La narration à la première personne permet de créer une proximité avec le lecteur, qui peut plus facilement s'identifier au personnage principal. Le narrateur peut être le personnage principal ou un simple témoin. Il peut se confondre avec l'auteur et le personnage principal, comme dans les récits autobiographiques.
LES AVANTAGES DE L'ÉCRITURE À LA PREMIÈRE PERSONNE
Un des avantages principaux de la narration au «je» est qu'elle permet au lecteur de se sentir immergé, en cohésion avec le narrateur principal. Une intimité entre le narrateur et le lecteur se crée au fil des pages.
Le narrateur personnage principal est parfois appelé narrateur participant. Le narrateur personnage principal est, comme son nom l'indique, le personnage principal de l'histoire. De ce fait, il raconte ses propres aventures en utilisant principalement la 1re personne.
Explications. L'utilisation du point de vue interne permet au narrateur de rapporter les événements du récit à travers la conscience de l'un des personnages. Les sentiments, pensées et ressentis de ce personnage pourront donc être rapportés, en plus de ses faits et gestes.
L'auteur est celui qui écrit une histoire. Le narrateur est celui qui la raconte. Le personnage est celui qui la vit. Le personnage et le narrateur peuvent être imaginaires ou réels.
L'auteur a la volonté de nous raconter une histoire de telle ou telle manière, l'envie de nous faire partager sa réflexion, son opinion sur tel ou tel thème. La narration s'oppose à la cacophonie et au désordre du monde. Elle a pour objet de donner du sens à un moment de vie : l'histoire dont il est question.
b) Le narrateur personnage
Ainsi, le lecteur pourra rentrer dans la tête du personnage. Il connaîtra précisément ses pensées, ses motivations et ses intentions. Ce qui aidera à le rendre plus proche et à mieux le connaître. C'est ce que l'on appelle parfois le point de vue subjectif.
🎥 Le point de vue dit externe se caractérise par un narrateur qui observe l'histoire, les personnages et les environnements de l'extérieur. Le narrateur rapporte ce qu'il voit et ce qu'il entend en étant très factuel : il n'est donc pas omniscient mais agit comme une caméra filmant une scène, celle du roman.
L'auteur se place en observateur extérieur pour raconter l'histoire. Il rapporte ce qu'il voit, ce qu'il entend, il décrit l'action telle qu'elle se passe, comme si elle était filmée par une caméra. Le récit est alors plus objectif et laisse plus de place à l'imagination du lecteur.
Le narrateur omniscient sait tout de la réalité qu'il décrit : il connaît les pensées, les sentiments, les avis de tous les personnages ainsi que les relations qui les lient les uns aux autres, leur passé et leur futur.
Le récit à la première personne est une technique littéraire dans laquelle l'histoire est narrée par un ou plusieurs personnages se référant explicitement à eux-mêmes à la première personne, c'est-à-dire à un « je »; le personnage étant alors qualifié d'homodiégétique. Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le.
Dans un récit à la première personne, le narrateur appartient à l'histoire, le point de vue adopté est toujours interne. Les marques de la première personne, le vocabulaire de la subjectivité et les modalisateurs sont les indices grammaticaux qu'on trouve dans ce type de narration.
Le statut du narrateur : externe ou interne 🙊
On dira alors qu'il s'agit d'un narrateur externe ou interne en fonction de son appartenance ou non au cadre spatio-temporel de l'histoire ou s'il s'agit simplement de l'un des personnages.
NARRATEUR OMNISCIENT :
Aussi appelé « narrateur Dieu », ce type de narrateur a une vue d'ensemble de la situation : il connaît le passé et l'avenir, ainsi que ce que les personnages pensent et ressentent. C'est un narrateur absent de l'histoire, externe, qui sait tout et qui voit tout.
Dans la littérature, on retrouve le plus souvent trois types de narrateurs : la narration à la première personne; la narration à la troisième personne alignée sur un seul personnage; et. la narration omnisciente.
En adoptant une narration à la troisième personne, l'écrivain aura l'impression qu'il se passe tout simplement de narrateur : il écrit de sa propre perspective, celle d'un individu complètement extérieur à l'action, neutre et détaché, mais qui n'ignore rien du monde et des personnages qui peuplent le roman.
(Dino Buzzati, « Pauvre petit garçon », Le K, 1966) Résumons : point de vue interne : on en sait autant qu'un personnage ; point de vue externe : on en sait moins que les personnages ; point de vue omniscient : on en sait plus que les personnages.
– le point de vue interne : l'histoire est vue à travers un personnage ; – le point de vue externe : le lecteur découvre ce qu'aurait pu filmer une caméra ; – le point de vue omniscient : le lecteur découvre tout.
Il ne faut pas le confondre avec l'auteur du récit (la personne réelle qui a écrit le texte) ni avec les personnages (le narrateur n'est pas forcément un personnage du récit). Le point de vue est un choix que fait le narrateur pour raconter son histoire: il choisit un angle de vue, un jeu de “caméras”.
– le point de vue externe où le narrateur raconte les événements en tant que témoin ; – le point de vue interne où l'on représente les événements à travers la sensibilité et le regard d'un personnage ; – le point de vue omniscient qui permet au narrateur de tout révéler sur les personnages et les événements.
On parle de point de vue interne lorsque le récit est fait à la première personne (je) et donc lorsque le narrateur est interne (lorsqu'il est un personnage de l'histoire).
Dans les textes littéraires, il faut distinguer les trois notions d'auteur, de narrateur et de personnage. – Auteur : celui écrit le texte. – Narrateur : celui qui raconte l'histoire. Lorsqu'un narrateur dit « je », cela ne donne pas le droit de l'assimiler à l'auteur.
Le point de vue est interne (donc subjectif) : c'est l'auteur qui raconte ses souvenirs, ce que lui a vécu. Le récit est donc fait à la première personne.
Dans tous les récits, le narrateur, par le fait même qu'il raconte, assume deux fonctions de base : la fonction narrative (il raconte et évoque un monde) et la fonction de régie ou de contrôle (il organise le récit dans lequel il insère et alterne narration, descriptions et paroles des personnages).