Le recours aux deux types de formations obligatoires, hygiène et sécurité, d'une part, et autres habilitations et certifications réglementaires d'autre part, est également différencié selon les secteurs (cf.
Les formations de sécurité obligatoires applicables à toutes les entreprises, quelles qu'elles soient sont notamment la formation incendie, la formation SST et la formation des membres du CHSCT.
La formation des salariés par l'employeur est obligatoire dans le cadre des principes suivants : permettre aux salariés de s'adapter à leur poste de travail et veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l'évolution des emplois, des technologies et des organisations.
L'employeur est libre d'accepter ou non la demande de formation prévue par le plan, mais en pratique celle-ci est rarement refusée. L'employeur peut refuser le bénéfice d'une Pro-A, un avenant au contrat de travail devant être signé. Pendant le temps de travail, le salarié doit obtenir l'accord de son employeur.
Les critères à prendre en compte pour choisir sa formation sont multiples : l'insertion professionnelle, l'adéquation de la formation avec son projet, le programme, la reconnaissance de la formation et de l'école, mais aussi sa durée et son coût.
Elle permet de se former tout au long de son parcours professionnel, pour développer ses compétences et accéder à l'emploi, se maintenir dans l'emploi ou encore changer d'emploi/métier, engager une reconversion professionnelle.
Cet article, introduit par la loi du 5 septembre 2018, définit les formations obligatoires comme étant « toute action de formation qui conditionne l'exercice d'une activité ou d'une fonction, en application d'une convention internationale ou de dispositions légales et règlementaires (…) ».
Le plan de formation est un document établi par l'employeur au sein de chaque entreprise et qui a pour objet de recenser l'ensemble des actions de formation que l'employeur doit et entend mettre en ouvre l'année suivante (N+1), que ce soit à son initiative ou avec son accord.
Les formations obligatoires et réglementaires, qui regroupent les formations hygiène et sécurité et celles visant d'autres habilitations ou certifications obligatoires (cf. encadré ci-dessous), constituent même la dépense la plus fréquente des entreprises.
La formation ayant pour but un développement des compétences du salarié doit être pratiquée en dehors des heures de travail et d'une durée de 80 heures par an. Le DIF ou droit individuel à la formation prend comme base la permission aux salariés de disposer d'un crédit de 20 heures de formation par an.
La formation permet à l'employeur d'adapter les compétences de ses collaborateurs à leur poste de travail, de maintenir leur employabilité, de développer leurs compétences pour conquérir de nouveaux marchés, de permettre leur reconversion au sein de l'entreprise, etc.
Les objectifs de la formation professionnelle sont variés. La formation continue peut permettre : De gagner en compétence afin d'évoluer au sein de son entreprise et d'accéder à un poste plus élevé (elle permet de se former en entreprise ou dans un organisme à la place ou en complément d'une VAE).
Sans le bac, vous pouvez opter pour les diplômes du paramédical. Vous pouvez, par exemple, préparer les diplômes d'État d'aide-soignant, d'auxiliaire de puériculture, d'ambulancier ou encore le titre d'assistant dentaire.
Après la 3e, il est possible d'apprendre un métier en choisissant la voie professionnelle : en CAP (2 ans) ou en bac pro (3 ans).
Chaque entreprise cotise pour la formation auprès d'un OPCA, un Organisme Paritaire Collecteur Agréé, chargé de récolter l'argent destiné aux formations. Ainsi, cet argent peut descendre directement auprès d'une personne qui aurait besoin d'un complément de CPF via une formation demandée.
Dans tous ces cas de figure, le refus du salarié constitue une faute et l'expose à une sanction qui peut aller jusqu'au licenciement. En revanche, s'il s'agit d'un DIF ou de toute autre formation hors temps de travail, le refus ne peut pas en aucun cas constituer une faute.
Le droit individuel à la formation s'adresse à : Tous les salariés en CDI à temps plein qui sont dans leur entreprise depuis au moins un an. Chaque année, ils profitent des 20 heures supplémentaires qu'ils ajoutent au capital du DIF. Cette dernière est limitée à 120 heures.