Le Haut conseil de la santé publique recommande de ne pas dépasser le seuil de 800 ppm de concentration de CO2 dans l'air afin de se protéger contre la Covid. Cela vaut notamment pour les salles de classe.
800 ppm : provoque des maux de tête, vertiges et nausées. Cette concentration en CO entraîne la perte de connaissance en 45 min, et la mort en 2 à 3 heures. 12 800 ppm : entraîne la perte de connaissance immédiate et la mort entre 1 et 3 minutes.
L'ANSES préconise ainsi pour le taux de CO2 en intérieur une limite ne dépassant pas 1000 à 1500 ppm (partie par million). Cette limite s'applique à des établissements accueillant du public, mais est également valable pour les bâtiments résidentiels et les habitations privées.
Le taux de CO2 normal dans l'air est de 350 à 450 ppm. Le CO2 est un gaz inodore, incolore et ininflammable.
La note 0 correspond au confinement nul (niveau de CO2 toujours inférieur à 1000 ppm), c'est la situation la plus favorable. La note 5 correspond au confinement extrême, c'est la situation la plus défavorable (niveau de CO2 toujours supérieur à 1700 ppm pendant l'occupation).
Un adulte expire en moyenne 20 litres de CO2 par heure. En une nuit de 8h, cela représente un volume d'environ 160 litres. Si on prend une chambre de 10m2 avec 2.5m de plafond, qui nous donne un volume de 25m3 soit 25'000 litres (désolé pour les maths), il aura remplacé 0.64% du volume par du CO2.
Pour le CO, la valeur limite est une concentration de 30 ppm pour 1 heure d'exposition (MDDEP, 2010). Au Canada, il est recommandé de limiter l'exposition au CO dans l'air intérieur à 25 ppm pour 1 heure et à 10 ppm pour 24 heures (Santé Canada, 2008).
Il s'agit de voitures anciennes : diesel immatriculées avant le 1er janvier 2001 ou essence avant le 1er janvier 1997 ; leurs émissions convention- nelles de CO2 dépassent 170 g/km. Ce sont les voitures relevant de la vignette Crit'air 2 qui sont les plus nombreuses dans le parc, suivies des Crit'air 3.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Les activités humaines, telles que la combustion de pétrole, de charbon et de gaz, ainsi que la déforestation, sont les causes principales de l'augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
Une nouvelle étude néerlandaise vient de montrer que ventiler sa chambre avant de se coucher améliorerait la qualité du sommeil. Cela ferait baisser le niveau de dioxyde carbone dans la pièce. Ouvrir ses fenêtres et/ou sa porte avant de se coucher permettrait de passer une meilleure nuit.
La mesure du dioxyde de carbone CO2
En intérieur, idéalement, il faudrait éviter de dépasser une concentration de 600 ppm, notamment dans les locaux où le port du masque n'est pas possible, comme les cantines scolaires.
2,000-5,000ppm
Maux de tête, somnolence ; un air stagnant, vicié et étouffant. Difficultés de concentration, perte d'attention, accélération du rythme cardiaque et légères nausées.
En été, le poids de la photosynthèse est bien plus important que celui de la respiration. Suffisamment pour faire infléchir la courbe du taux de CO2 dans l'atmosphère. En hiver, c'est l'inverse, la respiration prend le dessus. Et la courbe repart à la hausse.
La réponse des autorités s'accélère. Depuis un an, la loi Climat et Résilience(loi n°2021-1104 du 22 août 2021) a fixé un calendrier particulièrement contraignant pour bannir des centres-villes les véhicules Crit'Air 5 dès 2023, Crit'Air 4 (2024) et Crit'Air 3 (2025).
interdiction des Crit'Air 3 dès le 01/07/2022
A partir du 1er juillet 2022, les Crit'Air 3 seront interdits de circuler, ce qui concernera les diesel d'avant 2011, mais aussi les essence d'avant 2006.
Sont concernés par la vignette CRIT'air 5, uniquement les véhicules diesel et assimilés dont la première immatriculation est comprise entre le 1er juillet 1997 et le 31 décembre 2000 inclus. « D'ici 2025 ces véhicules auront près de 30 ans, le volume devrait se réduire ».
L'installation d'au moins un détecteur autonome avertisseur de fumée par logement chez les particuliers est obligatoire depuis mars 2015.
Le détecteur de monoxyde de carbone doit être placé dans la même pièce que l'appareil à combustible du logement. L'idéal est qu'il se situe entre 1m et 3m à l'horizontal de la source.
Le CO est un gaz incolore et inodore à température et pression normale, avec une densité voisine de celle de l'air. Il est le résultat d'une combustion incomplète, quel que soit le combustible utilisé (bois, butane, charbon, essence, gaz naturel...), alors que le CO2 résulte d'une combustion complète.
Les émissions de C02 de votre maison
À la maison, vos émissions de CO2 proviennent essentiellement du chauffage. Évidemment, plus vous consommez, plus vous rejetez de gaz à effet de serre. Votre consommation d'énergie dépend des caractéristiques de votre logement.
À la maison, les sources d'émanations de monoxyde de carbone sont multiples: Les cheminées, les appareils ménagers à gaz (cuisinière, four, réfrigérateur, etc.), les systèmes de chauffage et les chauffe-eau à combustion; Les véhicules et les autres appareils à combustion (tondeuse, souffleuse, etc.)
Utilisez un détecteur de CO2 : il permet de déterminer à quel moment ventiler, en fonction de la concentration du gaz dans une pièce.