L'hématocrite, qui est une mesure du pourcentage de sang constitué de globules rouges, l'hémoglobine corpusculaire moyenne (MCH), qui est une mesure de la teneur en hémoglobine des globules rouges, mais qui n'a pas de signification clinique et la concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (MCHC), qui est une ...
Cet indice est obtenu en divisant le taux d'hémoglobine par l'hématocrite. La valeur de référence est de 330-360 g/L.
Une personne est atteinte d'anémie, ou est considérée comme anémique, lorsque son taux d'hémoglobine chute environ à 100 g/L ou moins. Un enfant fait de l'anémie quand son taux d'hémoglobine est de 75 g/L ou moins. Les symptômes d'anémie peuvent apparaître même si le taux d'hémoglobine est supérieur à ces valeurs.
Cette analyse de sang permet de poser le diagnostic d'anémie, lorsque le taux d'hémoglobine est inférieur aux valeurs normales : 13 grammes par décilitre (g/dl) chez l'homme ; 12 g/dl chez la femme ; 10,5 g/dl chez la femme enceinte à partir du 2ème trimestre de grossesse.
– CCMH > 37 : En dehors d'un contexte de microsphérocytose héréditaire, une valeur > ou = à 37 doit faire suspecter un problème analytique.
un taux d'hémoglobine inférieur à la normale pour le sexe et l'âge ; des globules rouges de petite taille (VGM bas) et peu concentrés en hémoglobine (CCMH bas) : c'est une anémie microcytaire hypochrome ; un taux de ferritine trop bas pour le sexe et l'âge, authentifiant le manque de fer.
L'anémie par carence en fer (dite aussi anémie martiale ou anémie ferriprive) est due à un manque de fer indispensable à la fabrication de l'hémoglobine. La carence en fer provoque donc une diminution de la fabrication de l'hémoglobine au niveau de la moelle osseuse.
Objectivement, on parle d'anémie quand la concentration de globules rouges dans le sang – ou taux d'hémoglobine – est inférieure à 11 grammes par décilitre de sang (g/dl). Le taux normal chez l'homme est de 13 g/dl, chez la femme de 12 g/dl et chez la femme enceinte de 10,5 g/dl.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) retient les seuils de 120 grammes d'hémoglobine par litre de sang pour la femme non-enceinte et de 130 grammes par litre de sang chez l'homme, au niveau de la mer. 1,2,3,4,7 En fonction du taux d'hémoglobine, l'anémie est légère, modérée ou sévère (tableau 1).
La carence en fer est très fréquemment le principal frein à la perte de poids. Il joue un rôle essentiel dans la production de tous nos neurotransmetteurs et donc dans l'équilibre émotionnel en général.
Anémie hémolytique auto-immune, drépanocytose et et thalassémie : des maladies rares. L'anémie hémolytique auto-immune, la thalassémie et la drépanocytose sont des maladies rares en France.
Lorsque l'anémie est plus sévère, outre ces symptômes, peuvent apparaître des évanouissements, des vertiges, une augmentation de la soif, des sueurs, un pouls faible et rapide et une respiration accélérée.
Le fer par voie orale
Le traitement de l'anémie par carence en fer repose d'abord sur un apport de fer par la prise de comprimés (ou de sirop pour les enfants). Celui-ci doit être poursuivi pendant au moins trois mois et pris en dehors des repas, pour favoriser une bonne absorption du fer.
Les causes de l'anémie sont variables. L'anémie peut être due à une perte de sang, comme lors d'une hémorragie. Cette perte peut être liée à une maladie chronique ou concerner les femmes lors de leur cycle menstruel.
Le cancer ou ses traitements peuvent en être la cause. La fatigue et le manque d'entrain sont parmi les premiers signes d'une anémie. L'anémie ne doit pas être négligée.
La cause principale : une carence en fer
Une alimentation pauvre en fer, la cause la plus fréquente. Les pertes de sang abondantes lors des menstruations chez la femme. Dans de rares cas, un trouble digestif impactant l'absorption du fer dans l'organisme.
L'anémie hémolytique auto-immune (AHAI) est une maladie du sang qui se traduit par une baisse anormale du nombre de globules rouges (aussi appelés hématies) et du taux d'hé- moglobine, ce qu'on appelle une anémie.
Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Certaines chimiothérapies sont plus thrombopéniantes que d'autres (nitroso-urée, carboplatine, gemcitabine...). Une thrombopénie entre 75 000 et 100 000 éléments / mm3 conduit le plus souvent à un ajustement des posologies de chimiothérapie. En dessous de 75 000 / mm3, la cure est en général reportée.
La baisse de la ferritinémie résulte d'une diminution des réserves de fer dans l'organisme. L'hypoferritinémie est causée par une carence en fer contrairement à l'hyperferritinémie qui peut être secondaire à de nombreuses pathologies.
Le café, le thé, le lait et le cacao, le coca tout comme le vin rouge inhibe l'absorption de fer. Il faudrait renoncer autant que possible à ces boissons, en particulier au moment des repas.
Quel taux de ferritine est alarmant ? Si le taux de ferritine est modérément augmenté (généralement inférieur à 500 /l) il peut s'agir d'un marqueur d'inflammation. Dans ce cas, le médecin va compléter son diagnostic en demandant un dosage sanguin de la protéine C réactive (CRP).