Fragilisées par les activités humaines, les mangroves perdraient leur capacité de récupération face aux évènements climatiques extrêmes. Le nombre de cyclones tropicaux de forte intensité a eu tendance à augmenter ces dernières années.
En général, les activités humaines ont des répercussions sur l'environnement lorsque : elles produisent des rejets (émission de polluants, eaux usées, production de déchets, etc.); elles modifient (dégradent) le sol et l'habitat; elles utilisent et font disparaître les ressources.
Malheureusement, la mangrove se situe parmi les écosystèmes les plus menacés du fait de la croissance de population en zone côtière et de sa surexploitation, la déforestation et le "traitement" des rejets anthropiques sont les principales menaces.
Le développement conséquent des côtes, qui entraîne le défrichage des forêts de mangroves pour créer de l'espace pour les bâtiments et pour l'élevage de poissons et de crevettes, est la principale cause de la disparition des mangroves.
Les mangroves sont parmi les écosystèmes les plus productifs en biomasse de la planète Terre. En outre, elles constituent des stabilisateurs efficaces pour certaines zones côtières fragiles suite aux cyclones et tsunamis et face aux effets du dérèglement climatique, incluant la montée des océans.
Localisée essentiellement dans les zones littorales, la mangrove subit très fortement la pression humaine. Autrefois qualifiée de malsaine, elle a subi des coupes destinées à "assainir" la zone. Aujourd'hui, elle est supprimée pour la construction de zones portuaires, commerciales, industrielles ou touristiques.
2) consacrant ainsi la perte de plus de 30% de sa surface de mangrove (de 600 000 ha à 400 000 ha à ce jour). Cela est dû à beaucoup de facteurs surtout la déforestation pour le fumage de poisson (Ajonina et Usongo 2001 ; Ajonina et al 2005). Ces menaces ont des répercussions énormes à divers niveaux.
Pour y arriver une seule solution : diminuer de façon drastique nos émissions de gaz à effets de serre. Une diminution mondiale de 40 % à 70 % d'ici 2050 sera indispensable.
Parmi ces changements abrupts, on retrouve entre autres le déclenchement d'épidémies, l'effondrement d'une population de poissons, et la prolifération d'algues. Plus… 7.3 Les interventions humaines dans les écosystèmes augmentent la probabilité de tels changements abrupts.
Le bois de mangrove est utilisé comme bois de feu et sert à fabriquer des poteaux et des couvertures de toit. En produisant des détritus' ces arbres contribuent a l'alimentation des animaux marins dont plusieurs espèces d'importance commerciale passent au moins une partie de leur vie dans les mangroves.
Chaque année, elles absorbent 13,5 Gt de CO2, soit 14 % de la séquestration océanique (2). Les mangroves ont également l'avantage de stocker la majorité du carbone dans le sol plutôt que sous forme de matière sèche. En Indonésie, les mangroves peuvent ainsi conserver sous terre jusqu'à 1 023 tonnes de CO2 par hectare.
Dans chacune de nos activités, nous interagissons avec les écosystèmes et les autres espèces : pour satisfaire nos besoins vitaux, à savoir se nourrir, se soigner, se loger, se déplacer, travailler, produire ou se divertir.
Les activités humaines sont le principal facteur de l'érosion actuelle de la biodiversité, notamment à travers la surexploitation des ressources (biosphère, sol, ressources minières, etc.), la pollution, le réchauffement climatique, etc.
La pollution, y compris l'utilisation de produits chimiques, de combustibles fossiles et de plastiques, perturbe les écosystèmes de la Terre et, ce faisant, nuit aux espèces et les force à modifier leurs habitudes.
L'Homme préserve la biodiversité en réhabilitant des milieux de vie (création de récifs artificiels), en créant des parcs nationaux et régionaux, en réintroduisant certaines espèces mais également par le biais d'organisation tel que Greenpeace par exemple, mais aussi par des traités (exemple:le sommet de Nagoya).
La mangrove est un écosystème qui se développe le long des côtes protégées des zones tropicales et subtropicales. Elle pousse dans un milieu à dépôt salin présentant diverses formes de sols anaérobies. Elle accueille une flore peu diversifiée mais une faune très riche.
Les mangroves se situent dans les zones tropicale et subtropicale, principalement en Afrique (hors Afrique du Sud), en Asie du Sud-Est et une partie de l'Amérique (de la Floride au Brésil).
3) Les steppes à épineux de la zone sahélo-soudanienne se trouvent principalement entre 10° et 11° de latitude Nord.
Depuis plus de dix ans, son association a ainsi permis le reboisement du littoral et la protection de la mangrove, via des pépinières communautaires. Une activité qui, au-delà de l'écologie, a permis de redévelopper l'écosystème économique, notamment la culture du riz, fragilisée par le recul de la forêt.
l la sécheresse avec ses corollaires et l l'érosion éolienne et hydrique. le braconnage ; l les feux de brousse incontrôlés l la surexploitation et la mauvaise exploitation des ressources halieutiques l les pollutions affectant surtout la mer, les zones humides et les sols.
La disparition des habitats : l'action humaine perturbe les habitats de diverses manières notamment par l'urbanisation et la transformation des terres. Il détruit les habitats originels, les morcèle ou les pollue. Le changement climatique : il est dû aux émissions massives de gaz à effet de serre.
Dans le monde, selon les données du GIEC, les principaux grands secteurs de l'économie mondiale contribuant aux émissions de CO2 sont les suivants, dans l'ordre décroissant : Production de chaleur et d'électricité (25%) Agriculture, foresterie et utilisation des sols (24%) Industrie (21%)