Dans l'archipel de Svalbard, considéré comme l'endroit de la planète qui se réchauffe le plus vite, la température a grimpé de 4°C depuis 1971, cinq fois plus vite que la moyenne mondiale selon le Guardian.
Ce phénomène, appelé "amplification arctique", se produit lorsque la banquise et la neige, qui reflètent naturellement la chaleur du soleil, fondent dans l'eau de mer qui absorbe plus de rayonnement solaire et se réchauffe.
En fait, le Le continent antarctique ne s'est pas réchauffé au cours des sept dernières décennies, malgré une augmentation constante des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre.
Car l'Antarctique perd chaque année de sa masse glaciaire. C'est surtout dans la région de l'ouest que les glaciers inquiètent les scientifiques. Il arrive même que d'énormes blocs s'effondrent dans l'océan en quelques semaines. Et, en fondant, ces glaciers augmentent le niveau de la mer.
Pourtant, les températures relevées dans certaines régions du continent Antarctique semblent, elles, chuter légèrement depuis quelques décennies. Le peu de points de mesure alimente toutefois les débats entre chercheurs. Certains assurent que c'est bien l'Antarctique dans son ensemble qui se refroidit.
L'air chauffe bien plus vite que l'eau
Ce phénomène s'explique par les courants marins et l'anticyclone que l'on observe depuis 15 jours. "En fait la mer absorbe autant de chaleur que la terre, mais l'eau permet un certain brassage entre les eaux profondes et celles de surface", explique La Chaîne Météo.
La hausse des émissions de gaz à effet de serre modifie cette composition, provoquant une augmentation de l'effet de serre. La chaleur est piégée à la surface de la Terre. Ce déséquilibre entraîne un réchauffement planétaire. Depuis le début du XXème siècle, la température de la planète a augmenté de 1,1°C.
On y trouve le manchot Adélie, le manchot papou, le manchot royal, le manchot empereur, le manchot sauteur, le manchot à jugulaire, le manchot de Magellan et le gorfou doré. Environ 12 millions de manchots résident dans les conditions relativement douces de la Péninsule Antarctique.
Cette région du monde se réchauffe 3 à 4 fois plus vite que les autres situées aux mêmes latitudes dans l'hémisphère Nord, en raison d'un changement au niveau du courant jet.
Il y a plus de vingt millions de kilomètres cubes de glace sur Terre, et certains scientifiques affirment qu'il faudrait plus de 5 000 ans pour qu'elle fonde dans son intégralité.
En effet, les rayons du Soleil ne sont pas tous perpendiculaires à la Terre. Cela vous semble un peu abstrait ? Concrètement, entre les deux tropiques, les rayons solaires touchent perpendiculairement le sol terrestre, il fait donc chaud. Aux pôles, les rayons sont plus obliques, il fait donc plus froid.
La région de la Méditerranée est l'une de celles où le changement climatique aura un impact radical, selon le rapport du Giec de 2021. Or, la ville de Marseille, voire tout le sud de la France, du fait de cette proximité avec le bassin méditerranéen, concentre des forts taux d'humidité.
Depuis leur formation, il y a environ 4,5 milliards d'années, les entrailles de la Terre se refroidissent, mais ce processus se ferait plus rapidement qu'initialement attendu, rapporte une nouvelle étude que relaie Courrier international.
Sans même avoir eu besoin de forer les glaces en profondeur, des chercheurs y apportent aujourd'hui quelques précisions. Selon eux, lors du dernier réchauffement de notre Planète, l'Antarctique a fondu et contribué à une hausse du niveau des mers d'au moins trois mètres.
Impact sur les glaciers
Sous l'effet du réchauffement climatique, la dislocation des barrières de glace s'accélère, en particulier autour de la Péninsule Antarctique. Durant la première décennie 2000, les barrières Larsen-B et Wilkins sont celles qui ont le plus souffert de désintégration.
Pourquoi l'Antarctique est important
En particulier, le courant circumpolaire antarctique est le principal moyen d'échange d'eau et de chaleur entre les bassins océaniques, et l'océan Austral est un puits majeur du dioxyde de carbone émis par les activités humaines.
Une augmentation des températures entre 0,4° C et 2,5°C selon les régions. Entre 2021 et 2050, la température moyenne de l'Europe s'élèvera de 1,5° par rapport à la période de référence 1960-1990, prédisent les projections climatiques de l'agence.
Un anticyclone, synonyme d'un temps chaud et sec, se situe actuellement sur les îles britanniques, exposant ainsi la France à de fortes températures. Un phénomène combiné à une perturbation au niveau du Portugal, qui permet à un courant d'air brûlant venu du Sahara de remonter jusqu'à l'Hexagone, détaille BFM.
Ainsi, la masse d'air froid polaire se réchauffe également, ce qui vient affaiblir ce fameux jet stream, qui se nourrit normalement de l'opposition entre masse d'air froid et masse d'air chaud. Moins vigoureux, le jet-stream ralentit, voire se divise en deux.
Contrairement à l'océan Antarctique, le continent Antarctique est effectivement protégé par un instrument international appelé Protocole de Madrid, signé en 1991. Cette protection est le fruit de la mobilisation citoyenne et des associations de défense de l'environnement.
L'antarctique abrite un gigantesque réseau souterrain de lacs et de rivières sub-glaciaires. Ces vastes étendues d'eau présentes en nombre sous la calotte de glace antarctique sont traversées par de légers courants qui permettraient à la vie de se développer.
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...
Le Maximum Thermique de la transition Paléocène-Éocène, il y a 55,9 millions d'années, représente l'une des plus importantes crises climatiques que la Terre ait connue.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.