Une inflation modérée peut aider à éviter la stagnation économique. Lorsque les prix stagnent ou diminuent (déflation), les consommateurs ont tendance à retarder leurs achats, ce qui peut entraîner une réduction de la demande et une contraction économique.
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
L'inflation est un élément positif net lorsqu'elle est modérée, car elle stimule la croissance des salaires et l'investissement. Un taux d'inflation élevé est insoutenable et incite les investisseurs à conserver leur argent au lieu de le dépenser.
De façon plus générale, et en résumé, l'inflation profite dans un premier temps aux matières premières, à l'immobilier locatif, au marché des actions et aux entreprises capables de transférer la hausse des prix de leurs intrants à leurs clients ou dont les revenus sont corrélés à l'inflation.
L'essentiel
L'inflation peut être causée par la demande, par les coûts et par la monnaie. Ses conséquences sont moins graves pour les pays en développement ou pour les emprunteurs, mais globalement l'inflation produit des effets négatifs en diminuant le pouvoir d'achat et en baissant le potentiel de croissance.
Pour résumer :
L'inflation est la hausse générale et durable des prix à la consommation et cela un impact sur le pouvoir d'achat. Le Gouvernement s'engage à protéger le pouvoir d'achat des Français, notamment des plus vulnérables !
L'inflation alimentaire ralentit nettement
On risque de vivre encore avec des prix toujours en hausse en 2024 et 2025". Pour rappel, l'inflation moyenne sur l'ensemble de l'année 2022 s'est élevée à 5,2%, contre 1,6% en 2021 et 0,5% en 2020. En 2023, elle devrait s'établir aux alentours de 4,9%.
L'immobilier locatif, un placement indexé sur l'inflation
Par conséquent, en cas de hausse des prix, les bailleurs peuvent relever les loyers en proportion. Les prix de l'immobilier eux-mêmes pourront baisser durant les mois de crise à venir, offrant des opportunités d'achats inespérées.
Pour informer ses décisions et le public, la Banque de France produit des statistiques monétaires et de crédit, ainsi que des projections macroéconomiques à trois ans de l'inflation et du PIB pour la France. Elle mène des travaux d'analyse et de recherche pour adapter ses outils de diagnostics économique et monétaire.
Les plus de 75 ans sont les plus affectés par l'inflation
De fait, les moins de 30 ans consacrent 3 % de leurs dépenses à ce poste, alors que cette part atteint 9 % pour les plus de 75 ans (et 6 % pour les 60 à 74 ans).
L'inflation est favorable aux emprunteurs
Les salaires progressent en fonction des hausses des prix, mais pas les mensualités de vos emprunts. Par conséquent, le poids relatif de l'emprunt au sein des revenus décroît. La période semble donc propice à un achat immobilier.
Une inflation excessive brouille les repères de prix, conduit à une mauvaise allocation des ressources et augmente les inégalités. La déflation, c'est l'inverse : une baisse durable et généralisée des prix.
Afin de soutenir le pouvoir d'achat des Français face à la hausse de l'inflation, plusieurs mesures ont été adoptées durant l'été 2022 : prime exceptionnelle de rentrée, revalorisation des prestations sociales, prime sur la partage de la valeur, remise carburant, rachat de RTT ou encore suppression de la redevance ...
Il y a trois raisons principales à cela : la réouverture rapide de notre économie, l'augmentation des prix de l'énergie, qui pousse l'inflation à la hausse, et un facteur que les statisticiens appellent « effet de base ».
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
D'une part, la baisse régulière des prix incite les ménages à reporter leurs décisions d'achats dans l'attente de nouvelles chutes de prix. Ce comportement conduit à baisser la consommation globale et à gonfler les stocks des entreprises qui n'arrivent plus à écouler leurs productions.
Les prix de l'énergie constituent la principale cause de cette augmentation de l'inflation. Après avoir diminué de 3,7 % en rythme annuel en juillet, ils sont en effet repartis à la hausse au mois d'août. En rythme annuel, les prix de l'énergie ont ainsi progressé de 6,8 %.
En France, le chiffre d'affaires global du e-commerce (produits et services confondus) a atteint 146,9 milliards d'euros en 2022, en hausse de 13,8 % sur un an (Source : Ministère de l'Economie).
C'est-à-dire que la valeur de l'argent épargné baisse, ainsi que le pouvoir d'achat. Face à l'inflation, il n'existe pas de solution miracle en matière d'épargne. Le but principal est de diversifier son patrimoine en cherchant des placements ayant un potentiel de rendement plus élevé.
En 2023, les Français ont vu les prix de l'alimentation augmenter de 11,9 % selon l'association Familles rurales. Alors, pour 2024, les Français attendent de pied ferme une baisse des prix.
En décembre, la hausse des prix est légèrement repartie à la hausse à 3,7 % sur un an après 3,5 % en novembre, selon l'estimation provisoire publiée ce jeudi par l'Insee.
Dans le scénario d'une inflation à 2,5 % en 2024, il redeviendrait intéressant. « Son rendement serait positif et tout l'intérêt du gel de son taux jusqu'en janvier 2025 décidé par Bercy se vérifierait », juge le directeur du Cercle de l'épargne Philippe Crevel.
Une loi d'urgence pour faire baisser les prix
L'idée est de répercuter les baisses de prix enregistrées tout au long de l'année 2023 sur les cours des matières premières dès le début 2024 sur les produits en rayon, sans attendre fin mars.
L'inflation restera élevée jusqu'à la fin de l'année 2023 dans l'Hexagone, entre +5,5% et +6,5%. Il faudra attendra fin 2024 pour la voir refluer aux alentours de 3%, d'après l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Au cours de la période 2021-2022, l'économie française a subi de fortes hausses du coût des matières premières importées. Ces hausses ont affecté directement le coût de production des entreprises qui en réponse ont augmenté leur prix.