébreu, désigne la part, la portion minutieusement mesurée, va ainsi constituer la part supplémentaire, et donc improbable selon les lois rationnelles de l'Histoire, et c'est pour cela qu'elle est miraculeuse, tout comme, depuis le début, plus précisément depuis Isaac, le Peuple Hébreu est improbable, ...
Le Nouveau Testament, hormis dans la parabole du royaume des cieux citée plus haut, fait toujours du levain un « levain de corruption ». 29Le pain et le vin sont donc en relation symbolique avec la mort parce que la fermentation est perçue comme une putréfaction. Mais c'est surtout le miel qui assume ce sens-là.
Paul dit à son disciple Timothée : « Cesse de boire uniquement de l'eau, mais prends un peu de vin pour faciliter ta digestion, puisque tu es souvent malade » (1 Timothée 5,23). Seul l'abus qui conduit à l'ivresse est considéré comme un péché.
Il nous accorde ainsi le pardon des péchés et nous libère pour une vie nouvelle dans la foi. Il renouvelle notre assurance d'être membres de son corps. Il nous fortifie pour le service des hommes. En célébrant la Cène, nous proclamons la mort du Christ par laquelle Dieu a réconcilié le monde avec lui-même.
« Vous y joindrez une offrande de deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile, comme offrande consumée par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel; et vous ferez une libation d'un quart de hin de vin. »
« Le lavement des pieds n'est que le symbole, du signe de ce qu'est la vie du Christ remise totalement au mystère du Père. C'est toute sa vie qui est livrée ici. Le lavement des pieds et l'Eucharistie sont liés d'un lien intime, d'un lien total, structurel. Cela touche au plus profond du mystère de Dieu.
Le Seigneur a dit à ses douze disciples néphites : « Vous ne permettrez sciemment à personne de prendre ma chair et mon sang indignement, lorsque vous les bénirez ; car quiconque mange et boit ma chair et mon sang indignement, mange et boit la damnation pour son âme » (3 Néphi 18:28-29).
La célébration s'achève par le rite de l'encensement du cercueil. L'assistance et les proches sont alors invités à bénir le cercueil ou à effectuer un geste d'amitié en posant une main sur le cercueil ou en faisant un signe de croix. Fréquent également, l'aspersion du cercueil avec de l'eau bénite.