De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
Le temps dominant dans la plupart des textes explicatifs est le présent de l'indicatif, appelé présent de vérité générale.
Temps de la narration, l'imparfait permet de décrire le cadre général de l'histoire, par exemple le décor, les habitudes de personnages, les situations préexistantes au récit. L'imparfait ne fait pas progresser l'histoire, puisque ce n'est pas le temps qui permet de décrire des incidents ou des événements soudains.
Le passé simple est le temps idéal pour décrire un événement soudain dans le récit et dont le début et la fin sont clairement exprimés. La foudre s'écrasa sur le paratonnerre de la tour d'en face. Elle rentrait chez elle lorsqu'une voiture la percuta de plein fouet.
On considère que le présent, le passé composé et le passé simple sont les temps de base du récit. C'est à l'un ou l'autre de ces temps qu'est rédigé le récit de base.
Si le narrateur se place après ce qu'il raconte, il s'agit d'un récit passé, on emploie donc plus souvent le passé simple / imparfait. Si le narrateur raconte des événements qu'il est actuellement en train de vivre, il s'agit d'un récit généralement au présent.
La narration simultanée : le(s) temps du présent
Si notre narrateur raconte le récit en même temps qu'il le vit, il utilise le présent. Le temps de l'histoire et le temps de l'énonciation sont confondus.
Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l'imparfait et le passé simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
Le plus-que-parfait est employé dans un récit au passé (en principe à l'imparfait, au passé composé ou au passé simple), pour renvoyer à des faits, situations et actions qui ont eu lieu avant le moment du passé que l'on raconte.
Le passé simple est un temps littéraire, utilisé presque exclusivement à l'écrit. Le passé simple implique une action courte et ponctuelle. Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps.
L'imparfait de l'indicatif présente une action réelle qui dure dans le passé. Il peut également exprimer le déroulement d'une action, une habitude, une répétition ou présenter une description.
Dans un récit de style courant, on emploie le passé composé pour rapporter les actions principales : ont fait, sont tombés. L'imparfait sert, lui, à décrire les circonstances : recherchaient, était. Conjugue les verbes entre parenthèses au passé composé ou au passé simple, selon le sens.
La vitesse narrative se définit par le rapport entre la durée de l'histoire et la longueur du récit. Dans les récits narratifs, il y a quatre rapports fondamentaux, selon G. Genette, qui définissent la vitesse narrative, ou qui constituent le tempo romanesque : de la lenteur absolue à la vitesse infinie.
Rappel: dans un récit au passé, les temps majoritairement utilisés sont l'imparfait de l'indicatif, le passé simple et le plus que parfait. Dans les dialogues, les temps utilisés sont le présent de l'indicatif et le passé composé. Le passé composé est utilisé pour évoquer des faits passés: Je suis allé à la plage.
Pour être efficace, une introduction se déroule en 4 étapes : l'approche, l'explication du sujet, la formulation de la problématique, et enfin l'annonce du plan. L'accroche peut se faire notamment par le biais d'une citation ou d'un fait d'actualité.
Le texte narratif offre plusieurs aspects d'analyse : le type de récit, les évènements, les caractéristiques des personnages, la narration, les lieux où se déroulent l'histoire, les indices de temps, la chronologie des événements, le vocabulaire employé, les dialogues, etc.
Un texte narratif décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Il est caractérisé par des verbes d'action et de mouvement qui indiquent la progression de l'histoire, à laquelle participent un ou des personnages. Le narrateur peut, aussi, être un personnage de l'histoire qu'il raconte.
L'ordre du récit Lorsqu'un narrateur raconte des évènements dans l'ordre où ils ont eu lieu, on dit que le récit est chronologique. Mais le narrateur peut aussi faire des retours en arrière (appelés flashbacks au cinéma), pour évoquer par exemple le passé d'un personnage.
Comment se forme le plus-que-parfait ? Le plus-que-parfait se forme avec l'auxiliaire être ou avoir conjugué à l'imparfait suivi du participe passé du verbe conjugué : j'étais parti, j'avais gagné, etc.
Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l'imparfait et le passé simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
Le temps de base du discours est le présent, accompagné surtout du passé composé et du futur simple ou périphrastique (Je vais vous raconter comment...) ; on peut y trouver tous les autres temps sauf le passé simple. Le discours ne perd jamais le contact avec le temps de référence que constitue l'énonciation.
Le passé composé relate généralement des événements, l'imparfait décrit ce qui se passait, ce qui était, ou des habitudes passées. Avant, Jane passait ses vacances à la campagne … et puis un jour, elle a décidé d'aller à la mer.