La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
La guerre froide se termine en 1991 après la chute du mur de Berlin en 1989, la proclamation d'indépendance des 15 républiques de l'URSS et la démission de Gorbatchev le 25 décembre qui engendrent tous la dislocation de l'URSS.
La guerre froide s'installe à partir de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Elle durera jusqu'à la dislocation de l'URSS en décembre 1991.
Mikhaïl Gorbatchev a reçu le prix Nobel de la paix en octobre 1990 pour son rôle dans la fin de la guerre froide et la réunification de l'Allemagne.
La guerre froide s'achève finalement de fait en 1989 avec la chute du mur de Berlin et l'effondrement des régimes communistes en Europe de l'Est.
La fin du bloc soviétique
Mikhaïl Gorbatchev, âgé de cinquante-quatre ans lorsqu'il arrive au pouvoir en 1985, décide de lancer un vaste mouvement de détente, tant intérieur qu'extérieur, connu sous les noms de glasnost (la transparence) et de perestroïka (la reconstruction).
Pour certains, le discours du premier ministre britannique Winston Churchill du 5 mars 1946, au cours duquel il explique qu'« un rideau de fer est descendu sur le continent », marque le véritable début de la guerre froide. Pour d'autres, ce conflit larvé a débuté dès la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945.
Plusieurs phases sont généralement identifiées au sein de la Guerre froide : l'entrée en Guerre froide (de la fin de la Seconde Guerre mondiale à 1947), la première Guerre froide (de 1947 au milieu des années 1950), la Coexistence pacifique (du milieu des années 1950 à 1962), la Détente (de 1962 à 1979), la deuxième ...
La guerre froide, qui commence en 1947 après la Seconde Guerre mondiale et se termine entre 1989 et 1991, est une période de tensions et de menaces de conflits principalement entre les deux pays les plus puissants de l'époque (appelés « superpuissances ») : l'Union soviétique (URSS) et les États-Unis.
D'un point de vue idéologique, la guerre froide oppose d'un côté le système américain occidental, avec la démocratie, les droits de l'Homme, le capitalisme, et la primeur de l'individu ; et de l'autre l'URSS et le communisme, l'économie étatique, le parti unique, le parti communiste, et la primeur de la collectivité.
La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
La guerre froide en Europe provoque une véritable scission du Vieux Continent. L'est de l'Europe est sous domination soviétique. Pour stopper l'avancée du communisme et aider à la reconstruction, les États-Unis lancent le plan Marshall, qui consiste en une importante aide financière et logistique.
Après la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, les régimes socialistes s'effondrent les uns après les autres en Europe de l'Est. Gorbatchev met un point final au rêve soviétique le 25 décembre 1991, en annonçant sa démission en direct à la télévision russe.
La chute du mur de Berlin.
Le plan Marshall (en anglais European Recovery Program) adopté par le président Harry Truman est prévu pour quatre ans, du 1er avril 1948 au 30 juin 1952. À cette date, les pays européens devaient avoir rééquilibré leurs balances des comptes et recouvré leur indépendance économique et financière.
Les premières tensions sont apparues entre le président américain, Roosevelt, et le dirigeant soviétique, Staline. Les Américains souhaitaient assurer le droit de tenir des élections libres dans tous les pays, même ceux qui étaient sous la domination soviétique.
Le rideau de fer (en anglais : Iron Curtain, en allemand : Eiserner Vorhang) est la frontière fortifiée entre d'un côté la Yougoslavie et les États européens tournés vers les États-Unis et de l'autre les États européens placés sous influence soviétique.
C'est ainsi que la crise de Cuba (1962), qui marque l'apogée de la Guerre froide, est venue illustrer la célèbre formule de Raymond Aron, énoncée dès 1948 : « Paix impossible, guerre improbable. »
Les « crises » deviennent ainsi le mode de régulation des relations entre les États-Unis et l'URSS, on parle ainsi des crises de Berlin, de la crise de Cuba (voir thème 3), plus tard de la « crise des euromissiles ».
L'URSS et les Etats unis étaient alliés contre le nazisme mais la fin de la seconde guerre mondiale, ces deux hyper puissances (on les appelle : les deux blocs) vont s'opposer sans jamais s'affronter directement à cause de la peur du nucléaire.
La guerre froide s'installe progressivement à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1945 à 1947, et dure jusqu'à la chute des régimes communistes en Europe en 1989, rapidement suivie de la dislocation de l'URSS en décembre 1991 .
Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (russe : Никита Сергеевич Хрущёв), 1894 - 11 septembre 1971 est un homme politique soviétique qui dirigea l'URSS durant une partie de la guerre froide.
La dislocation de l'URSS, également dénommée dissolution de l'URSS, éclatement de l'URSS, effondrement de l'URSS ou encore chute de l'URSS, se produit le 26 décembre 1991 lorsque le Soviet suprême de l'Union soviétique et le Soviet des républiques du Soviet suprême de l'Union soviétique, par la déclaration n° 142-N ( ...