Par définition, la rhétorique est l'étude théorique et pratique de l'éloquence, de l'art de bien parler, ainsi que de l'influence du discours sur les esprits et les comportements. La rhétorique cherche à identifier quel procédé permet de produire un effet voulu.
La rhétorique, pour Aristote, est un discours que tient un orateur et qui est propre à persuader un auditoire, ou à l'émouvoir. Les trois dimensions sont bien présentes, mais intégrées à la puissance du verbe. C'est lui qui crée de l'effet sur l'auditoire et c'est cette puissance que vise l'orateur.
Les théoriciens de la rhétorique (Anaximène, Aristote, Démétrios, Cicéron, Quintilien, Hermagoras de Temnos, Hermogène, d'autres encore), grecs et latins, ont formalisé la discipline, tant sur le plan pratique que sur le plan théorique et principalement au sein de la sphère politique ou judiciaire.
Logos, Pathos et Ethos sont les 3 piliers de la rhétorique sur le plan de l'argumentation. Ils sont les éléments indispensables à la mise en œuvre de tout travail de conviction. Bien sûr, ils ne suffisent pas et l'orateur devra prendre en compte de très nombreux autres aspects dans ses prises de parole.
Ensemble de procédés constituant l'art du bien-dire, de l'éloquence. 2. Littéraire. Déploiement d'éloquence, de moyens oratoires, pour persuader ; style emphatique et déclamatoire.
1. Les trois genres rhétoriques. La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif.
Les 5 parties du discours rhétorique
J. -C., cet orateur hors pair bien plus intéressé par le verbe que par l'épée a formulé les cinq préceptes indispensables dans l'élaboration du discours rhétorique : l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'actio et la memoria.
Interrogation qui ne requiert pas obligatoirement de réponse, car elle est suggérée directement dans l'énoncé ou à l'avance connue par la personne qui la pose. La question a alors la plupart du temps valeur d'affirmation en dépit de sa tournure souvent négative. Exemple : Tu penses vraiment que je n'y ai pas pensé ?
Car, la rhétorique possède son côté obscur. Vous parlez de la manipulation ? J'admets que certains orateurs via les sophismes - arguments qui ont l'air exacts alors qu'ils sont frauduleux - s'en servent de levier de manipulation.
Les quatre moments du discours
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
Personne qui compose ou prononce des discours. ➙ conférencier ; prédicateur ; tribun. Personne éloquente, qui sait parler en public. Un bon orateur.
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat... surtout si elle est drôle ou caustique.
que des rhétoriques, il n'y a que des idéologies, c'est-à-dire des pratiques spécifiques, organisées en vue d'un enjeu déterminé et impliquant des positions dans un conflit. Il semble qu'une des tâches urgentes, dans ce domaine, soit la prise de conscience de cette mutation nécessaire.
Rhétorique désigne l'art du bien parler, l'art qui donne les règles du bien-dire ; science et art se rapportant à l'effet du discours sur les esprits. Exemple : Sa rhétorique est inquiétante. Rhétorique désigne un livre qui traite de l'art de bien parler (Ex : La rhétorique d'Aristote).
Synonyme : emphase, grandiloquence. – Littéraire : faconde, pathos, pompe.
la périphrase qui dit en plusieurs mots ce qu'on pourrait dire en un seul ; Exemple : l'homme du 18 juin (= de Gaulle) l'euphémisme et la litote qui atténuent l'expression ; Exemple : Va, je ne te hais point. (= Je t'aime.) l'antithèse qui oppose deux mots ou deux groupes de mots de sens contraire.
Il y a une grande différence entre la rhétorique et l'éloquence. L'éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l'étude ou un art ; l'une trace la méthode, l'autre la suit ; l'une enseigne les moyens, l'autre les emploie.
C'est le philosophe Aristote (384-322 avant J. -C.) qui opéra une sorte de consensus et reconnut à l'art oratoire sa spécificité : il est le premier à en exposer les grands principes dans un traité intitulé La Rhétorique (et dont Cicéron reprendra le vocabulaire par exemple).
Personne, orateur dont l'éloquence apprêtée, déclamatoire et artificielle s'attache à mettre en valeur l'aspect formel du discours sans souci du contenu. Lieu commun de rhéteur.
Pour Gorgias, la rhétorique est le pouvoir de convaincre les masses grâce au discours et de prendre l'ascendant sur le reste des hommes : « ce bien est le bien suprême, il est à la fois cause de liberté pour les hommes qui le possèdent et principe de commandement que chaque individu, dans sa propre cité, exerce sur ...
Ainsi, une personne éloquente parle de manière claire, ses mots sont bien audibles, sa posture est droite. Elle sait aussi utiliser un vocabulaire adapté à la situation et à sa cible (le langage familier n'est généralement pas de rigueur).
La rhétorique moderne adapte les théories classiques de la persuasion à toutes les formes de discours, et s'attache aussi à la diffusion et au développement de la théorie rhétorique elle-même.)
Travailler son style, le choix des mots, la syntaxe, l'utilisation des images. Mémoriser son élocution en s'aidant de moyens mnémotechniques et en apprenant son introduction par cœur. Répéter, préparer, s'entraîner et parler encore et encore à son miroir pour pouvoir intervenir en faisant comme si vous aviez improvisé…