calice, coupe[Hyper.]
GRAAL, subst. masc. 1. Coupe creuse ou vase qui aurait servi lors de la Cène et où Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang issu de la blessure infligée par Longin au Christ en croix.
Au sens premier, le mot "Graal" présente une connotation religieuse, voire mythique. Désigné comme le Saint-Graal, il s'agirait de la coupe dans laquelle Jésus-Christ a bu le vin au cours de la Cène, la veille de sa crucifixion.
D'après Robert de Boron, le Graal est le « Saint Graal » : le calice contenant le sang de Jésus-Christ, recueilli par Joseph d'Arimathie quand le Christ fut descendu de sa Croix. Ce calice est par ailleurs présenté comme étant celui dont Jésus s'est servi lors de la Cène, dernier repas avec les apôtres.
Étymologie. Mot dont l'origine est très discutée ; attesté sous une forme franco-provençale ou occitane issue d'un latin * gradalis (« plat large et creux »).
Le Saint-Graal a le pouvoir d'offrir aux chevaliers de la Table Ronde le plat de viande que chacun préfère, et devient ainsi une sorte de corne d'abondance. Ailleurs, le Graal est une pierre brillante, une gemme précieuse.
La coupe qui est conservée dans la chapelle du Saint Calice de la Cathédrale de Valencia se compose de trois parties différenciées. La relique elle-même est le gobelet en agate polie qui se trouve au sommet.
Le Graal est un objet important dans la légende d'Arthur et de ses chevaliers. Ils vont tous essayer de prendre le Graal. Le raison est simple : celui qui possède le Graal peut survivre jusqu'à la fin des temps. Le Graal a ce pouvoir car des gouttes de sang du Christ se trouveraient dedans.
Bedivere, Gauvain et Keu sont les plus anciens personnages associés à Arthur. C'est pourquoi certains croient en la véracité de leur existence. Bien que plus nombreux au début de la quête, seuls les trois chevaliers Perceval, Bohort et Galaad atteignent le château Corbenic dans lequel se trouve le Graal.
Le Graal est une relique dotée d'un double caractère sacré puisque le Christ y a pris son dernier repas et que Joseph d'Arimathie l'utilise comme réceptacle du Précieux Sang.
Le Graal est décrit tantôt comme une corne d'abondance, qui offre à chacun toute la nourriture qu'il désire, tantôt comme une pierre tombée du front de Lucifer creusée en vase.
L'histoire du Saint-Graal fut inventée par des conteurs du Moyen Âge, à la fin du XII e siècle. Elle apparaît pour la première fois dans une "chanson" écrite par Chrétien de Troyes entre 1180 et 1190 et dédiée par lui au comte Philippe de Flandres, qui devait mourir aux croisades.
Dès les récits les plus anciens, il est impliqué dans la quête du Graal. Chez Chrétien de Troyes, il rencontre le Roi pêcheur blessé et voit le Saint-Graal, mais ne pose pas de question qui aurait guéri le souverain. Ayant appris son erreur, il ne cherche plus qu'à retrouver le château du Graal et à terminer sa quête.
Mordred blessa mortellement son père, le roi Arthur, lors de la bataille finale de Salesbières (Salisbury) pour le trône d'Albion.
La mort du roi Arthur
Des histoires montrent que Mordred était un chevalier de la Table ronde et le fils incestueux d'Arthur et de sa sœur Morgane ou bien de sa demi-sœur Morgause. Le Roi Arthur fut mortellement blessé lors de cette bataille, et emmené à Avalon.
Le Graal est un objet dont Joseph d'Arimathie s'est servi pour recueillir le sang de Jésus ! Lancelot expliquant une énième fois à Perceval ce qu'est le Graal. Le Graal est une relique mythique qui constitue la quête majeure des Chevaliers de la Table Ronde sur demande des Dieux.
À la cour, Guenièvre est faussement accusée d'avoir empoisonné un chevalier, puis apparaît aussi une fausse Guenièvre qui veut usurper la place de la reine et réussit à abuser l'esprit du roi ; à chaque fois, Guenièvre est sauvée par Lancelot, et elle sera encore sauvée du bûcher quand Arthur la condamne pour adultère.
La forme ronde, symbolisant la fraternité, évite toute préséance entre ceux qui s'asseyent, leur rappelant que les chevaliers n'héritent de leur place que grâce à leur courage.
Une version contestée par plusieurs experts. "La légende du Graal est une invention littéraire du 12ème siècle, sans aucun fondement historique", tranche Carlos de Ayala, professeur d'Histoire médiévale à l'Université autonome de Madrid. "On ne peut pas trouver ce qui n'existe pas", ajoute-t-il.
Nom donné par la tradition romanesque du Moyen Âge à l'objet précieux dont le mystère et la quête orientent l'aventure de quelques chevaliers de la Table ronde, depuis Perceval jusqu'à Galaad.
Arthur en fait alors son principal relais pour la mission de quête du Graal. Lancelot est en effet le meilleur des chevaliers de la Table Ronde, souverain en courtoisie, en tournoi et au combat. Lancelot, au cours de ses aventures, pourra même apercevoir le Graal par deux fois.