On utilise souvent le rapport entre le TCA du patient et celui d'un témoin, et, dans ce cas, la valeur normale est située entre 0,8 et 1,2.
L'INR est compris entre 0,8 et 1,2 chez les personnes qui ne prennent pas de traitement anticoagulant. En cas de prise d'antivitamine K, un INR inférieur à 2 correspond à un dosage insuffisant et lorsque cette valeur est supérieure à 5, le risque hémorragique est particulièrement élevé.
Le taux de prothrombine est normalement supérieur à 70 %. Les taux supérieurs à 100 % n'ont pas de signification pathologique.
Une coagulation excessive (thrombophilie) se produit lorsque le sang coagule trop facilement ou excessivement. Les maladies héréditaires ou acquises peuvent augmenter la coagulation du sang. Les caillots qui se forment peuvent causer des œdèmes au niveau des membres inférieurs ou des bras.
Le syndrome des antiphospholipides est une maladie auto-immune rare qui se caractérise par la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins. Cette pathologie peut ainsi générer des phlébites profondes aux graves conséquences, comme l'embolie pulmonaire.
L'hémophilie A est un trouble de la coagulation causé par un déficit en facteur de coagulation VIII.
Valeurs cibles : Temps de Quick : 11 à 13 secondes. Chez une personne ne prenant pas d'anticoagluant : RNI : <> Chez une personne prenant un anticoagulant RNI : entre 2 et 3.5 selon l'indication.
Si l'INR est trop bas, le patient peut souffrir notamment d'essoufflement, de pâleur inhabituelle, de malaise inexpliqué. Son dosage d'AVK va devoir être augmenté, voire même complété par une injection sous-cutanée d'héparine, autre anti-coagulant.
Les tests de coagulation permettent de mesurer la capacité du sang à coaguler, ainsi que le temps nécessaire à la coagulation. Ces tests peuvent aider le médecin à évaluer un risque de saignement excessif ou de formation de caillots.
Manger beaucoup de légumes verts et d'autres aliments nutritifs riches en vitamine K, comme les huiles d'olive, de soya et de canola, peut aider à stabiliser le traitement anticoagulant, en plus d'offrir de nombreux autres bienfaits pour la santé.
INR trop élevé : un risque d'hémorragie plus élevé
Le suivi de l'INR permet un contrôle des doses d'AVK à prescrire car deux risques doivent être évités : l'hémorragie liée à un surdosage, et la thrombose liée à un sous dosage.
Au contraire, la vitamine K que contiennent les légumes verts permet d'avoir un meilleur contrôle de la coagulation et de la médication. En effet, les personnes qui ont le plus de difficulté à maîtriser leur INR sont souvent celles qui ne consomment pas (ou pas assez) de vitamine K et de légumes verts.
Coagulation sanguine
La vitamine K permet la synthèse de prothrombine et d'autres protéines responsables de l'activation de plusieurs facteurs de coagulation. C'est la vitamine de la coagulation par excellence. Elle limite le risque d'hémorragie.
– l'alimentation : la vitamine K est présente dans de nombreux aliments comme les brocolis, les épinards, la laitue et… le café. Ces derniers doivent donc être évités par les patients traités par AVK, sous peine de diminuer l'effet anticoagulant.
VITAMINE K
Chaque œuf contient 20 % de la quantité journalière nécessaire à un jeune enfant, 10 % de celle d'un adulte. Les légumes-feuilles (épinards, choux…) et les tomates sont eux aussi une source de vitamine K.
Si la prescription d'un AVK est envisagée, un AVK de la famille des coumariniques (warfarine ou acénocoumarol) doit être privilégiée, en notant que la warfarine est l'AVK le mieux évalué.
L'INR (International Normalized Ratio) fait partie des marqueurs qui permettent de surveiller certains facteurs sanguins impliqués dans la coagulation. C'est un taux calculé qui permet de pallier aux grandes variabilités du temps de prothrombine TP entre les différents laboratoires d'analyse médicale.
Si l'INR est trop bas, l'action du médicament est certainement insuffisante. A l'inverse, si l'INR est trop élevé le patient présente certainement un surdosage.
Chez un patient traité par un anti-vitamine K, plus le sang est " liquide », ou « fluide ", plus le temps de coagulation s'allonge et plus l'INR augmente (c'est-à-dire est supérieur à 2). saignement. Un INR supérieur à 5 est associé à un risque hémorragique très significatif.