Il n'est pas nécessaire d'avoir un smartphone, un ordinateur, une tablette ainsi qu'une montre connectée. Certains équipements sont plus écologiques, c'est le cas des tablettes qui consomment de “5 à 15 kWh par an” contre “120 à 250 kWh” pour un ordinateur fixe, illustre-t-elle.
La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
La pollution numérique est engendrée par 3 sources principales : Les utilisateurs avec leurs différents équipements informatiques ; Les centres de données ou data center ; Les services et applications numériques.
En 2020, le numérique représentait 2.5% de l'empreinte carbone annuelle de la France et 10% de sa consommation électrique annuelle. Sans action, les émissions de gaz à effet de serre pourraient augmenter de plus de 45% d'ici 2030.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre, mais pas le seul. Pour mesurer l'effet des différents polluants (méthane, dioxyde d'azote…), les spécialistes calculent un pouvoir de réchauffement global en « équivalent CO2 ».
On estime qu'un tweet a une empreinte de 0,2 g de CO2 (Twitter n'a jamais confirmé ni infirmé ce chiffre), tandis que l'envoi d'un message via une application de messagerie telle que WhatsApp ou Facebook Messenger est estimé comme étant à peine moins polluant que l'envoi d'un e-mail.
Une pollution invisible peut-être, mais réelle
Vous savez qu'internet n'est pas uniquement un univers virtuel, il se matérialise au travers de data center. Ces derniers sont alimentés en électricité, ils doivent être climatisés, car ils surchauffent et c'est là que réside le problème.
Consommer bio, local et de saison
De plus, en choisissant des produits locaux et de saison, on limite ses émissions de gaz à effet de serre. Aussi, mieux vaut bien regarder les étiquettes avant d'acheter. Acheter des produits brut peu ou pas transformés (fruits et légumes, céréales, légumineuses...)
Bien utiliser et entretenir son smartphone permet d'éviter jusqu'à 40 % des pannes ! le protéger avec une coque de protection, film pour la vitre ; ne pas le laisser branché une fois chargé ; ne pas l'utiliser en continu.
La consommation énergétique du réseau mobile augmente avec le trafic. A l'inverse du filaire, l'impact carbone des connexions mobiles dépend fortement des usages. La 4G est émise via un réseau de plus de 46 400 antennes relais dont la consommation électrique dépend du trafic.
2.2. Dans le scénario tendanciel, les émissions de gaz à effet de serre du numérique augmentent de 45% à horizon 2030, et triplent à horizon 2050.
Un courriel de 1 Mo envoyé à un seul destinataire équivaut à la consommation électrique d'une ampoule pendant une heure. Un SMS, c'est 0.014 g et les français ont envoyé en moyenne 140 SMS par mois sur l'année 2021, ce qui représente 2 grammes de CO2. Les SMS utilisent donc moins d'énergie et émettent moins de CO2.
WhatsApp est une meilleure alternative aux sms. WhatsApp est une meilleure alternative aux sms car il est gratuit, plus rapide, plus fiable, offre plus de fonctionnalités, est plus sûr, plus facile à utiliser, disponible sur plusieurs plateformes et plus populaire.
Si en moyenne les applications ont un impact de 0,75 g CO2eq (équivalent CO2) par jour et par utilisateur, les plus énergivores, comme les jeux mobiles, grimpent jusqu'à 10 g CO2eq.
C'est certainement celle produite par les déchets de l'industrie nucléaire. Ces déchets sont produits par les centrales nucléaires qui fournissent la plus grande partie de notre électricité.
1- Finlande – 11,86
Ainsi, l'indice de pollution de l'air est très bas avec une note de 7,99. De la même manière la qualité de l'eau potable en Finlande est très bonne avec une note de pollution de 3,19, ce qui est un très bon signe.
Selon l'ADEME, un avion peut émettre jusqu'à 241 kg de CO2 par passager sur un trajet de 500 km. En revanche, sur la même distance une voiture émet environ 170 kg de dioxyde de carbone.
Sur le plan environnemental, le numérique peut être considéré comme un outil favorisant la transition écologique, en ce qu'il peut contribuer à la diminution considérable de consommation d'énergie dans différents secteurs d'activité.
Aujourd'hui, responsable de 4 % des émissions de gaz à effet de serre, l'utilisation excessive des appareils numériques risque de faire doubler l'empreinte carbone d'ici 2025, dévoile l'ADEME. Par ailleurs, 7 à 10 % de l'électricité mondiale est consommée uniquement par Internet.