Nietzsche est le philosophe de la volonté de puissance, conçue comme création et plénitude vitale, comme affirmation éperdue de la vie. Ce qui est essentiel, c'est notre monde en tant qu'il est joie et volonté de puissance. Quant à l'illusion des arrières-mondes, Nietzsche la traque sous toutes ses formes.
Pour être heureux, il faut donc dire « oui » à la vie, « oui » à son destin (ce qu'on appelle dans la philosophie de Nietzsche l'amor fati). Il ne s'agit pas ici d'un « oui » passif ou résigné, c'est un « oui » franc, joyeux, actif qui marche vers son destin la tête haute.
Souviens-toi d'oublier. Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges. Il faut avoir une musique en soi pour faire danser le monde. L'homme a besoin de ce qu'il y a de pire en lui s'il veut parvenir à ce qu'il a de meilleur.
Selon Nietzsche, l'état normal du nihilisme, qui est la négation de l'être, est une manière divine de penser, en ce sens qu'elle est un rejet définitif de tout « idéalisme » (idéalisme identifié à du nihilisme au sens des « faibles ») et de ses conséquences (la morale chrétienne entre autres).
1À suivre une vision assez simplifiée, Nietzsche haïssait Platon et le rejetait d'une manière tant fondamentale que radicale. C'est là un lieu commun partagé par de nombreux lecteurs des écrits nietzschéens, par exemple de La Naissance de la Tragédie (1872) ou de La Généalogie de la Morale (1887).
Sans doute parce que Nietzsche soupçonnait que le « dogmatisme » de Socrate (le point de vue selon lequel une seule forme de vie, la vie selon la raison, est bonne pour l'humanité) n'avait pas été le point de vue de Socrate lui-même, mais l'inéluctable destin de l'engagement de Socrate en faveur de cette forme de vie ...
La valeur comme dernière figure de l'être
Nietzsche, dernier venu, vise dans le Nihilisme, la dévalorisation des valeurs considérées jusque-là comme suprêmes (Dieu, Monde suprasensible comme monde véritable, les idéaux et les Idées, le Bien, le Beau et le Vrai).
C'est Nietzsche qui a le premier pointé le nihilisme comme l'ennemi des civilisations modernes, l'accusant des ruiner les fondements de la morale.
(personne) qui fait preuve de pessimisme et de désenchantement moral. Sceptique, pessimiste, nihiliste, on l'est quand on y pense: le reste du temps (et ce reste est presque toute la vie), eh bien! on vit, on va, on vient (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 208).
Anéantissement, réduction à rien.
Ainsi parlait Zarathoustra illustre le combat de la vie contre le nihilisme. Zarathoustra annonce en effet que Dieu est mort : cela signifie la libération des hommes, mais également une plongée dans l'angoisse car le monde semble désormais privé de sens.
“Ce qui ne me tue pas me rend plus fort”. Cette phrase, c'est Nietzsche qui l'écrit en 1888 dans Crépuscule des idoles.
La vie est naturellement faite d'ombre et de lumière.
C'est, selon Nietzsche, grâce à cet équilibre des choses, par-delà le bien et le mal - pour reprendre l'un de ses plus célèbres ouvrages - entre nos faiblesses et la faculté de pouvoir aller de l'avant que l'on va pouvoir affirmer notre force vitale.
Aristote : "Le bonheur est une fin en soi"
Le bonheur est un état de satisfaction complète stable et durable. C'est un état global, une forme de plénitude. On le présente souvent comme le but le plus élevé de l'existence. Celui que tout homme cherche à atteindre, consciemment ou non.
Nietzsche et le nihilisme. Pour la morale de Nietzsche, il n'y a pas d'ordre objectif dans le monde, sauf celui que nous lui donnons. Pour lui, le nihilisme demande un rejet radical de toutes les valeurs et de tout sens : «Le nihilisme est non seulement la croyance que tout mérite de périr, mais qu'il faut détruire ».
1. Attitude cynique, mépris effronté des convenances et de l'opinion qui pousse à exprimer sans ménagements des principes contraires à la morale, à la norme sociale. 2. Doctrine des philosophes cyniques.
hédonisme
1. Système philosophique qui fait du plaisir le but de la vie. 2. Motivation de l'activité économique par la recherche du maximum de satisfaction par le minimum d'efforts.
1. Tendance révolutionnaire de l'intelligentsia russe des années 1860, caractérisée par le rejet des valeurs de la génération précédente. 2. Négation des valeurs intellectuelles et morales communes à un groupe social, refus de l'idéal collectif de ce groupe.
Le nihilisme apparaît en toute lumière au moment où l'on cherche à convaincre qu'il n'y a rien à penser ni à vouloir au-delà des valeurs. Dans cette logique, la culture du conflit est condamnée au nom des risques de « barbarie » qu'elle recèle.
Doctrine philosophique qui met l'accent sur le vécu humain plutôt que sur l'être et qui affirme l'identité de l'existence et de l'essence, ou leur parfaite complémentarité.
Le véritable mal serait alors non pas tant le fruit de la cruauté (qui peut être requise pour le noble), que la retombée dans le rejet de l'action (pour ne pas dire la paresse). Or, tout l'enjeu est encore de comprendre plus avant ce que Nietzsche entend par « le mal ».
Nietzsche est un fervent critique de la morale classique.
En effet, leur morale serait née du ressentiment des esclaves à l'égard des maîtres et des créateurs qui, forts, sains et libres, sont eux capables de définir eux-mêmes leurs propres valeurs et d'identifier leur bonheur.
Nietzsche est un philosophe allemand du 19ème siècle (1844-1900). Professeur de philologie à l'université de Bâle, il publie plusieurs ouvrages tels que le Crépuscule des Idoles , le Gai Savoir , Ainsi parlait Zarathoustra … Il s'attaque au nihilisme sous-jacent qu'il décèle dans la religion ou la morale.