Aussi, l'augmentation du capital économique se heurte à des limites environnementales dues à la surconsommation des ressources naturelles. En effet, si tous les individus dans le monde consommaient autant que les occidentaux, il faudrait l'équivalent de cinq planètes Terre pour les contenter.
En augmentant le nombre de biens et services disponibles, la croissance améliore le bien-être des populations, mais elle peut aussi avoir des effets négatifs comme la pollution, la destruction des ressources ou l'augmentation des inégalités.
La croissance économique entraîne l'épuisement du capital naturel. Afin de mieux combattre l'épuisement des ressources et la dégradation de l'environnement, les économistes ont mis en évidence la présence d'un capital nouveau dans la combinaison productive : le capital naturel.
La croissance du niveau de vie de la population favorise donc aussi la hausse de son empreinte écologique. Toutefois, au-delà d'un certain niveau de croissance économique, l'intensité en ressources naturelles de la production diminue.
Il a été prouvé que la concentration atmosphérique de gaz à effet de serre a augmenté depuis la révolution industrielle. Ainsi, la concentration moyenne de dioxyde de carbone est passée de 275 ppm avant la révolution industrielle à 361 ppm en 1996.
DES LIMITES ECOLOGIQUES
- déforestation liée à l'utilisation du bois mais aussi à l'extension des surfaces agricole ; - concentration de gaz à effet de serre et dérèglements climatiques (canicules, tsunamis, ouragans, …) que cela génère.
les pollutions de l'eau, des sols et de l'air (dont les pollutions agricoles : usage excessif d'insecticides et d'herbicides en particulier, les pollutions industrielles…), qui ont pour effet par exemple d'acidifier les océans ou les sols, d'empoisonner des espèces, de perturber des cycles biologiques.
Les liens entre croissance économique et qualité de l'environnement se concentrent en fait sur cinq éléments: (i) le degré de substituabilité entre actifs naturels et actifs artificiels, (ii) la prise en compte du changement dans les technologies et le capital humain, (iii) le commerce international des ressources ...
La croissance économique, source d'enrichissement et de progrès, engendre en parallèle des externalités négatives : pollution, nuisances, gaspillages, réduction de la biodiversité, déforestation, épuisement des ressources non renouvelables (ex: pétrole, gaz naturel…).
Changement climatique, réduction de la biodiversité, diminution des ressources naturelles, augmentation des risques environnementaux… Les enjeux liés à notre environnement sont une préoccupation majeure dans nos sociétés. Il en va de l'avenir de notre planète et de ses habitants.
La croissance économique correspond à l'augmentation de la production de biens et de services d'un ensemble économique sur une période donnée. Le phénomène de croissance apparait avec la révolution agricole des XVIe et XVIIe siècles.
La croissance verte signifie promouvoir la croissance économique et le développement tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir les ressources et services environnementaux dont dépend notre bien-être.
La croissance économique entraîne des externalités négatives. Les ressources naturelles s'épuisent, la forêt perd du terrain, la biodiversité est attaquée, la pollution augmente, ce qui contribue à entraîner des changements climatiques importants.
Selon J. Tirole, il semblerait que la Croissance Économique mondiale soit face à 3 enjeux majeurs sur le long terme : Le climat, les inégalités et la démographie.
L'impact du progrès technique : La destruction créatrice
Il obtient ainsi un monopole temporaire sur le marché. L'innovation introduit donc la rupture dans l'économie et casse les routines. Ainsi, elle génère un processus de transformations dans les modes de production et de consommation.
La croissance économique a des conséquences négatives sur l'environnement. Elle est responsable de l'augmentation de la pollution et des risques d'épuisement du capital naturel (car les ressources sont non-renouvelable ou que l'utilisation intensive de ces ressources ne permet pas leur renouvellement).
L'amélioration des conditions de travail : garantir des conditions de travail justes et durables pour les travailleurs. Le bien-être et la qualité de vie : favoriser un mode de vie sain et équilibré pour tous. L'égalité et droits humains : garantir l'égalité des droits et la dignité humaine pour tous.
Elle permet l'élévation du niveau de vie général. La richesse des nations et de ses citoyens en dépend. Sans elle, la marge de manœuvre de l'État pour établir son budget se réduit, comme celle des entreprises pour embaucher ou augmenter leurs salariés …
Ainsi, le climat et les aléas naturels qui lui sont liés résultent en partie de la croissance économique. Un rapport de causalité est reconnu de façon quasi certaine entre l'émission de gaz à effets de serre, le réchauffement de la planète et probablement aussi les catastrophes naturelles (Brown, 2003).
Utilisation d'énergies renouvelables, innovations techniques pour consommer moins, recycler les déchets, ne plus polluer… l'économie qui prend soin de l'environnement est un nouveau modèle qui permet de répondre aux besoins de tous les humains dans l'immédiat, et tout en assurant l'avenir. C'est la green economy.
Pour promouvoir la croissance verte, les pouvoirs publics doivent inscrire les problématiques environnementales au cœur de la prise de décisions économiques, en articulant les priorités économiques et environnementales de la réforme en un ensemble cohérent d'objectifs.
À terme, la surexploitation agricole et industrielle, les sécheresses et la pollution des stocks d'eau utiles risquent de provoquer une pénurie, dont les conséquences seront une hausse des prix, une baisse des rendements agricoles et donc, une augmentation des famines, des émeutes et des guerres.
Ces droits de propriété stimulent l'effort économique individuel et sont donc source de croissance : la confiance dans les droits de propriété, qui assure la sécurité des transactions, l'appropriation du rendement des investissements favorise l'investissement dans le progrès technique et dans le capital humain.
Les progrès en techniques et en technologies agricoles permettent aussi de produire plus de nourriture sur une plus petite surface et donc de réduire notre empreinte écologique.