vos frais d'acquisition (les honoraires du notaire, les droits d'enregistrement…), évalués forfaitairement à 7,5% de votre prix d'achat ou retenus pour leur montant réel; et sous conditions, les travaux dits de (re)construction, agrandissement, amélioration (mais pas d'entretien) réalisés par une entreprise.
Frais d'acquisition (droits d'enregistrement, frais de notaire). Si vous ne pouvez pas les justifier, vous pouvez déduire un montant forfaitaire de 7,5 % du prix d'achat. Dépenses de travaux (construction, reconstruction, agrandissement, amélioration sous conditions).
En effet, depuis 2005 seuls trois types de travaux peuvent être déduits des plus-values immobilières : les travaux de reconstruction, de surélévation ou encore les travaux apportant un élément de confort nouveau au sein du logement.
Les frais liés à l'acquisition ou à la vente d'un bien immobilier ne sont pas déductibles des impôts. Il n'est donc pas possible de déduire fiscalement les débours, les émoluments du notaire ou les droits et taxes collectés par celui-ci pour le compte de l'État.
Ici, les honoraires d'agence ne sont jamais pris en compte dans le calcul de la plus-value. On prend également en considération le prix d'achat du bien. Cela prend en compte le prix du logement, ainsi que les frais d'acquisition (c'est-à-dire les frais de notaire et d'agence, dès lors qu'il y en a eu).
Or, l'un des moyens permettant de diminuer le montant du gain imposable, et donc de l'impôt, consiste à augmenter le prix d'achat de divers frais et charges, tels que, par exemple, les travaux de construction, de reconstruction, d'agrandissement ou d'amélioration que vous avez fait réaliser, par une entreprise, sur le ...
La plus-value est calculée par différence entre le prix de vente et le prix d'achat. Avant d'être imposée, elle peut être réduite d'un abattement pour durée de détention (au-delà de 5 ans de détention).
les meubles qui peuvent être isolés facilement du bien (“meubles meublants”) : tables, chaises, lits, tapisseries, placards, électroménager, etc. les meubles qui sont incorporés à l'immeuble (“meubles attachés à perpétuelle demeure”) : miroirs scellés, cheminées et sanitaires, volets extérieurs scellés aux murs, etc.
Les frais de notaire ne sont pas déductibles des revenus fonciers. Leur déduction s'applique seulement pour la location meublée ou dans le cadre d'une SCI relevant de l'impôt sur les sociétés.
Lorsque l'assiette, à savoir l'achat immobilier, est supérieure ou égale à 100 000 €, vous pouvez demander une réduction des émoluments du notaire. Depuis 2021, vous pouvez négocier jusqu'à 20 % de ces frais lors d'un achat immobilier.
Les travaux d'amélioration concernent tous les travaux de construction et de reconstruction visant à améliorer l'aspect, l'état et la classe de consommation énergétique de votre habitat (intérieur et extérieur).
On peut citer, par exemple, l'installation ou le remplacement du chauffage central, d'une salle d'eau, d'une cuisine, du tout-à-l'égout, d'un ascenseur ou d'une antenne collective de télévision.
Généralement, les experts conseillent d'attendre au moins 5 ans avant de revendre son bien, pour que les frais de l'achat immobilier soient amortis. Revendre une maison avant 5 ans sera donc très souvent un mauvais calcul financier.
Depuis le 1er septembre 2014, l'exonération totale des plus-values immobilières au titre de l'impôt sur le revenu est acquise à l'issue d'un délai de détention de 22 ans, au lieu de 30 ans auparavant. L'exonération complète des plus-values au titre des prélèvements sociaux reste, elle, acquise au bout de 30 ans.
La plus-value d'une résidence secondaire est exonérée d'impôt sur le revenu au bout de 22 ans de détention du bien. Au-delà de 30 ans de détention, elle sera complètement exonérée, puisqu'elle sera aussi exempte d'impôt pour les prélèvements sociaux.
* Les travaux de construction, reconstruction ou d'agrandissement ne peuvent en revanche pas être déduits de votre revenu foncier. Les intérêts d'emprunt sont déductibles de votre seul revenu foncier. Vous ne pouvez donc pas les déduire de votre revenu global.
Déduction du prix du mobilier
La première consiste à lister l'ensemble du mobilier contenu dans le bien (cuisine équipée, armoires, etc.) et d'en déduire le montant du prix de vente, permettant ainsi de les sortir de l'assiette des droits d'enregistrement (6% environ).
Les charges de copropriété non déductibles des revenus fonciers. Les dépenses de construction, de reconstruction ou d'agrandissement ne sont pas déductibles des revenus fonciers.
En amont, le propriétaire ou l'agent immobilier s'occupe d'estimer le montant des meubles vendus avec le bien immobilier et d'en noter le montant total. Il doit ainsi noter les marques, les types et couleurs des meubles et appareils électroménagers, afin de leur attribuer une valeur d'occasion.
il n'existe aucune loi qui vous oblige à reprendre le mobilier dit « meubles meublants » listé plus haut. Mais pour chaque tranche de10 000 € de mobilier déductible, vous pouvez ainsi économiser 700 à 800 € sur les frais de notaire, dans le cas où vous achetez un bien ancien (7 à 8 % de frais de notaire).
Que comprend ce patrimoine mobilier ? Les meubles : table, chaise, bureau, armoire, fauteuil, lit etc. L'électroménager : réfrigérateur, congélateur, four, cuisinière, hotte, etc. Les biens précieux : oeuvre d'art, bijoux, instrument de musique etc.
Quel que soit le montant de votre plus-value, elle est systématiquement exonérée d'impôt si le montant de votre quote-part détenue ne dépasse pas 15 000 €. Cela peut être le cas d'époux, d'un usufruitier et d'un nu-propriétaire, ou de plusieurs propriétaires en indivision.
S'agissant des prélèvements sociaux, l'abattement pour durée de détention est de : 1,65 % pour chaque année de détention au-delà de la cinquième et jusqu'à la vingt-et-unième ; 1,60 % pour la vingt-deuxième année de détention ; 9 % pour chaque année au-delà de la vingt-deuxième.
La plus-value réalisée sur la vente d'une résidence principale est exonérée d'impôts. La plus-value immobilière réalisée sur la vente d'une résidence secondaire subit un taux d'impôt sur le revenu égal à 19 % et un taux de prélèvements sociaux égal à 15.5 % de la plus-value.