Baisse de vigilance, de concentration, dépression, hypertension, cancers, accidents… Consommer des substances psychoactives, même occasionnellement, présente des risques pour la santé et la sécurité des usagers.
Des risques sanitaires sont associés à la consommation de drogues illicites : dépression respiratoire, intoxication, contamination, surdose, vulnérabilité psychique ou physique...
Parmi les conséquences néfastes qu'entraînent l'usage et l'abus des drogues chez les jeunes, on peut citer la dépendance, les surdoses, les accidents, les dommages physiques et psychologiques et, parfois, un décès prématuré.
Les drogues agissent dans le système nerveux central en modifiant, amplifiant ou entravant l'action des neurotransmetteurs. Elles agissent plus spécifiquement sur le « système de récompense » et des zones qui interviennent particulièrement dans les émotions et la mémoire.
Risques sociaux : – Marginalisation, – Violences commises sous l'effet d'un produit. En cas d'usage répété de substances, les sensations agréables initialement recherchées font place à de l'angoisse, voire à des sentiments de panique et de perte de contrôle de sa consommation.
On constate ainsi chez les consommateurs de ces drogues des problèmes sexuels et de fertilité, des problèmes cardiaques (infarctus ou crises cardiaques), des états dépressifs, des cancers du poumon, des problèmes de vue et d'audition, etc.
L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Ces consommations sont propices à ce qu'une dépendance s'installe et que la situation de l'usager se dégrade.
Les substances psychoactives libèrent la dopamine qui active différentes zones du cerveau reliées entre elles (circuit de la récompense). Cette libération de dopamine procure un afflux de plaisir et en contrepartie de ce plaisir, la substance va demander au cerveau de continuer de consommer.
Les troubles physiques
Ces troubles sont généralement directement liés aux effets immédiats de la drogue. Ils peuvent aller de simples vertiges, de nausées, de pertes de mémoire, d'hyperthermie, de tachycardie jusqu'à la perte de conscience ou au décès par overdose.
Les effets recherchés lors de la consommation d'une drogue ou d'un médicament psychotrope varient en fonction de chacun, mais sont notamment d'ordre anxiolytique (euphorie, bien-être, apaisement…), stimulant (toute-puissance, disparition de la fatigue, indifférence à la douleur…), ou encore hallucinatoires ( ...
En général, ces drogues causent de la désorientation (difficulté à se situer dans l'espace ou le temps). De plus, elles modifient le fonctionnement des sens (par exemple, la vue, le toucher), ce qui déforme les perceptions.
Les enfants dont les parents ou les personnes qui s'occupent d'eux consomment de l'alcool ou d'autres drogues courent un risque accru de subir des conséquences négatives à court et à long terme, allant de problèmes médicaux à des difficultés sociales, psychologiques et comportementales.
On ne dispose à l'heure actuelle d'aucun moyen permettant d'identifier les personnes qui deviendront dépendantes. La dépendance à la drogue est un trouble d'ordre médical, et non un manque de volonté ou de force de caractère. La dépendance à la drogue et les maladies mentales touchent souvent les mêmes personnes.
Souvent vendu sur le marché noir, le méthylphénidate est le médicament intelligent le plus populaire. Initialement développé comme un médicament uniquement sur ordonnance pour traiter le TDAH, comme le Ritalin et le Concerta, il agit en augmentant le niveau des neurotransmetteurs dans le système nerveux.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
L'état de manque, lors de la cessation de la prise de drogues addictives telles que la cocaïne, provoque des états d'anxiété et de dépression. Ce processus pousse l'individu à vouloir recourir de nouveau à cette substance et participe alors à la mise en place de la toxicomanie.
Plusieurs solutions sont proposées comme un sevrage ambulatoire, ou une hospitalisation dans une structure partenaire. L'entourage est également pris en charge : un accompagnement est proposé. Cet accompagnement de l'entourage peut être sous forme d'entretiens réguliers ou de groupes de parole.
On appelle « drogue » toute substance psychotrope ou psychoactive qui perturbe le fonctionnement du système nerveux central (sensations, perceptions, humeurs, sentiments, motricité) ou qui modifie les états de conscience. Une drogue est un produit susceptible d'entraîner une dépendance physique et/ou psychique.
un enjeu de santé publique, avec chaque année, dans le monde, en moyenne 168 000 décès directement causés par l'usage de la drogue, un enjeu de sécurité, puisqu'il entraîne une dégradation des conditions de vie et des violences dans les quartiers touchés.
Voici certains signaux d'alarme : Une chute soudaine des notes ou une perte d'intérêt pour les activités scolaires. Un cercle d'amis qui change rapidement et de façon inexpliquée. Des changements d'humeur soudains et violents, manifestés particulièrement par des épisodes de dépression, de colère et d'agression.
Plus connue quand elle se trouve sous la forme d'ecstasy, cette drogue ne détrône pas le cannabis en termes de consommation en Europe, mais elle talonne la cocaïne. Lecture 3 min.