Éprouver, manifester de la surprise devant quelque chose, le trouver étrange, surprenant ; être stupéfait, surpris, abasourdi : Avec lui, je ne m'étonne plus de rien.
Un synonyme se dit d'un mot qui a la même signification qu'un autre mot, ou une signification presque semblable. Les synonymes sont des mots différents qui veulent dire la même chose.
Étymologie. Faisait estoner en ancien français, du latin populaire * extonare, avec changement de préfixe, du latin adtonare (« frapper de la foudre, frapper de stupeur »→ voir é- et tonner).
Surprise causée par quelque chose de singulier, d'extraordinaire, d'inattendu ; stupéfaction : Être frappé d'étonnement.
étonnamment adv. De façon étonnante ; à un degré élevé, étonnant.
1. Qui suscite l'admiration, la satisfaction ; admirable, formidable : Des vacances épatantes. Un élève épatant.
Détonner (avec deux n)= s'écarter du ton, en musique ; contraster, choquer. Quand il chante sans accompagnement, il a tendance à détonner ; couleurs qui, mises ensemble, détonnent. Attention au quasi-synonyme dissoner, qui ne prend qu'un n.
La cause de l'étonnement est la conscience alors que la surprise est le résultat d'un événement extérieur à la pensée.
1. LE DÉSINTÉRÊT. Si l'étonnement relève d'une impulsion venant mettre en mouvement la pensée lorsque le sujet est confronté à une situation ou à un problème indéterminé, encore faut-il que l'acteur éprouve un réel intérêt pour la situation problématique en question.
9Cette thèse est loin d'être inédite, elle apparaît en même temps que la philosophie elle-même et n'a cessé d'en être, selon Thomas de Koninck, « un lieu commun »15 : « L'étonnement est ce qui, toujours, pousse l'homme à philosopher » disait Aristote16.
Littéraire. Étourdir quelqu'un à l'extrême par un grand bruit ; abrutir : Le bruit des travaux m'abasourdit. 2. Provoquer chez quelqu'un un sentiment voisin de la stupeur ; consterner, stupéfier : La nouvelle de sa mort nous a abasourdis.
Adjectif. Qui est sous l'effet de la surprise, de l'étonnement.
Synonyme : averse, déluge, giboulée, grain, ondée, précipitation. – Familier : douche. – Populaire : flotte, rincée, saucée.
État d'abattement. Synonyme : abrutissement, accablement, apathie, atonie, engourdissement, hébétement, hébètement, langueur, léthargie, stupeur. – Littéraire : alanguissement, assoupissement, hébétude, prostration, somnolence.
Nom commun
(Argot) Personne, homme ou femme, qui pratique la délation. (Jeux) Celle qui distribue les cartes ou les jetons.
Avec Jaspers comme point d'aboutissement, l'étonnement philosophique est l'ouverture de l'humain au monde qui l'entoure, l'expression de sa liberté en tant qu'il construit un édifice d'interprétation pour le monde dans lequel il se déploie.
Doute philosophique, doute méthodique de Descartes. Attitude du sujet pensant qui considère tout jugement sur tout objet de connaissance comme douteux afin de tendre vers la plus grande certitude possible, la certitude première étant celle du sujet pensant lui-même (cf. cartésien A b).
L'étonnement est ici considéré comme la première étape du processus d'« enquête » dont découle la construction de l'expérience : « où il y a étonnement, il y a désir d'expérience (et) seule cette forme de curiosité garantit avec certitude l'acquisition des premiers faits sur lesquels pourra se baser le raisonnement » ( ...
8) " Reconnaître sa propre ignorance ", c'est constater un vide à combler, ici par le savoir qu'il faut rechercher, attitude caractéristique de la philosophie, amour du savoir et non possession du savoir.
Par définition, le désir de vérité est insatiable, car c'est la vérité elle-même qui nous meut et non les services qu'elle rend. Pour preuve, plus on sait, plus on désire savoir, la curiosité appelle la curiosité. Il faudrait donc dire : l'homme est intéressé à la vérité avant d'avoir un intérêt pour la vérité.
La connaissance est, en ce sens, une voie qui satisfait un désir de liberté. Elle permet à l'esprit de s'affranchir des superstitions, des craintes, des désirs puérils. Elle substitue des pensées d'entendement aux pensées d'imagination et c'est sans doute par cette ascèse que l'esprit accède à sa maturité.
défausser v.t. Redresser quelque chose qui a été faussé.
1. Bruit plus ou moins violent produit par une explosion ou qui rappelle une explosion : La détonation d'un canon. 2. Anomalie de combustion, accompagnée d'un bruit affectant le fonctionnement d'un moteur thermique.
Dénoter : montrer quelque chose
Le verbe dénoter, qui est de la même famille que le nom note a pour définition : "indiquer, désigner par quelque caractéristique". Il équivaut à des verbes comme annoncer, marquer, montrer, refléter, révéler…