Les SDF morts en 2020 avaient en moyenne 48 ans, selon un recensement. C'est trente années de moins que l'espérance de vie moyenne du reste de la population.
Selon l'Insee, 86 % des sans-domicile ont vécu dans leur enfance au moins un événement douloureux lié à leur environnement familial. La moitié une maladie, le décès de leurs parents ou d'un proche ou un accident grave, contre 16 % dans l'ensemble de la population.
Les SDF ont des conditions de vie effroyables : forte chaleur l'été, températures beaucoup plus basses l'hiver, manque de nourriture, manque d'accès à l'hygiène…
Inde. Il y avait 1 770 000 personnes sans-abri en Inde en 2011 ; l'Uttar Pradesh comptait la plus forte proportion de sans-abri du pays, suivis du Maharashtra et du Rajasthan.
Le décalage hommes-femmes parmi les sans-domicile tient aussi aux conditions de perte du logement. Le chômage, leur passage par la prison ou par l'hôpital sont les causes généralement avancées par les hommes.
À Paris : 83 % des SDF sont d'hommes et 17 % des femmes.
D'après l'étude menée par l'INSEE, en France 24% des adultes sans-abris sont des actifs occupés. Ils occupent majoritairement des emplois précaires qui offrent de faibles rémunérations et peu de protections. 22 % déclarent ne pas avoir de contrat de travail et 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers.
Il y a plusieurs solutions d'hébergement. Si une place est disponible, vous serez dirigé vers des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). D'autres possibilités existent à terme : studios d'insertion, résidences sociales, maisons relais, appartements de coordination thérapeutique (ACT).
La Finlande a réussi à ne plus avoir de SDF et voilà comment elle s'y est prise. Le nombre de sans-abris en Finlande n'a cessé de diminuer au cours des trois dernières décennies, passant de plus de 16 000 en 1989 à environ 4 000.
Le salaire mensuel chez Foyer Notre Dame Des Sans Abris est compris entre environ 1 536 € par mois pour le poste "Maître de Maison (H/F)" et 2 264 € par mois pour le poste "Chargé de Réseau (H/F)".
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
La forte promiscuité, les risques de violences ou de vols, le refus d'être considéré comme en situation de détresse, la crainte d'être séparé d'un animal de compagnie sont autant de raisons qui poussent certains sans-abri à refuser les aides des associations.
En ce sens, cela peut effectivement arriver à tout le monde d'être ponctuellement sans logement, mais nous ne disposons pas tous des mêmes ressources (sociales, économiques, psychologiques…)
Si vous devez dormir dans la rue la nuit, installez-vous dans un endroit où d'autres sans-abris passent la nuit. Vous serez bien moins suspect et la police laisse probablement dormir les SDF tranquilles à cet endroit. Méfiez-vous tout de même des autres sans-abris qui essayeraient de vous intimider ou de vous voler.
Le problème des SDF est un problème d'emploi. Pauvreté et errance sont également des problèmes de structure familiale et de migration. Sur le papier, il n'y a pas, a priori, de lien mécanique entre crise et nombre de sans-abri.
« Aujourd'hui, l'Etat paye en moyenne 18 € par jour et par personne pour ces placements via le Samu Social. Ceci finance le « toit » et le petit-déjeuner mais pas l'accompagnement social des personnes » explique Julie Dollé, en charge au sein d'Aurore du développement d'alternatives.
Contacter le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) ou les Services intégrés de l'accueil et de l'orientation (SIAO) (trouvez les adresses sur Soliguide.fr) : Ils vous permettront d'établir un bilan de votre situation, et de commencer les démarches en vous orientant vers un travailleur social.
Lorsqu'elles font appel aux services de l'urgence sociale et selon leur situation, leur degré d'autonomie et d'urgence, les personnes en situation de grande précarité peuvent être accueillies dans : Un centre d'hébergement d'urgence (CHU), ou à titre exceptionnel un hôtel, si le premier est plein.
Est-ce légal ? Dans la Loi française, rien n'interdit (ni n'autorise explicitement) le fait de dormir dans sa voiture. On dira donc que c'est toléré. Il est simplement recommandé de ne pas passer plus de 24 heures au même endroit.
Toute personne peut héberger quelqu'un à titre gracieux, que ce soit un ami, ses parents ou tout autre membre de sa famille… Si vous êtes locataire, vous avez tout à fait le droit d'héberger quelqu'un à titre gratuit. C'est par exemple le cas pour la plupart des situations de concubinage.
Il faut appeler le 115. Selon l'heure et le jour, ce service va orienter la personne vers le service social le plus proche (circonscription d'action sociale, CCAS, ou service d'accueil et d'insertion des associations).
Les différentes enquêtes délimitent l'état de “sans-abri” comme suit : “Toute personne interrogée qui a passé la nuit précédente hors d'un lieu destiné à l'habitation est considérée comme “sans-abri“”. Ainsi, toute personne considérée comme sans abri est également une personne sans domicile.
Les difficultés familiales (conflits, ruptures, abus, violence conjugale, etc.) sont aussi au nombre des facteurs conduisant à l'itinérance. De fait, lorsqu'elles rencontrent des difficultés personnelles, certaines personnes se retrouvent sans soutien, isolées, quelques fois rejetées ou abandonnées à elles-mêmes.