L'exposition prolongée ou répétée à l'agent stressant épuise les capacités énergétiques de l'organisme, le taux de glucose dans le sang est au plus bas, les cellules ne sont plus nourries : l'état d'épuisement est atteint. L'état d'épuisement devient un terrain propice au développement des maladies.
Hypertension, nervosité, fatigue, dépression… L'état de stress n'est pas une maladie en soi mais lorsqu'il est intense et qu'il dure, il peut avoir des effets graves sur la santé physique et mentale des travailleurs concernés.
Le premier élément, inhérent à tout phénomène de stress, est le déclencheur, qu'on appelle le stimulus. Il peut être léger (la découverte d'une contravention) ou important (l'annonce d'une maladie grave), attendu (un examen ou une prise de parole publique) ou inattendu (un accident de voiture, la perte d'un objet).
Lors d'un stress important, ou à l'occasion de plusieurs situations stressantes, le cerveau se remplit de trois hormones : l'adrénaline, de noradrénaline et de cortisol. Ces trois hormones jouent un rôle important sur notre humeur et le bien-être qui en découle.
Les effets du stress peuvent donc être positifs : il nous aide à mettre notre cerveau en alerte. Cette hausse de la vigilance contribue à de meilleures capacités intellectuelles et nous rend plus efficaces : performances cognitives améliorées, concentration et mémoire stimulées, capacités d'apprentissage décuplées.
Au fil du temps, le niveau élevé de cortisol dégrade le cerveau et les autres systèmes de l'organisme. Ce type de dommage au cerveau est associé à un certain nombre de problèmes de santé, notamment les troubles dépressifs et anxieux, ainsi que la perte de mémoire et la démence.
Car le but du stress est de vous permettre d'agir de façon cohérente face à une situation embarrassante ou complexe. Néanmoins, alors que le stress est utile et vital ponctuellement, il n'en est pas moins délétère s'il se manifeste de manière récurrente sans raison apparente ni besoin.
Dans le présent article, les principales sources de stress sont réparties en cinq catégories : travail, inquiétudes financières, famille, manque de temps et problèmes personnels et autres.
Stress aigu : phase de résistance
Si la situation stressante persiste, le cerveau ordonne aux glandes surrénales la libération de glucocorticoïdes (cortisol), qui ont le pouvoir d'augmenter le taux de sucre dans le sang.
Chacun d'entre nous réagit différemment lorsque confronté à une situation nouvelle ou demandante. On peut classer les signes de stress en quatre grandes catégories : les réactions physiologiques, cognitives, émotionnelles et comportementales.
Dormir suffisamment est essentiel à la performance et facilite la gestion du stress. L'activité physique est très bénéfique pour la santé mentale. En cas de stress, l'exercice aide à canaliser l'adrénaline relâchée dans le corps – je suis souvent plus performant à l'entraînement quand je suis stressé.
La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
Les symptômes psychiques
Même lorsque les choses vont bien, elle se dit que cela ne va pas durer. Elle est fatiguée, irritable, a du mal à se concentrer et se sent incapable de contrôler les situations qui se présentent. Parfois, elle s'isole par peur de ne pas avoir le contrôle de ce qui l'entoure (anxiété sociale).
Ainsi le stress chronique a des effets sur l'expression de certains gènes au niveau de certaines zones cérébrales mais peut entraîner également des modifications du système limbique et du cortex préfrontal : Diminution de la neurogenèse (formation de nouveaux neurones)
En période de stress, vous pouvez également avoir certains symptômes physiques. Ces signaux envoyés par votre organisme vous alertent sur votre état psychique. Il peut s'agir de maux de ventre aigus, de migraines, de douleurs musculaires et de tensions. Vous pouvez également souffrir de troubles digestifs.
L'adrénaline, aussi appelée hormone du stress, est libérée dans le sang en cas de fortes émotions ou de danger. Sécrétée par les glandes surrénales, il s'agit d'une hormone de la famille des catécholamines.
Le décès d'un proche
Lors du décès d'un proche, le stress est présent dans 100% des cas même s'il peut s'exprimer différemment selon les individus. Il renvoie à la mort, à l'angoisse de disparaître et au temps qui passe inéluctablement.
Les facteurs de risque les plus évoqués sont par ordre d'importance : l'intensité et le temps de travail, le manque d'autonomie, les difficultés relationnelles, l'impossibilité d'être vraiment soi et les conflits de valeur (faire des choses contre ses valeurs morales et éthiques).
Les émotions optimisent le rappel d'un événement traumatisant alors que le stress nuit à l'apprentissage de toute information lors d'une situation perturbatrice. Ces effets divergents des émotions et du stress sur la mémoire ont été attribués aux réactions physiologiques manifestées par l'organisme.
Le stress s'apparente alors à une relation de cause à effet : quelque chose se produit dans l'environnement et cela génère du stress. L'anxiété est une vague et parfois intense sensation de danger et de malaise. La personne anticipe de façon négative un évènement qui pourrait survenir dans le futur.
La dopamine est l'hormone du plaisir immédiat, en réponse à une stimulation à un instant T. La sérotonine, elle, est une hormone du bonheur, stabilisatrice de l'humeur dans le temps. La sérotonine est d'ailleurs très utilisée dans le traitement de la dépression, via les antidépresseurs sérotoninergiques.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.