Les activités humaines sont le principal facteur de l'érosion actuelle de la biodiversité, notamment à travers la surexploitation des ressources (biosphère, sol, ressources minières, etc.), la pollution, le réchauffement climatique, etc.
L'être humain ne compte que pour 0,1 % de l'ensemble de la biomasse terrestre (550 Gt de carbone) et 3 % de la biomasse animale (2 Gt). Mais son impact sur la nature est démesuré et s'est accéléré au fil des âges, avec la domestication, l'agriculture et la révolution industrielle.
La biodiversité, l'ensemble de tous les êtres vivants sur notre planète, décline à un rythme alarmant ces dernières années. Les activités humaines, telles que les changements d'utilisation des terres, la pollution et le changement climatique en sont la principale cause.
Actuellement, l'homme a un effet plutôt destructeur sur la nature : il rase des forêts, construit des routes, utilise des produits chimiques qui tuent massivement certains insectes, pêche plus que nos océans ne le permettent… La biodiversité souffre de ces activités et décline fortement.
Par ses choix de politiques industrielles et commerciales, l'homme influe directement sur le peuplement des milieux. Par exemple lorsque l'homme pratique la déforestation pour l'agriculture, il modifie l'environnement et supprime ainsi des milieux de vie de nombreux animaux.
Consommer local permet d'encourager l'économie locale, de réduire les émissions dues au transport et de manger des produits de saison. Consommer des produits issus de l'agriculture biologique (dans la mesure du possible…). Manger moins de viande. Acheter du poisson issu de pêcheries gérées.
État actuel de la planète et de la biodiversité
Gilles Boeuf fait état de l'érosion de la biodiversité et présente les quatre grands facteurs qui peuvent être associés à cette dynamique : destruction et pollution, surexploitation des ressources, dissémination d'espèces, changement climatique.
La pollution, y compris l'utilisation de produits chimiques, de combustibles fossiles et de plastiques, perturbe les écosystèmes de la Terre et, ce faisant, nuit aux espèces et les force à modifier leurs habitudes.
On peut citer : La modification des habitats naturels par la déforestation des forêts tropicale et amazonienne, très riches en espèces végétales et animales. Les polluants chimiques émis, souvent toxiques pour les êtres vivants. Le changement climatique, qui modifie trop rapidement les conditions de vie des espèces.
Pollution de l'eau, de l'air et du sol
Nous associons souvent la pollution à l'industrie, aux transports et à la production d'énergie, qui sont des sources importantes, mais près de 50 % des pressions sur la nature liées à la pollution proviennent des émissions agricoles dans l'air, l'eau et le sol.
L'Homme a un impact sur l'environnement, qui peut être positif comme négatif. En effet, il aménage l'espace (construction de routes, de villes, etc.) et il en exploite les ressources naturelles essentielles à son alimentation et à son activité.
Les impacts de l'homme sur les forêts naturelles du monde ne se limitent pas à la déforestation. Le feu, la coupe de bois et l'invasion par des animaux et des plantes exotiques sont quelques exemples d'impacts directs sur la biodiversité et les stocks de carbone des parties non déboisées, ou vestiges forestiers.
L'augmentation des déchets domestiques ou industriels rejetés par l'homme modifie les milieux et les rend parfois impropres à la vie. La diversité des espèces animales et végétales s'en trouve diminuée. La France produit chaque année 580 millions de tonnes de déchets.
Les activités humaines comme la déforestation, l'agriculture intensive, l'industrialisation ont pendant longtemps modifié la faune et la flore conduisant à une forte baisse de la biodiversité.
Les causes de l'érosion de la biodiversité
la surexploitation d'espèces sauvages : surpêche, déforestation, braconnage, etc. ; les pollutions de l'eau, des sols et de l'air ; le changement climatique qui peut s'ajouter aux autres causes et les aggraver.
Protéger la biodiversité, c'est aussi renforcer le régime des espaces protégés (des parcs nationaux aux réserves naturelles en passant par les aires marines) et notamment la gestion de ces espaces existants.
Les trois pays les plus gros émetteurs de CO2 sont donc : La Chine responsable à hauteur de 32.9% des émissions de CO2, en grande partie dues à l'exportation de biens de consommation et à sa forte dépendance au charbon ; Les États-Unis responsables à hauteur de 12.6% ; L'Inde responsable à hauteur de 7.0%.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Pour des raisons sanitaires : Certaines maladies, ou insectes ravageurs, obligent le propriétaire à couper l'arbre atteint et à le brûler sur place. C'est le cas pour : les chancres, les fomes ….
Un des changements observables est la dégradation de l'environnement, c'est-à-dire la pollution de l'eau, de l'air, des milieux naturels, etc. Elle est due à de multiples causes, les plus importantes étant l'augmentation de la population, l'augmentation des activités industrielles et la surconsommation.
D'après le rapport sur l'Etat Mondial des Forêts publié par la FAO en 2016, près de 80% de la déforestation mondiale est causée par l'agriculture, les 20% restants se répartissant entre la construction d'infrastructures (routes, barrages) d'abord, puis les activités minières et enfin l'urbanisation.
L'homme a un rôle central à l'intérieur de la nature parce qu'il est fondamentalement différent du reste des réalités naturelles. Il est non seulement une partie de la nature, mais aussi l'unique être capable de saisir l'intelligibilité de l'univers. C'est le principe même de l'anthropocentrisme.