L'orthophoniste prévient, repère et traite les troubles de la voix, de la parole et du langage chez les enfants et les adultes. L'une de ses compétences principales : concevoir et mettre en oeuvre des programmes de rééducation.
L'orthophoniste est donc un thérapeute qui prend en charge les troubles de la communication orale et écrite, chez l'enfant, l'adolescent, la personne adulte ou vieillissante, dans un but de prévention et de réadaptation.
Le bilan orthophonique se déroule en deux temps : Un entretien anamnestique avec le patient et sa famille, s'il est enfant. Le but est de permettre à l'orthophoniste d'en apprendre le plus possible sur l'enfant, son entourage, ses difficultés, le contexte dans lequel ses troubles sont apparus, etc.
De 30 minutes, pour l'articulation, à 40-45 minutes pour les troubles du langage écrit, elle peut atteindre une heure en cas de handicap tel que la surdité. Un nombre de 10 à 50 séances est programmé, la plupart du temps, à raison d'une ou deux par semaine.
Pour devenir orthophoniste, il faut impérativement un certificat de capacité d'orthophoniste que l'on obtient dans un cursus d'études post-bac après un concours d'accès qui comprend des épreuves écrites, des tests psychotechniques et un entretien avec un jury.
Un orthophoniste gagne entre 1 788 € bruts et 4 922 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 3 355 € bruts par mois, avant paiement des charges et impôts qui représentent environ 60% des revenus des professions libérales.
La rémunération moyenne d'un orthophoniste en libéral est d'environ 2 500 € par mois, selon une enquête réalisée par l'UNSEA en 2019.
Celui-ci peut débuter parfois avant 3 ans, si le défaut de langage le nécessite, ou bien à partir de 3 ans, âge approximatif où l'enfant a acquis un lexique de plusieurs centaines de mots et commence à parler à la première personne du singulier. Ainsi, l'orthophoniste peut intervenir très précocement.
Avant de se jeter chez un orthophoniste pour faire un bilan ortho, il faut savoir que la prise en charge par des orthophonistes se fait en général à partir de l'âge de 3 ans. On considère que, de bébé, jusqu'à cet âge, l'enfant est en développement et en phase d'apprentissage.
L'orthophoniste aide les personnes de tous âges présentant des difficultés de parole, de langage, de communication, d'apprentissage et de déglutition (action de mastiquer ou d'avaler) afin de favoriser leur autonomie, leur bien-être et leur intégration dans leurs milieux de vie.
Bon à savoir : l'orthophoniste est un professionnel de santé mais n'est pas médecin. Il ne faut pas le confondre avec un phoniatre qui lui est médecin. Le phoniatre est souvent également ORL et soigne les troubles de la voix, de la parole et de la déglutition par des examens médicaux et de la chirurgie.
L'orthophoniste peut alors établir un diagnostic concernant les domaines d'intervention prévus dans sa nomenclature (dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dysphasie, etc.).
"L'orthophoniste intervient sur prescription d'un médecin, le plus souvent d'un médecin généraliste, d'un pédiatre, d'un ORL, d'un neurologue ou d'un gériatre", précise Anne Dehêtre.
Déroulé d'une consultation
Avant toute prise en charge, l'orthophoniste pratique un bilan orthophonique qui lui permet d'évaluer la déglutition, la phonation, le langage oral et écrit, la dyscalculie et les troubles du raisonnement logico-mathématique, les troubles d'origine neurologique ou le bégaiement.
l'orthophoniste ne peut entreprendre une rééducation que sur prescription d'un médecin. Aujourd'hui , il s'agit d'une indication d'orthophonie avec une prescription libellée adéquatement : bilan orthophonique et séance si nécessaire. L'ordonnance médicale est donc la base de leur relation.
Pourquoi consulter un orthophoniste ? L'orthophoniste aide les personnes de tous âges présentant des difficultés de parole, de langage, de communication, d'apprentissage et de déglutition (action de mastiquer ou d'avaler) afin de favoriser leur autonomie, leur bien-être et leur intégration dans leurs milieux de vie.
les troubles de la parole : aphasie, bégaiement, dysphonie, dyslalie… ; les troubles du langage écrit : dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, illettrisme… ; les troubles du mouvement : dysphagie, dyspraxie, apraxie… ; certains troubles du développement : anosognosie, autisme…
Les troubles du langage, appelés aussi troubles « dys », ne sont pas rares chez les enfants. Il en existe 4 types : la dyslexie, la dysgraphie, la dysorthographie, la dyscalculie.
Les troubles du langage oral correspondent à un trouble de l'articulation, à un retard de parole ou de langage, à un bégaiement ou à une dysphasie. Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Vous pouvez pratiquer plusieurs activités à la maison avec votre enfant afin de l'aider à développer ses capacités langagières et ses habiletés de lecture. Lisez-lui des histoires tous les jours, même lorsqu'il saura lire par lui-même. Lisez de manière interactive en posant des questions sur ce qui vient d'être lu.
Quels remboursements pour l'orthophonie ? Les séances d'orthophonie sont prises en charge par la Sécurité sociale à hauteur de 60%, mais seulement lorsqu'elles ont été prescrites par un médecin traitant. Ainsi, si un bilan orthophonique vous coûte 60€, l'Assurance maladie vous rembourse 60% des frais, soit 36€.
Cela pour adultes en préparant le certificat de capacité d'orthophoniste. Pour pouvoir exercer en tant qu'orthophoniste, vous devez passer par une formation d'une durée de cinq ans. Qui est rattachée à une UFR de médecine. À l'issue de laquelle un certificat de capacité d'orthophoniste (CCO) vous est délivré.
Les admissions se font depuis cette année exclusivement par la plateforme Parcoursup : par un examen de dossier puis, un entretien oral. Et ce, que ce soit après le baccalauréat ou bien dans un projet de réorientation ou de reconversion professionnelle.
En rapport avec son statut et son mode d'exercice, les rémunérations ou revenus d'un médecin peuvent varier énormément. Médecin contrôleur à l'ARS, de 1 700 à 4 800 € en fin de carrière ; généraliste (en libéral) : 5 700 € de revenu en moyenne ; stomatologue (en libéral) : 8 950 € de revenu en moyenne.