En l'absence d'amélioration, un état végétatif est dit « persistant » après un mois. On parle d'état végétatif permanent après 3 mois en cas de lésion cérébrale non traumatique, et après 12 mois en cas de lésion cérébrale traumatique.
« Coma stade 3 » ou « coma carus » : c'est le coma profond. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux.
Huit ans dans le coma, c'est long, mais pas si inusité. Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons. Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans.
Le réveil du coma s'annonce par des petits signes, comme ouvrir les yeux ou faire une grimace sur commande. Avec le temps, ces réactions deviennent de plus en plus reproductibles, jusqu'à ce qu'une véritable interaction s'installe. Le patient a certes besoin de stimulation, mais aussi de beaucoup de repos.
Comment sortir du coma artificiel ? En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
Le coma correspond à la forme la plus sévère d'altération de la conscience. Un patient dans le coma semble endormi, mais il ne réagit à aucune stimulation, même douloureuse. Cet état, généralement transitoire, peut s'observer dans un grand nombre de maladies, neurologiques ou non.
Le coma est un trouble de l'état de vigilance dans lequel la personne n'émet plus aucune réponse aux stimuli extérieurs. Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus.
Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés. Cet état est directement lié à un dysfonctionnement du système nerveux central.
Un brusque arrêt respiratoire et cardiaque peut survenir. Cependant, une hypotension peut survenir si l'altération de la conscience est provoquée par une infection sévère, une déshydratation sévère, une perte de sang majeure ou un arrêt cardiaque.
Il est tout à fait possible de sortir du coma. Ce réveil se fait avec plus ou moins de séquelles. Qu'il ait eu lieu suite à un arrêt cardiaque, un traumatisme crânien ou encore un accident vasculaire cérébral, le coma nécessite souvent une rééducation pluridisciplinaire qui débute dès la réanimation.
Stade 3 ou coma profond aréactif : mouvements de décérébration (corps en extension) aux stimulations douloureuses ou absence de réponse, présence de troubles neuro-végétatifs. Stade 4 ou coma dépassé : pas de réponse aux stimulations, état de mort cérébrale.
Pourquoi plonger un patient dans le coma artificiel ? Dans le service des urgences d'un hôpital, le coma médical n'est généralement utilisé qu'en dernier recours pour préserver les fonctions cérébrales d'un patient en cas de lésions traumatiques et pour lui sauver la vie.
Le coma profond est caractérisé par une absence totale d'éveil et de conscience, même lors de stimulations intenses et douloureuses. Le diagnostic de coma est fondé sur trois éléments : absence d'ouverture des yeux, de réponse verbale et de mouvements volontaires (Raggueneau, 2004).
État de mort cérébrale caractérisé par l'arrêt définitif de toutes les fonctions du cerveau et du tronc cérébral, avec persistance de l'activité cardiaque.
Des tests incertains. Dans ce cas, "le patient dans le coma peut ouvrir et fermer les yeux, mais il ne va pas avoir accès à ce qu'on appelle le contenu de conscience, qui regroupe la personnalité, la mémoire, la capacité à utiliser le cerveau et à agir sur l'environnement", note la scientifique.
Quoique les patients dans le coma après un AVC ne soient pas conscients, il est possible qu'ils puissent encore entendre. Alors, l'un des meilleurs conseils est de leur parler.
Si la cause de l'altération de la conscience est une infection sévère, une déshydratation sévère, une perte de sang importante, un surdosage de certains médicaments ou un arrêt cardiaque, la tension artérielle diminue considérablement. Les muscles peuvent se contracter et rester contractés en positions anormales.
Cela signifie qu'une personne en état de mort cérébrale n'a pas la capacité de maintenir les fonctions vitales de son corps, comme la respiration, ou de répondre à des stimuli. Il n'est donc pas possible de revenir d'une mort cérébrale.
La surveillance comprend le plus souvent la mesure des signes vitaux (température, PA, pouls et fréquence respiratoire), le bilan entrée-sortie des apports liquidiens et souvent une mesure de la pression intracrânienne et/ou une pesée journalière.
D'ailleurs, les médecins préfèrent souvent « sédation ». En effet, « l'état de coma “artificiel” est engendré par des médicaments sédatifs, tels que le midazolam ou le propofol », explique le professeur Mauro Oddo, chef du service de médecine intensive adulte du CHU vaudois, sur le site internet de ce dernier.
En association avec cette stimulation, la stimulation gustative : La bouche n'étant pas encombrée de tuyaux, il y aura possibilité de stimuler les récepteurs gustatifs situés sur la langue. Pour cela, les infirmières passeraient sur la langue du patient un coton-tige imbibé d'arômes alimentaires liquides .
Après une atteinte neurologique ou à la suite d'un traumatisme crânio-cérébral, un patient peut se trouver plongé dans le coma, état dans lequel il n'a plus conscience de lui-même ou de son environnement, et ne montre aucune réaction à des stimulations.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.