D'après les experts du Centre de droit et d'économie du sport (CDES), l'impact économique des JO 2024 serait estimé entre 5,3 et 10,7 milliards d'euros dont pourront bénéficier différents secteurs d'activités dont le tourisme et la construction.
Les Jeux Olympiques ont le pouvoir de radicalement changer une communauté, son image et son infrastructure. Par leur envergure et leur nature particulière, les Jeux Olympiques offrent quantité de perspectives d'amélioration et d'héritage significatif.
Accueillir les J.O devient pour une grande ville, une région, un pays à la fois une "vitrine technologique", une occasion de se placer sur le plan international, de se doter rapidement d'infrastructures importantes. L'État se pose donc en partenaire privilégié des préparatifs.
L'enjeu des JO 2024 sera majeur en France avec 10 500 sportifs de 28 disciplines pendant quinze jours et plus de quatre milliards de téléspectateurs pour vivre une expérience unique. Ce sera, sur la cité phocéenne, 300 athlètes, 12 jours de compétition, 10 épreuves de voile ainsi que 8, voire 11, matchs de football.
Le premier avantage de la capitale française, c'est que la majorité des stades, piscines, terrains où vont se dérouler les compétitions existe déjà : donc Paris a moins de grands travaux coûteux à réaliser que d'autres villes. Puis elle veut organiser des jeux respectueux des accords de Paris sur le climat.
l'obtention des Jeux olympiques par une ville induit des aménagements : infrastructures d'accueil des athlètes, des épreuves et du public, moyens de transport… L'impact urbanistique sur les villes ne peut donc être oublié : l'exemple de Beijing en 2008 est probant à cet égard.
Les villes candidates pour accueillir les Jeux olympiques sont sélectionnées et départagées par le Comité international olympique (CIO). La sélection de la ville candidate a lieu lors d'un congrès du CIO, en général sept années à l'avance.
Les Jeux olympiques sont bien plus qu'un événement sportif: ils ont évolué pour devenir un outil pour la rénovation urbaine et de catalyseur de la transformation urbaine substantielle. Toutefois, les Jeux olympiques impliquent aussi des risques importants pour la transformation efficace des villes hôtes.
En effet, les Jeux Olympiques de Rio en 2016 ont été un véritable fiasco : 8 millions de mètres cubes d'eau ont été utilisés ; 17 000 tonnes de déchets ont été générées ; 3,6 millions de tonnes de CO2 ont été émises dans l'atmosphère.
Dans notre monde globalisé, le sport a le pouvoir unique de rassembler les peuples. Les Jeux olympiques nous donnent l'espoir qu'un monde meilleur est possible, car ils constituent un exemple d'échanges pacifiques entre les peuples. Le Village olympique illustre le mieux cet esprit d'unité dans la diversité.
La ville de Paris a accueilli les Jeux olympiques de 1900 puis de 1924. Les candidatures pour l'organisation des Jeux de 1992, 2008 et 2012 n'ont pas abouti à la désignation de la ville.
La désignation d'une ville hôte est un enjeu politique par l'ampleur des dépenses nécessaires pour accueillir l'évènement, des retombées financières espérées (tourisme, droits de TV…), ou des conséquences pour la vie des habitants (quartiers détruits, populations déplacées, dettes à payer…).
Les Jeux olympiques sont avant tout un événement national. Ils servent de catalyseurs à la course aux médailles, tel un révélateur national. Par le biais du plus ancien mode de gouvernance, ils deviennent un événement international, dont le CIO et les Etats se servent comme d'une tribune sur le monde.
Déjà, les Jeux flattaient l'orgueil des villes dont les ressortissants étaient sacrés champions. La version moderne des Jeux conserve un idéal de promotion de la paix entre les peuples.
Pour les candidats potentiels, « les Jeux représentent une opportunité de lancer leur carrière, revenir à l'emploi ou renforcer leur parcours professionnel » grâce à un projet international et d'envergure.
Le cas des JO de 2022 et 2024. Boston, Budapest, Hambourg, Rome, Innsbruck, Oslo, Munich, (et aussi St-Moritz, Sion, Calgary) ont récemment annulé leur candidature olympique pour des raisons financières mais aussi en raison de protestations et/ou de référendums locaux.
Il comporte aussi des externalités négatives : hausse locale et momentanée des prix, du coût de la vie et de la pression fiscale, hooliganisme, effet d'éviction (fuite des touristes habituels non sportifs), récession économique après l'événement, nuisances pour les riverains, spéculation immobilière, détérioration de l ...
En s'appuyant sur 95% de sites déjà existants ou temporaires, Paris 2024 a fait le choix de la sobriété. Construire moins, c'est réduire considérablement l'impact carbone et permettre de célébrer toute la richesse architecturale française, en utilisant les plus beaux monuments parisiens comme théâtre des sports.
Où se situe le Village olympique des Jeux Olympiques de Paris 2024 ? Site incontournable des quinzaines olympique et paralympique, le Village olympique et paralympique s'installera à L'Île-Saint-Denis. Le site est actuellement en construction et devrait être opérationnel à partir du 1er mars 2024.
L'organisation des Jeux Olympiques est confiée par le Comité International Olympique (CIO) au Comité National Olympique (CNO) du pays de la ville hôte ainsi qu'à la ville hôte elle-même.
Qui choisit l'hôte des Jeux Olympiques futurs ? Ce sont les membres du CIO, lorsqu'ils sont réunis en Session, qui choisissent l'hôte. L'élection des hôtes des Jeux Olympiques fait partie des pouvoirs de la Session. L'hôte est élue par la majorité des votants.
Créez des équipes de deux personnes minimum et nommez un juge. Chaque équipe peut choisir un pays (réel ou imaginaire) et trouver son cri de guerre en guise d'hymne. Organisez le défilé des équipes portant la flamme jusqu'à son support. Prévoyez un mini discours galvanisant pour “inaugurer” ces Olympiades.
Les règles servent en quelque sorte à "sacraliser" les Jeux. Elle établit dans son préambule les principes fondamentaux de l'olympisme, à savoir favoriser : « une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine », «l e respect des droits de l'homme », le refus de « toute discrimination ».