Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
Tout d'abord, la croissance démographique peut avoir des effets néfastes sur la croissance économique. En effet, les ressources naturelles peuvent s'avérer être insuffisantes pour répondre au besoin d'une population qui subit une croissance démographique, ce qui peut freiner la croissance économique sur le long terme.
La croissance de la population mondiale dépendra fortement de l'évolution du taux de fécondité. Selon les prévisions, le taux de fécondité au niveau mondial devrait passer de 2,5 enfants par femme en 2019 à 2,2 enfants par femme en 2050. L'espérance de vie qui progresse favorise également la croissance démographique.
Enfin, le taux de croissance démographique a aussi un effet négatif sur le niveau de la trajectoire d'équilibre de y (t), à travers le phénomène dit de dilution de capital : une croissance démographique plus rapide implique un niveau plus bas du capital par tête et donc de la production par tête.
Une forte croissance démographique est bénéfique pour un pays car il faut construire des hôpitaux, des écoles, des logements, il faut développer l'agriculture pour nourrir la population, etc. Cela crée des emplois et de la richesse.
Pour les partisans de la thèse nataliste, les investissements démographiques augmentent la production par tête, la croissance démographique facilite les adaptations de la structure pro- fessionnelle et constitue, au surplus, un facteur de plein emploi.
En effet, à court terme, un plus grand nombre d'enfants représente une charge pour leur famille et plus largement pour la société. Mais à plus long terme, une fois parvenus à l'âge adulte, ils peuvent inverser le ratio entre actifs et inactifs et participer ainsi au décollage économique du pays.
Ces vingt dernières années, la croissance du capital économique se heurte à des limites écologiques. Que ce soit l'augmentation des gaz à effet de serre, les sécheresses, l'épuisement des ressources naturelles, etc.
Ce phénomène de surpopulation s'est amplifié au cours des deux siècles, et les conséquences sont désastreuses pour l'environnement, à savoir l'augmentation des besoins et l'épuisement des ressources. Ce sont surtout les ressources en eau qui s'épuisent le plus rapidement avec l'augmentation de la population mondiale.
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
Ce ralentissement est dû à la baisse des naissances conjuguée à la hausse des décès. Le fléchissement de la fécondité explique en grande partie la baisse des naissances, accompagné d'une diminution du nombre de femmes de 25 à 34 ans.
Pourquoi la population mondiale augmente-t-elle rapidement ? Si la population mondiale continue d'augmenter, c'est en raison de l'excédent des naissances sur les décès – les premières sont près de trois fois plus nombreuses que les seconds.
La surpopulation alimente bien des craintes. Les quelque 8 milliards d'individus d'aujourd'hui seraient responsables du réchauffement climatique, de la perte de biodiversité ou encore des pandémies.
Selon une estimation, entre 1985 et 2100, la croissance démographique sera responsable de 35% de l'augmentation des émissions de CO2 au niveau mondial et de 48% dans les pays en voie de développement.
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
la concentration. l'intégration verticale. la diversification. la globalisation (internationalisation)
Parmi les principaux impacts environnementaux, deux sont centraux dans les débats actuels : l'impact sur le climat (en évaluant les émissions de gaz à effet de serre, dont le CO2 fait partie) et l'impact sur la biodiversité.
NON, LA TERRE N'EST PAS SURPEUPLÉE.
consommation d'énergie primaire (indicateur de flux) ; épuisement des ressources non renouvelables ; toxicité humaine ; occupation des sols.
En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
La croissance économique, source d'enrichissement et de progrès, engendre en parallèle des externalités négatives : pollution, nuisances, gaspillages, réduction de la biodiversité, déforestation, épuisement des ressources non renouvelables (ex: pétrole, gaz naturel…).
La croissance économique conduit à l'épuisement progressif de certaines ressources naturelles non renouvelables. Si le processus se poursuit, il faudra trouver de nouvelles sources d'énergie et de nouveaux modes de consommation et de production pour assurer leur développement.
Des enjeux sanitaires et sociaux : la transition démographique est évidemment liée à l'amélioration des conditions sociales et sanitaires, puisque la population augmente avec les progrès de la médecine et de la protection sociale. Mais inversement, la hausse de la population constitue un défi social et sanitaire.