Robert Nivelle (1856-1924), reconnu par Joffre comme le vrai vainqueur de Verdun, voit son étoile pâlir lors de l'échec du Chemin des Dames en 1917, qui coûtent 350 000 hommes (morts ou blessés) et déclenchent des mutineries parmi les troupes.
Nivelle, le vrai vainqueur de Verdun.
Selon le spécialiste de la Première Guerre mondiale, si un telle importance a été accordée au fil des années au maréchal Pétain, c'est notamment pour éclipser Robert Nivelle. "Pétain a commencé à commander à Verdun du 25 février au 1er mai.
Portrait. Erigé en héros de la Première Guerre mondiale après la victoire de Verdun mais jugé comme traître à la fin de la Seconde, Philippe Pétain reste dans l'Histoire comme un être pétri de contradictions.
Parallèlement, des thèses négationnistes instrumentalisent l'héritage de Pétain et servent une idéologie complotiste. En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration.
Pour Pétain, les Allemands ont réellement l'intention de prendre Verdun, d'ouvrir une brèche vers le sud, de couper l'armée française en deux et, après ce coup comparable à celui de Sedan en 1870, de foncer sur Paris. L'enjeu est énorme. L'issue de la guerre en dépend.
La diminution de la pression allemande sur Verdun, permet aux Français reprendre l'offensive afin de récupérer le terrain perdu depuis le 21 février. Le 24 octobre, les huit divisions commandées par le général Mangin se lancent à l'assaut et s'emparent des forts de Douaumont (24 octobre) et de Vaux (2 novembre).
C'est ici qu'avec une fermeté tranquille, la France lui a répondu « on ne passe pas ». La formule « Verdun, on ne passe pas » devient la devise inscrite sur la médaille de Verdun.
Montoire a posé les bases d'une collaboration entre le vainqueur et le vaincu. Soucieux de s'intégrer au nouvel ordre européen imposé par l'Allemagne, Philippe Pétain se montrait prêt à dépasser les conventions d'armistice, en entamant, notamment, la reconquête des colonies africaines passées à la dissidence gaulliste.
Le procès du maréchal Pétain a commencé le 23 juillet 1945. Il était poursuivi pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison.
Albert Lebrun est réélu président de la République. Voyage du président au Grand-Duché du Luxembourg. Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice.
Après dix mois d'enfer, la bataille de Verdun prend fin le 15 décembre 1916 sans qu'aucun camp ait gagné un pouce de terrain. L'avantage reste aux Français mais c'est au prix d'une terrible hécatombe. Verdun est le tournant de la Grande Guerre et, pour les poilus, le symbole de toutes ses horreurs.
Premières attaques allemandes et organisation française
L'armée allemande commence la bataille par un bombardement massif visant les positions françaises, notamment les forts, qui commence le 21 février 1916 à 7h15 pile. Au total, ce seront 80 000 obus qui seront tirés en 24 heures.
La bataille la plus meurtrière de la Première Guerre Mondiale. La bataille de la Somme est non seulement l'une des plus grandes opération militaire de la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi la plus meurtrière. Cette bataille de plus de 4 mois fit plus d'1,2 million de morts, blessés ou disparus.
De par son ampleur et la violence des combats menés, la bataille de 1916 marque un des temps forts de la Première Guerre mondiale. Elle est ainsi devenue, dans la conscience collective, le symbole de la Grande Guerre dont elle représente le paroxysme des combats.
La bataille de Verdun incarne pour les Français la guerre de 14-18 dans toute son intensité et son horreur mais elle est aussi devenue "la" bataille, symbole de la résistance et de la victoire avant que Verdun ne devienne le lieu de la réconciliation franco-allemande.
La bataille de Verdun est intense et les conditions de vie des soldats dans les tranchées sont extrêmement dures. La Nation prend rapidement conscience de l'importance de l'enjeu pour la suite de la guerre.
Il avait alors été conduit au fort de Montrouge dans l'attente de son procès. La Haute Cour, qui devait juger le maréchal, avait été rétablie par le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) du Général de Gaulle.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
Le 15 août 1945, le maréchal Pétain est condamné à mort par la Haute Cour. Les jurés demandent toutefois que le condamné soit gracié, notamment en raison de son grand âge. De Gaulle ira dans le sens des jurés, et gracie Pétain.
Des raisons logistiques aiguillent le choix du gouvernement de Vichy. Ce sont Raphaël Alibert et Paul Baudoin qui proposent la ville de Vichy. Stratégiquement, le choix est intéressant, car la ville est proche de la ligne de démarcation et que les liaisons routières et ferroviaires en direction de Paris sont bonnes.
Selon lui, les causes de la défaite sont politiques. Paul Reynaud démissionne brutalement le 16 juin : il n'était pas mis en minorité au Conseil des ministres mais il semble qu'il ait estimé que Pétain ou Weygand pesaient plus lourd que lui dans les décisions. Pétain lui succède.
Le 24 octobre 1940, la poignée de main échangée entre Hitler et Pétain sur le quai de la gare de Montoire scelle l'entrée de la France dans la Collaboration. Après la guerre, les uns ont prétendu que cette politique avait été imposée à la France par l'Allemagne nazie.
Mais sachez qu'entre 1914 et 1918, personne n'appelait ces soldats 'les Poilus'. Eux-mêmes se surnommaient 'les hommes'. Un 'poilu', à l'époque, et même bien avant, désignait un homme courageux. Molière, dans Les précieuses ridicules, utilise l'expression 'être un brave à trois poils'.
"On a longtemps appelé les Anglais 'les Rosbifs'. Mais le saviez-vous, sous Napoléon, on appelait même l'armée anglaise 'les homards'. On les a aussi appelé 'les anglois', 'les brits', 'les engliches'. L'origine de ces surnoms vient de l'armée.
La bataille de Verdun est une bataille qui s'est déroulée du 21 février au 18 décembre 1916 dans la région de Verdun en Lorraine, durant la Première Guerre mondiale. Elle a opposé les armées françaises et allemandes.