L'élément perturbateur : Candide est chassé du château par son père, Monsieur le baron après avoir été surpris à échanger un baiser avec Cunégonde, la fille du baron. 3. Le déroulement : Après que Candide ait été mis à la porte du château et donc du meilleur des mondes, une suite de péripéties s'enchaînent.
Situation initiale
Candide est un jeune garçon vivant au château du baron de Thunder-ten-tronckh qui se trouve en Westphalie. Le nom de Thunder-ten-Tronckh est une déformation burlesque du néerlandais, et signifie grossièrement «Chandelle pour allumer une souche».
-Situation initiale: état stable du début de l'histoire qui explique où on est, quels sont les personnages de l'histoire, etc. -Élément perturbateur: événement qui rend la situation instable et oblige les personnages à agir. -Péripéties : ce sont les différentes aventures des héros.
Les principaux thèmes de cette œuvre sont ainsi le bonheur, la justice, l'ordre du monde et la politique.
Voltaire semble ainsi appliquer la morale contenue à la fin de Candide : s'éloigner de la société mondaine pour travailler, cultiver son jardin, et reconstruire une petite société rurale.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Dans ce cas "Il faut cultiver notre jardin" signifierait cultiver son propre savoir-faire et se mettre à exercer ses talents afin de faire fructifier au maximum ce que la vie nous a donné, de donner un sens à notre vie et d'atteindre la liberté spirituelle.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité. Dans son conte, Voltaire joue d'ailleurs malicieusement à mettre sur le chemin de Candide tous les malheurs du monde, comme autant de preuves de l'inanité de sa posture philosophique.
Le narrateur adopte donc un ton comique pour raconter des faits à la fois absurdes et violents. Il s'agit de montrer au lecteur que l'Inquisition est inhumaine et stupide.
Dans un récit, l'élément déclencheur ou élément perturbateur, est la suite de la situation initiale et engendre les péripéties. L'élément déclencheur s'écrit souvent en un paragraphe dans un récit. Il est souvent le deuxième élément d'un schéma narratif.
L'élément perturbateur, aussi appelé « déclenchement », est le premier événement de l'histoire. Il va « bouleverser » la situation initiale. C'est lui qui va déclencher toutes les péripéties en créant un problème. Il est souvent décrit au passé simple de l'indicatif.
L'élément perturbateur dans un roman, définition
Bref, l'élément perturbateur, c'est le truc qui plonge les héros dans une situation suffisamment inextricable pour les pousser à agir et à faire face à l'enchaînement des péripéties, jusqu'au dénouement final.
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce. L'inquisiteur arrive et voit le mort, Candide le tue d'un coup d'épée.
Candide est donc un exemple typique du genre littéraire qu'est le conte philosophique.
Liste des extraits
"L'optimisme est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal." "Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin." "Le malheur des uns fait le bonheur des autres." "Travaillons sans raisonner ; c'est le seul moyen de rendre la vie supportable."
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
La leçon de Candide est double : — le bonheur n'est qu'illusion — mais sa quête est la seule chose qui puisse donner un sens à une vie humaine. Il est dans la nature humaine de désirer le bonheur ; il est aussi dans cette nature de ne jamais l'atteindre.
Il enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie qui regroupe la méthaphysique, la théologie et la cosmologie. On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Voltaire s'est illustré par sa lutte contre le fanatisme religieux et la persécution des innocents condamnés.
Née en 1706, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise Du Châtelet, est longtemps restée plus connue comme la compagne de Voltaire, la "divine Émilie", que comme la vraie femme de science qu'elle fut.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
Au dernier chapitre (Trentième) de ce conte philosophique, le personnage principal, Candide, cite à deux reprises la formule « Il faut cultiver notre jardin ».