L'empreinte écologique mesure la quantité de surface terrestre bioproductive nécessaire pour produire les biens et services que nous consommons et absorber les déchets que nous produisons.
Il s'agit des « surfaces bioproductives ». Par exemple, un champ produit des ressources alimentaires, une rivière de l'eau, une forêt fournit du bois et séquestre le CO2 rejeté par les activités humaines. Les activités humaines, elles, englobent toutes les ressources consommées et les déchets générés par l'Homme.
Concrètement, comment on calcule l'empreinte écologique? Afin de déterminer l'empreinte environnementale d'un individu, il faut convertir ce que cet individu consomme en équivalent de surface bioproductive. Autrement dit, il faut déterminer la quantité de surface nécessaire pour produire ce qu'il consomme.
La moyenne mondiale de l'empreinte écologique est de 2,84 hag par personne alors que la biocapacité moyenne est de 1,68 hag par personne ; il faut donc 1,69 Terre pour couvrir la consommation de l'humanité ; Un Français a besoin de 4,7 hag pour maintenir son niveau de vie.
Depuis 2006, la Chine a dépassé les États-Unis pour les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine sont de 1,8 milliard de tonnes par année, contre 1,59 milliard de tonnes pour les États-Unis, 432 millions de tonnes pour la Russie et 430 millions de tonnes pour l'Inde.
L'Islande arrive en tête, avec une note de 6.45/10. Suivent juste derrière deux autres pays nordiques : le Danemark (6.44) et la Norvège (6.2). La France figure en très bonne position, à la 4e place.
Un intérêt qui ne s'est jamais démenti et a conduit Mathis Wackernagel à devenir le co-inventeur de l'empreinte écologique, une méthode de mesure de l'activité humaine qui pourrait concurrencer le produit intérieur brut (PIB).
Connaissez-vous votre empreinte carbone annuelle ? Pour répondre à cette question, l'agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (ADEME) met à votre disposition « Nos gestes climat », le simulateur qui détermine la quantité de Co2 que vous émettez à l'année.
Le concept d'impact environnemental désigne l'ensemble des modifications qualitatives, quantitatives et fonctionnelles de l'environnement (négatives ou positives) engendrées par un projet, un processus, un procédé, un ou des organismes et un ou des produits, de sa conception à sa « fin de vie ».
À l'échelle mondiale, l'empreinte est égale à la somme des inventaires nationaux. Rapportée à la population, elle représente 4,4 t CO2 /personne (graphique 5). L'empreinte CO2 des Français est inférieure à l'empreinte moyenne des habitants de l'Union européenne (6,9 contre 7,8 t CO2/ personne).
L'empreinte écologique est une estimation de la surface (terrestre ou aquatique) nécessaire pour permettre à un individu de soutenir son mode de vie, soit d'avoir toutes les ressources pour répondre à l'ensemble de ses besoins et assurer l'élimination de ses déchets.
La réduction de l'empreinte écologique et le recyclage
En offrant une seconde vie à nos déchets, il permet d'éviter les émissions de gaz à effet de serre dues à l'extraction de nouvelles ressources naturelles.
Empreinte (digitale),
(Le pluriel a le même sens que le singulier.)
Nos modes de vie et de consommation sont évidemment la cause principale de l'arrivée plus tôt chaque année du jour du dépassement. Sans surprise, le système agricole et alimentaire tel qu'il existe aujourd'hui favorise cette dégradation.
La comptabilité de l'Empreinte Ecologique et de la biocapacité est axée sur cette exigence même. Elle évalue la demande humaine sur les écosystèmes («Empreinte») par-rapport à la capacité des écosystèmes de se renouveler («biocapacité»). Un dépassement écologique se produit lorsque la demande dépasse le renouvellement.
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
Avec tous les bémols inhérents à ce type de classement prospectif, cette réflexion sur le futur place en tête des pays dominants le monde en 2050 la Chine.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
Les pays ayant les plus faibles empreintes écologiques par habitant sont l'Érythrée, le Timor oriental, le Burundi, Haïti, et la République démocratique du Congo.
C'est le Qatar, dont un habitant rejette à lui seul 41 tonnes de CO2 par an, qui grimpe à la première place des pays les plus émetteurs de CO2.
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.