Le soja est très riche en protéines végétales de bonne qualité, ce qui en fait un aliment privilégié pour les végétariens et végétaliens. Les protéines du soja contiennent les acides aminés essentiels dans une proportion plutôt correcte et elles bénéficient d'une bonne digestibilité.
Les produits de soja ne sont pas sans danger sur la santé. Leur consommation reste déconseillée chez les enfants de moins de 3 ans et les femmes enceintes, et ne devrait pas dépasser chez l'adulte la dose de 1mg/kg de poids corporel en isoflavone aglycane, si on se réfère à l'avis scientifique de l'Afssa (cf.
Les graines de soja sont riches en fibres et en acides gras poly-insaturés. Elles contribuent ainsi à réguler les lipides dans l'organisme, favorisant ainsi l'absence ou la baisse du cholestérol. Le soja peut donc être mis au menu en cas d'hypercholestérolémie.
1) Limitez votre consommation de soja entre 3 à 7 produits par semaine. Il est notamment recommandé de limiter leur consommation pour les jeunes enfants et en particulier les garçons, et chez les femmes enceintes et allaitantes.
Présence de phytoestrogènes
"Le soja, en raison de cette présence, peut entraîner des problèmes hormonaux ou de fertilité. Il est ainsi déconseillé aux femmes qui ont eu des cancers du sein hormono-dépendants car cela peut engendrer de la récidive." Déconseillé, également, aux personnes ayant des problèmes de thyroïde.
Les saponines contenues dans le soja auraient, outre leur effet antioxydant, et leur action bénéfique sur certains paramètres du cholestérol sanguin (20), une action anti-inflammatoire (21), et une action anticancéreuse sur le cancer du colon (22) et les métastases pulmonaires (23).
Ces fibres, fort nombreuses, peuvent également majorer le sentiment de satiété lors des repas (5). Et puisque le soja contient beaucoup de fibres, il semble logique qu'il contribue à prévenir la constipation.
On voit que le respect de la limite fixée par l'Anses est compatible avec la consommation de 275 g de tofu par jour pour les femmes et 350 g par jour pour les hommes (soit environ trois portions). Au-delà, l'Anses n'indique pas de risque mais une incertitude quant à l'innocuité d'une consommation plus importante.
Le soja protège et répare notre peau, plus particulièrement grâce aux effets antioxydants des isoflavones, les extraits les plus connus de cet ingrédient. D'une part, ils agissent contre le photo-vieillissement puisqu'ils protègent la peau contre le stress oxydatif induit par les rayons UVB.
Lentilles, soja, pois chiche, haricots, fèves et autres légumineuses diminueraient le risque de développer un diabète de type 2, selon une étude de grande envergure menée à Shangai. Une alimentation riche en légumes diminuerait le risque de développer un diabète de type 2 de 40%.
Le soja peut avoir de nombreux bienfaits pour notre organisme, mais cette légumineuse contient également des phyto-œstrogènes. Des molécules agissant comme des œstrogènes et qui peuvent alors perturber notre système endocrinien.
Consommer avec modération, le lait de soja n'aurait pas d'effet nocif sur la santé. L'idéal est de ne pas en consommer tous les jours et ne pas consommer plusieurs produits au soja sur la même journée.
Par ailleurs, le lait de soja n'est pas conseillé aux femmes qui sont enceintes. L'inconvénient dans ce cas est qu'il pourrait nuire au bébé. Vous devez également savoir que le lait de soja n'est pas adapté pour les nourrissons qui n'ont pas encore minimum 1 an.
Le lait de soja est (comme le lait de vache) très riche en tryptophane, et cet acide aminé va diminuer le niveau de cortisol (donc le niveau de stress) dans le sang ce qui va donc vous relaxer.
Pour ces raisons, les autorités sanitaires appellent à une consommation modérée de soja. Une consommation de 50 à 100 g par jour, environ un produit par jour, représenterait en gros un apport d'environ 25 à 40 mg d'isoflavones, et serait plutôt bénéfique pour la santé.
Autre mauvais point : le soja renferme des glucides que notre organisme ne reconnaît pas. Une fois dans notre système digestif, ces glucides ne peuvent donc être éliminés, et restent entiers. Ce qui va se traduire par des douleurs, des crampes d'estomac, mais aussi des flatulences et des ballonnements.
La banane pour stimuler le transit intestinal
La banane est une bonne source de fibres alimentaires, une portion de 100 g contient près de 2,6 g de fibres, soit un peu plus que la pomme (2,4 g). Sa bonne teneur en fibres en fait un allié de choix pour améliorer le transit intestinal.
Le Brésil et les États-Unis fournissent les deux tiers du soja consommé dans le monde (USDA, 2020). La production de soja au Brésil a progressé très fortement depuis la fin des années 1980, passant de moins de 20 à plus de 120 millions de tonnes en 30 ans.
Le lait de coco
Bien que la boisson végétale de coco soit riche en lipides, elle contient aussi de bonnes graisses. Elles préviennent les maladies cardiovasculaires. C'est également une excellente source de fibres, idéales pour la régulation du transit, et elle participe à la réhydratation.
Une équipe de chercheurs montre que le lait de soja, associé à un régime hypocalorique, a un effet bénéfique chez des patients atteints de NAFLD ou maladie du foie gras.
Le soja (haricots et produits dérivés du type lait de soja, yaourt, tofu…) contient des isoflavones telles que la génistéïne, la daidzéïne et la glycétéïne. Les isoflavones sont parfois appelées phyto-œstrogènes ou œstrogènes végétaux, car ils sont comparables aux hormones oestrogéniques féminines (1).
100 grammes de cet aliment représentent une valeur énergétique de 44 calories ou kilocalories (ou 188 kilojoules). En moyenne, les produits de la catégorie légumes apportent une valeur énergétique équivalente à 35 kilocalories.
On peut boire du lait de soja à tout moment de la journée. Il fait un excellent substitut au lait de vache et s'invite volontiers dans un café au lait ou un chocolat chaud. On peut le cuisiner dans des sauces, en ajouter à une purée ou une soupe pour lui apporter de l'onctuosité ou réaliser des quiches.
‣ Des produits à base de soja, qui contient naturellement des perturbateurs endocriniens, ‣ Des gros poissons gras, ainsi que les œufs et les abats issus d'animaux élevés en conventionnel.
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques d'origine naturelle ou artificielle étrangères à l'organisme. Elles peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire des effets néfastes sur l'organisme d'un individu ou sur ses descendants ( OMS , 2002).